La quinte est le nom d'un intervalle de 5 notes. On parle de quinte « juste » lorsque les notes qui la constituent sont « altérées » de la même manière (l'altération est un signe qui modifie la hauteur de son, comme le dièse, le bécarre ou le bémol).
Les intervalles sont déterminés par rapport au premier degré de la gamme, c'est-à-dire do. Par exemple, l'intervalle entre do et fa est identique en majeur comme en mineur. L'intervalle entre do et fa est une quarte, car il y a 4 notes pour aller de do à fa. C'est donc une quarte juste.
En théorie de la musique, la quinte juste est un intervalle qui comporte sept demi-tons (trois tons et un demi-ton). La quinte juste nécessite que : L'intervalle soit un intervalle de quinte (5 noms de notes entre la première et la dernière) L'intervalle comporte 7 demi-tons (3,5 tons)
1. Intervalle produit, dans la gamme diatonique, entre deux notes distantes de 5 degrés, départ et arrivée inclus.
Puisque nous regardons ici le cycle des quintes, votre quinte parfaite se trouvera donc à un pas de distance (dans le sens des aiguilles d'une montre) de votre fondamentale. Exemple : la quinte parfaite de C est G, à un pas de C sur votre cycle. Vous connaissez donc 2 notes de votre accord de C majeur : C et G.
Le découpage de l'octave en 12 intervalles est mathématiquement optimal : il permet une quinte la plus juste possible, dans un format compact, et dans un tempérament égal (avec des intervalles égaux).
Le cycle des quintes est infini, c'est-à-dire qu'il ne boucle pas parfaitement sur une note de départ : car une puissance de 3 ne pourra jamais être égale à une puissance de 2.
Dans l'échelle diatonique naturelle — c'est-à-dire sans altérations —, le demi-ton diatonique existe d'une part entre les notes mi et fa, d'autre part entre les notes si et do ; les autres intervalles conjoints sont des tons. Le demi-ton diatonique a une fonction attractive.
La gamme diatonique est incomplète
Étymologiquement, diatonique signifie dans le ton, ou à travers le ton. La gamme diatonique est donc la gamme qui contient les notes naturellement présentes dans les harmoniques de la note de départ.
Le demi-ton est l'intervalle le plus petit pouvant séparer deux notes conjointes. le demi-ton chromatique sépare deux notes portant le même nom, mais dont l'une est altérée. EX : do et do dièse ou bien la et la bémol. le demi-ton diatonique sépare deux notes voisines de noms différents.
Prends une note sur le cercle extérieur et pour trouver la quinte, il suffit de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre et de prendre la note juste à côté. Par exemple, quelle est la quinte de Do (C) ? c'est le Sol (G); la quinte de Fa#? c'est le Ré bémol.
La gamme tempérée permet les modulations à l'infini — c'est d'ailleurs la raison de son adoption générale. Elle uniformise les demi-tons, diatoniques ou chromatiques (cette propriété ne transparaît pas dans la notation musicale - voir les articles relatifs au solfège).
1. Intervalle consonant entre deux notes séparées par 8 degrés dans l'échelle diatonique. 2. Huitième degré de l'échelle diatonique.
La quinte est l'intervalle entre deux fréquences de rapport 3/2. Pour construire sa gamme, il a pris la quinte de la note de départ de sa gamme, il a obtenu une fréquence donc une note, puis il a pris la quinte de la quinte de la note de départ et ainsi de suite 12 fois pour obtenir les 12 notes de sa gamme.
En effet, l'accord de Do Majeur utilise le Do, le Mi (sa tierce) et le Sol (une tierce majeur au-dessus du mi). La tierce est certainement l'intervalle le plus important de la musique occidentale car c'est grâce à cet intervalle entre deux notes qu'on détermine si un accord est majeur ou mineur.
Par définition l'unisson est un intervalle composé de 2 notes de même hauteur (DO - DO), donc l'unisson ne peut être que juste. Pour DO - DO♯ par exemple on le nommera 1/2 ton chromatique, mais qu'en est-il par exemple pour l'intervalle DO - DO♯♯ (DO - DO double dièse) ou bien DO - DO♭♭ (DO - DO double bémol) ?
C'est à un moine toscan, le musicien Guido d'Arezzo (995–1050), que l'on doit les noms des notes de la gamme que nous utilisons aujourd'hui. Elles ont été pensées selon un chant religieux, l'hymne à St Jean-Baptiste. Pour le créer, le moine il a utilisé les initiales des sept phrases de cette chanson.
Histoire. Les douze notes de l'échelle chromatique trouvent leur origine dans le cycle des quintes et l'accord pythagoricien. Les travaux de Marin Mersenne ont cherché à trouver une progression naturelle entre les notes.
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si. Elles correspondent aux harmoniques naturels lorsque la note do est jouée.
Parce que les dièses et les bémols servent à diviser les notes voisines séparées par un ton en deux demi-tons et qu'il n'y a qu'un demi-ton entre le Mi et le Fa et entre le Si et le Do (il n'y a donc pas de touche noire entre les notes Mi-Fa et Si-Do).
En solfège, le ton correspond à la seconde majeure. -fa, etc. Le ton est le complémentaire de la quarte pour former une quinte (voir l'article gammes et tempéraments). Traduit en addition d'intervalles, on posera : une quarte plus un ton valent une quinte.
La tonalité de do majeur (ut majeur) se développe en partant de la note tonique do ou ut (surtout utilisé dans le langage théorique). Elle est appelée C major en anglais et C-Dur dans l'Europe centrale.
Pour qu'un son pur de fréquence 1000 Hz soit perceptible par l'oreille humaine, il faut qu'il soit au dessus de 0 dB. A cette même fréquence, 120 dB est le niveau d'intensité acoustique le plus fort qui puisse être supporté par l'oreille humaine.
Cette quinte, appelée la quinte du loup parce qu'elle rappelle le hurlement du loup, n'est pas consonante avec les autres (elle sonne faux). L'écart entre la quinte du loup et les autres quintes est appelé comma pythagoricien (représenté en rouge ci-dessous).
Pythagore fut donc le premier à établir les quatre consonances fondamentales de la gamme musicale que sont l'unisson (de rapport 1/1), l'octave (1/2), la quinte (2/3) et la quarte (3/4).