Le phénomène d'auto-échauffement de matières est dû àla fermentation du produit stocké : Sous l'effet de l'humidité, des bactéries et moisissures vont se développer au sein de la matière et progressivement augmenter sa température jusqu'à son point d'inflammation.
Un élément EcoCocon en paille s'allume vite (réaction au feu) mais elle ne brûle qu'en surface (faible propagation du feu). En effet, elle est tellement compressée qu'il n'y a pas d'air. Sans oxygène le feu ne peut pas se propager et la surface carbonisée protège contre la combustion ultérieure.
Une récolte de foin trop humide entreposé, surchauffera rapidement. Si le tas est si grand que la perte de chaleur est limitée, la température interne croîtra.
08 Août Le pressage de la paille
Après une récolte, vous avez la possibilité de faire du fourrage et de presser la paille ou le foin pour en faire des bottes.
Paille (calcul fait sur la base des prix NPK engrais mai 2022) Paille pressée (départ ferme) : Petites balles (12 à 15 kg) : 2 à 2,5 € la balle. Balles rondes de 300 kg : 17 à 19 € la balle.
Broyer la paille destinée à l'alimentation des animaux limite les refus et augmente les quantités ingérées. Pour s'assurer d'une bonne valorisation dans la ration, l'objectif est d'obtenir des brins de 5 à 8 cm de longueur au maximum. La paille broyée plus finement peut également servir de litière dans les logettes.
La paille est la tige qui reste après que les céréales (blé, riz, seigle…) ou autres légumineuses aient été récoltées. Elle est sèche, souvent creuse et est très carbonée. Le foin est obtenu en coupant l'herbe alors qu'elle est encore verte et pleine de nutriments, mais avant qu'elle ne monte en graines.
Chevaux, ânes, vaches.
La paille peut également permettre de complémenter les animaux au champ pendant la période estivale. Pour les génisses ou les vaches, un ajout de 0,5 kg/animal/j de mélasse peut être appliqué sur la paille afin d'améliorer l'appétence, l'ingestion de la paille et apporter une partie de la protéine.
Pour le foin ou la paille, les machines destinées à faire des bottes au champ sont les ramasseuses-presses. Les enrubanneuses emballent les grosses bottes de foin préalablement ficelées dans du plastique.
Les causes sont généralement un foin trop humide (plus de 25% d'humidité), un fourrage accumulé en une grosse masse (dégagement de chaleur difficile), une lente infiltration d'air ou un ensilage trop sec (moins de 40% d'humidité).
On peut déterminer quatre grandes catégories de fourrages selon leur taux d'humidité. – Foin sec dosant moins de 16 % d'humidité. Il faut se rappeler que le foin sec doit contenir de 2 à 4% moins d'humidité lorsqu'il est pressé en grosses balles.
L'échauffement des fourrages est un phénomène courant sur les exploitations agricoles. Il est responsable d'une perte de qualité pouvant aller jusqu'à 40% en pertes énergétiques. La température du fourrage peut ainsi monter jusqu'à 80°C, provoquant son auto-inflammation, et l'embrasement du bâtiment de stockage.
La paille est un lest plus qu'un aliment , elle a une faible valeur nutritionnelle tout en faisant du volume , donc à part donner du ventre elle ne fait pas grossir !!
Bon nombre de producteurs étirent leur approvisionnement de fourrages en ajoutant de la paille à la ration des animaux. Étonnamment, la paille de bonne qualité est une bonne source d'énergie pour les ruminants.
La plus ancienne paille découverte par des archéologues remonte à 2600 av. J. -C., il y a donc près de 4600 ans. L'objet précieux, un tube en or et orné de lapis-lazuli, a été découvert dans une tombe de la ville d'Ur, en Mésopotamie.
Le paillage Incompatible avec le semis direct
Le premier inconvénient du paillage réside dans l'impossibilité de faire un semis direct en terre. Autant il est simple de repiquer une plante au travers le paillage. Autant c'est complexe de semer des graines.
La paille peut également permettre de complémenter les animaux au champ pendant la période estivale. Pour les génisses ou les vaches, un ajout de 0,5 kg/animal/j de mélasse peut être appliqué sur la paille afin d'améliorer son appétence, son ingestion et apporter une partie de la protéine.
Le foin est un paillage équilibré !
À l'inverse de ces apports, le foin est un paillage beaucoup moins carboné. Il sera beaucoup plus apprécié par le sol dans un horizon court terme. L'azote sera moins réquisitionné et au contraire, le foin en libèrera assez rapidement pour nourrir abondamment nos cultures.
Si ces mêmes hectares de céréales sont récoltés en paille pour une utilisation sous forme de ration paille+concentrés, la paille récoltée (à 3 t/ha) ne permettra de nourrir que sept à huit génisses sur 150 j. Ainsi, ensiler sa céréale donne plus de sécurité fourragère.
Les demandes pour broyer de la paille se multiplient: paillage des logettes ou des bâtiments pour volailles, incorporation dans la ration mélangée, voire méthanisation. Certains optent pour le hacheur sur la presse. D'autres pour un broyeur spécifique.
Couper à 6-8 cm minimum
Une coupe trop basse (< 5 cm) augmente le salissement du fourrage par la terre et les restes de crottins. De plus, le foin plaqué au sol sèche moins vite. L'humidité favorise alors le développement de champignons et bactéries, au risque de contaminer le fourrage.
Paille, valeur départ champs : Balles rondes (environ 280 kg) : 4.20 € la balle. Balles rectangulaires (400 –420 kg)* : 8 € la balle.
La base de négociation est la suivante : Foin : 100 à 110 €/tonne de matière sèche départ ferme (90-100 €/tonne brut) soit 25-35 €/ round en fonction de leur poids. Enrubannage : 135-145 €/tonne de matière sèche départ ferme, soit 30-40 €/balle en fonction de leur poids et de leur teneur en matière sèche.