Essaimer, c'est le modèle naturel de reproduction des colonies : la reine, accompagnée des butineuses (l'essaim) quitte la ruche pour reconstruire un nouvel habitat ailleurs. C'est un processus bénéfique qui permet la régénération et la multiplication de leur population.
L'essaimage est un phénomène observé dans les ruches d'abeilles, quand la reine et une partie des abeilles (l'essaim) quittent la ruche pour former une nouvelle colonie.
« Une partie des abeilles quittent leur ruche lorsqu'elle est trop peuplée, au printemps. Cela s'appelle l'“essaimage”. C'est ainsi que les abeilles se dispersent (se “répandent”) dans la nature. » Pondre.
Pour appâter les abeilles, il est conseillé d'enduire les cadres de votre ruche d'eau miellée ou d'un mélange de cire et de propolis. Vous pouvez également utiliser de l'attrape-essaim, qui peut se révéler très efficace. Pour cela, frottez cette pommade attractive ou enduisez de spray, l'intérieur de la ruche.
Nous nous réjouissons du retour des abeilles en France, mais le constat est alarmant, chaque année elles reviennent de plus en plus tôt : En 1989 : la migration avait lieu à la mi-mai. En 2019 : la migration a eu lieu fin mars.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.
Ouvrir les ruches lorsque la température extérieure est supérieure à 15° en particulier lors de la période d'élevage du couvain pour éviter son refroidissement ou une perturbation de la grappe d'abeilles.
Savoir si une colonie est forte ou faible est nécessaire pour orienter la conduite du rucher selon que l'on vise la production du miel, la production d'essaims, que l'on propose ses colonies à la pollinisation. Le premier indicateur est au trou de vol, on y voit l'abondance des butineuses.
Le plus simple pour trouver la reine est de regarder les cadres et plus attentivement ceux avec de la ponte. Il ne faut pas utiliser trop de fumée. C'est très rapide quand on a l'habitude et encore plus quand la reine est marquée. Plus nous avons une image mentale des reines plus la recherche sera rapide.
Cherchez les signes de la présence d'une reine. Dans la zone du couvain, si vous voyez des œufs – un par cellule, collé au fond de la cellule – une reine a été présente au cours des 3 derniers jours. Si vous voyez également d'autres stades de couvain dans la ruche, il est fort probable que votre reine soit présente.
Des ressources insuffisantes peuvent pousser une colonie, ou une partie, à déserter la ruche. Si la ruche ne contient pas assez de miel et de pollen lorsque l'hiver arrive, la colonie n'aura pas assez de ressources pour survivre à l'hiver.
Pesticides, perte de l'habitat, déclin de la diversité alimentaire, agents pathogènes et prédateurs redoutables…, les facteurs responsables de la disparition des abeilles sont multiples.
Les problèmes de l'apiculture
Nous savons aujourd'hui que les abeilles meurent principalement à cause du varroa, des carences en nourriture du à la disparition des haies ou encore au réchauffement climatique, aux frelons asiatique ou encore aux pesticides.
C'est au cours de la saison hivernale que les abeilles mangent le miel stocké dans les alvéoles de la ruche. Elles ont pris soin de produire la quantité de miel suffisante pour toute la colonie en attendant le printemps. Les abeilles ne meurent jamais de froid mais peuvent mourir de faim.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Le chant est le plus souvent émis par la première reine vierge éclose pour annoncer sa présence à la colonie. S'il y a d'autres cellules royales prêtes à éclore dans la ruche, les autres reines vierges – souvent empêchées d'éclore par les ouvrières – peuvent y répondre de l'intérieur de leur cellule.
Code couleur pour marquage des reines :
2022 Jaune. 2023 Rouge. 2024 Vert.
Une visite régulière des ruches permet de détecter un essaimage imminent. La période d'essaimage se situe en général à la fin du printemps ou au début de l'été. A cette période, le couvain s'étoffe et la colonie peut avoir besoin de plus de place pour se développer.
Reconnaitre les signes d'un essaimage imminent
Des “amusettes”, c'est-à-dire des cellules royales vides à parois très fines, sont visibles en abondance sur les cadres. La surface de couvain ouvert est plus importante que celle du couvain fermé. La reine est bloquée pour la ponte par manque de place.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Dans la zone du couvain, si vous voyez des œufs - un par cellule, collé au fond de la cellule - une reine fécondée a été présente au cours des 3 derniers jours. Si vous voyez également d'autres stades de couvain dans la ruche, il est fort probable que votre reine buckfast soit présente.
Ouvrir une ruche au printemps. La visite de printemps s'effectuera en février ou mars, lors d'une belle journée. Ce sera la première visite après une longue période d'hivernage. L'idéal pour ouvrir une ruche sans risquer de refroidir le couvain est une température extérieure de 15 °C.
Printemps 2021
Le saviez-vous ? Une abeille ne peut pas voler sous la pluie. Les abeilles ne sortent pas non plus lorsqu'il fait en dessous de 11°C. Hors le printemps est la période la plus importante pour les colonies d'abeilles.
Leur présence décroit au cours de l'après-midi, et de façon particulièrement forte à partir de deux heures avant le coucher du soleil, avant de disparaître complètement au coucher du soleil.
Nous savons ainsi aujourd'hui que la température doit être en permanence maintenue entre 34°C et 35°C, et l'humidité relative entre 50 et 70%.