La princesse de Clèves intercepte une lettre d'amour destinée à une autre et croit que M. de Nemours en est l'auteur, ce qui cause en elle un sentiment de jalousie jusqu'alors inconnu.
Elle ne peut trahir un mari à qui elle a juré fidélité, qu'elle respecte profondément et à qui elle pense avouer son embrasement coupable. Une retenue et des scrupules qui font exception parmi les nombreuses intrigues amoureuses de la cour d'Henri II.
La morale intérieure
La Princesse de Clèves vit en effet un combat moral intérieur, celui du choix entre la vertu ou la passion, le devoir ou l'amour. Madame de Chartres, qui comprend l'amour de sa fille pour le duc de Nemours, l'encourage à se retirer du monde pour ne pas s'exposer à la faute.
Avec Catherine Corradino, redécouvrons La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, en évoquant la polémique qui fit rage dans les salons littéraires lors de sa sortie. Il était alors reproché à l'auteur de s'être inspirée de faits « vrais » sans chercher à coller aux conventions du réel.
La cour, hypocrisie et apparences
« Si vous jugez sur les apparences en ce lieu-ci, vous serez souvent trompée : ce qui paraît n'est presque jamais la vérité. » La cour sera donc presque systématiquement présentée, dans le roman, comme le lieu de la dissimulation et de la duplicité.
C'est la morale qui dicte ses choix. Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
Elle meurt en couches à l'âge de 27 ans, en mettant au monde un neuvième enfant. C'est lors de ses fiançailles que, dans le roman de Mme de La Fayette, Madame de Clèves rencontre le duc de Nemours.
La tension dramatique du roman se noue alors : la future princesse aura-t-elle suffisamment de ressources pour résister aux tentations de la Cour ? Suivra-t-elle l'éducation moraliste de sa mère une fois soumise aux dangers de la galanterie de la Cour ?
Charmée, la princesse de Clèves en tombe amoureuse. Dévasté par cette nouvelle, le prince de Clèves meurt de chagrin. Au beau milieu d'une situation délicate, la princesse de Clèves se retrouve en plein cœur d'un dilemme moral. La jeune femme hésite alors entre son amour pour le duc et ses remords pour le prince.
Synopsis. Xiao Aiai a surpris son petit ami qui l'avait trompé le même jour sa mère est décédée. Elle a juré qu'elle deviendrait une femme innocente aux yeux des hommes qui en fait ne fait que les séduire.
Des sentiments d'amour, de vertu, de désir, de jalousie, et de renoncement. Le sentiment principal étant bien sûr l'amour, omniprésent dans le roman. En effet, tous les personnages sont amoureux ou du moins courtisés.
On sait, grâce au titre du roman, qu'elle deviendra "princesse de Clèves". Mais le passage montre aussi que la jeune femme est fragile. Elle est très jeune, innocente. Elle ne connaît pas bien la cour.
Elle conseille de faire un rapprochement avec "La carte du tendre", de madame de Scudéry. Différentes étapes de la vie amoureuses y sont représentées, sous la forme de villages et de chemins, sur une carte géographique.
Parce que c'est un roman historique et que c'est un genre qui me plaît :j'aime l'Histoire, la petite histoire celle des passions et la grande Histoire , celle des alliances politiques et des chroniques de la royauté ; Ce ce roman m'a plu car il contient justement ce mélange entre les deux dimensions de l'histoire des ...
Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour serait illégitime, puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir elle se retire de la cour, et avoue sa passion à son mari. Celui-ci meurt de chagrin. Elle décide alors de se retirer dans un couvent.
La Princesse décide de ne pas aller au bal du Maréchal sous prétexte que celui-ci l'aime et veut en faire sa maîtresse (en réalité, elle ne veut pas y aller parce que Nemours n'y sera pas). Elle feint d'être malade.
Quelque chose que tu peux mentionner à l'oral : La structure de cette œuvre est conçue comme celle d'une tragédie classique. L'action est très resserrée, l'histoire se déroule sur une seule année : de l'automne 1558 à l'automne 1559. La cour des Valois y est décrite comme un lieu de dissimulations et de dangers.
Il s'agit donc de mesurer en quoi la dissimulation est au cœur du comportement des courtisans de la cour des Valois, mais aussi de montrer comment l'opacité des relations permet sans doute de dévoiler, voire de faire éclater la vérité.
De même, Mme de Chartres conseille à sa fille d'avoir « une extrême défiance de soi-même », c'est-à-dire de se méfier des sentiments inconvenants qu'elle pourrait avoir pour un autre que son mari. Cela suggère qu'elle luttera, telle une héroïne tragique, tout au long du roman contre ses propres sentiments.
Elle a le pouvoir du fait de son rang social et de sa beauté. Et plus l'histoire avance, plus elle est amenée à prendre seule des décisions du fait de la mort de sa mère et de la difficulté que son mari a à la guider, comme elle le lui demande, parce qu'il est jaloux.
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
Le prince de Clèves, qui apprend cet amour secret, en meurt de chagrin. Bouleversée par ce décès dont elle se sent responsable, la princesse de Clèves renonce à la cour et à l'amour du duc de Nemours, au profit d'une retraite religieuse où elle meurt.
M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse.