La Princesse décide de ne pas aller au bal du Maréchal sous prétexte que celui-ci l'aime et veut en faire sa maîtresse (en réalité, elle ne veut pas y aller parce que Nemours n'y sera pas). Elle feint d'être malade.
Mais en entendant du bruit, la princesse se réfugie dans un autre endroit du château. Nemours décide d'attendre, jusqu'à la nuit suivante. L'espion de M. de Clèves lui a rapporté la présence du duc de Nemours auprès de la princesse.
Elle avance principalement deux arguments : la crainte de ne plus être aimée (et la souffrance que cela lui causerait) ; le devoir de respecter son défunt mari (mort d'avoir cru qu'elle lui était infidèle).
Le prince de Clèves tombe amoureux d'elle, mais ce sentiment n'est pas partagé. Ils se marient. Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour est illégitime puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir, elle se retire de la cour et avoue sa passion à son mari.
Elle a le pouvoir du fait de son rang social et de sa beauté. Et plus l'histoire avance, plus elle est amenée à prendre seule des décisions du fait de la mort de sa mère et de la difficulté que son mari a à la guider, comme elle le lui demande, parce qu'il est jaloux.
Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres. Celle-ci a consacré sa vie à l'éducation de sa fille, en particulier à sa formation morale.
Avec Catherine Corradino, redécouvrons La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, en évoquant la polémique qui fit rage dans les salons littéraires lors de sa sortie. Il était alors reproché à l'auteur de s'être inspirée de faits « vrais » sans chercher à coller aux conventions du réel.
Les deux personnages sont encore là, mais loin de la cour. À la sociabilité affichée du début s'oppose la retraite dans l'austérité, le silence puis la mort. Après une grave maladie la princesse décide de ne jamais revenir « dans les lieux où était ce qu'elle avait aimé » et se retire dans une maison religieuse.
Mme de Clèves entend rester fidèle à son mari et combattre la passion qu'elle éprouve pour le duc de Nemours. A cet effet, elle s'est retirée à la campagne, dans son château de Coulommiers, pour éviter toute rencontre avec M. de Nemours.
Le prince de Clèves, qui apprend cet amour secret, en meurt de chagrin. Bouleversée par ce décès dont elle se sent responsable, la princesse de Clèves renonce à la cour et à l'amour du duc de Nemours, au profit d'une retraite religieuse où elle meurt.
Consternée des marques de jalousie et de passion qu'elle a involontairement données à Nemours, elle se sent compromise à ses propres yeux, traîtresse à son mari et « honteuse de paraître si peu digne d'estime aux yeux même de son amant » (346).
Nemours ou l'exclusion du mariage-passion
Parfois tenté par une stratégie galante, il considère pourtant le mari de celle qu'il aime comme un rival et fait preuve de mesquinerie, lui le chevaleresque seigneur, pour le discréditer aux yeux de sa femme et va même jusqu'à espérer la mort du rival.
Cette vertu sauvegardée, elle en témoigne dans les raisons qui viennent justifier son aveu : elle souligne d'abord « l'innocence de sa conduite et de ses sentiments », ce qui lui ôte toute culpabilité et rend l'aveu possible. elle veut rester une épouse digne : « me conserver digne d'être à vous »
A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu'elle éprouve pour un autre homme. Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
La princesse sécurise son repos final en se mettant hors de portée des événements aléatoires qui l'ont tourmentée au cours de l'intrigue. Dès que le hasard ne peut plus l'atteindre, le récit se relâche et raconte immédiatement sa mort en moins d'une phrase.
Ayant perdu le soutien de sa mère, et afin d'éviter M. de Nemours, qu'elle ne peut s'empêcher d'estimer, Mme de Clèves décide de se retirer à la campagne. M. de Clèves reste à Paris, car il doit consoler l'un de ses amis, M. de Sancerre.
M. de Nemours s'est enfui dans la forêt et se rend compte que cet aveu lui enlève tout espoir de conquérir celle qu'il aime. Il éprouve pourtant une certaine fierté d'aimer et d'être aimé d'une femme si noble. Il commet surtout l'imprudence de raconter au Vidame de Chartres, l'histoire qu'il vient de vivre.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
À l'inverse, la petite histoire peut influer sur la grande, puisque l'affaire de la lettre perdue par le vidame de Chartres nous est présentée comme la cause de la haine de la reine pour la reine dauphine Marie Stuart, haine qui contraindra plus tard cette dernière à retourner dans son Ecosse natale, où elle périra.
Le conflit entre la raison et la passion
La Princesse se retrouve face à face à ce conflit: elle aime un homme qu'elle n'a pas le droit d'aimer à cause de raison raisonnable et comme les traditions du XVII siècle l'exigent, elle maitrise ses passions en faveur de la raison.
La tension dramatique du roman se noue alors : la future princesse aura-t-elle suffisamment de ressources pour résister aux tentations de la Cour ? Suivra-t-elle l'éducation moraliste de sa mère une fois soumise aux dangers de la galanterie de la Cour ?
Charmée, la princesse de Clèves en tombe amoureuse. Dévasté par cette nouvelle, le prince de Clèves meurt de chagrin. Au beau milieu d'une situation délicate, la princesse de Clèves se retrouve en plein cœur d'un dilemme moral. La jeune femme hésite alors entre son amour pour le duc et ses remords pour le prince.
Après avoir perdu sa mère, et afin d'éviter le Duc qu'elle aime, elle décide de partir à la campagne seule, car son mari doit reter à Paris. Madame de Clèves rentre à Paris, mais se rend compte qu'elle aime toujours le Duc de Nemours, elle veut s'enfuir de nouveau, mais son mari ne proteste.
En effet, tous ses personnages n'ont pas réellement existé, ou alors leur existence historique ne correspond pas tout à fait à celle de leur double fictif. C'est bien évidemment le cas des protagonistes du roman que sont le duc de Nemours, le prince de Clèves et la princesse de Clèves.
Synopsis. Xiao Aiai a surpris son petit ami qui l'avait trompé le même jour sa mère est décédée. Elle a juré qu'elle deviendrait une femme innocente aux yeux des hommes qui en fait ne fait que les séduire.