En effet, elle a cru en parallèle de l'essor des firmes multinationales. Le besoin s'est fait ressentir d'imposer des limites à des sociétés qui sont devenues aussi puissantes que des états, et même parfois plus puissantes et influentes que certains.
La RSE est donc un vecteur de marque employeur. Elle favorise la fierté d'appartenance. La démarche contribue également à l'amélioration des conditions de travail. Intégrer les principes de Responsabilité Sociétale au centre de la stratégie et des pratiques de l'entreprise est donc un gage de pérennité.
La RSE constitue une remise en cause du profit comme vocation unique de l'entreprise, celle-ci doit se préoccuper de son environnement économique au sens large. La RSE suppose en effet de s'intéresser à trois grands types de facteurs : ceux environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Ce sont aussi les lignes directrices de l'OCDE à l'attention des entreprises multinationales en 1976 puis la déclaration tripartite de l'OIT sur les entreprises multinationales et leur politique sociale en 1977 qui ont permis de lancer le concept de la RSE. Bernard Saincy affirme lui que l'origine de la RSE est ...
C'est la norme ISO 26000 qui définit le périmètre de la mise en place de la RSE : pour encadrer de manière précise ce que recouvre cette notion, il convient de se référer à une norme reconnue au niveau international.
Le concept de RSE apparaît pour la première fois (1953)
Howard Bowen utilise cette notion dans l'ouvrage The Social Responsabilities of the Businessman.
Cette obligation, inscrite dans l'article 1833 du Code civil, concerne toutes les sociétés. C'est une manière pour le législateur d'inciter plus d'entreprises à entamer des démarches RSE.
La mise en place du CSE (Comité social et économique) s'est déroulée progressivement. En effet, institué par les ordonnances Macron en date du 22 septembre 2017, le CSE est venu remplacer les anciennes instances représentatives du personnel : le comité d'entreprise, les délégués du personnel et le CHSCT.
Principalement destinée aux grandes entreprises, la RSE est définie selon la norme ISO 26 000, un consensus international de responsabilité sociétale. Depuis la loi « NRE » de 2001 sur les nouvelles régulations économiques et la loi « Grenelle II » de 2010, la Responsabilité Sociétale des Entreprises a fait du chemin.
Elle concerne trois domaines : environnemental, social et sociétal. Cette dernière sphère s'intéresse aux relations de l'entreprise avec ses partenaires, notamment commerciaux, vues sous l'angle du développement durable.
Les employeurs leur paraissant les plus engagés en matière de RSE sont Decathlon, BlaBlaCar et Carrefour [voir ci-dessous]. Juste derrière, on retrouve d'autres grands noms français : EDF, SNCF, Airbus, ainsi que la licorne Doctolib. Le Top 10 s'achève avec Engie, Crédit Agricole et BNP Paribas.
La RSE comporte un volet social important qui se traduit par des objectifs en matière de conditions de travail, de bien-être et de motivation des collaborateurs. Les actions mises en place visent à favoriser la qualité de vie au travail, à encourager le dialogue dans un cadre de travail serein.
Les entreprises peuvent manquer de vision stratégique en ce qui concerne les objectifs RSE. Ce sont donc les objectifs commerciaux qui sont mis en avant. La performance financière des entreprises se mesure rapidement, alors que les démarches RSE mettent du temps à produire des résultats.
Réduction des Coûts
Les pratiques durables adoptées dans le cadre de la RSE optimisent l'utilisation des ressources, réduisent la consommation d'énergie et minimisent la production de déchets, contribuant ainsi à une diminution des coûts opérationnels.
Donc en un sens, toutes les entreprises sont concernées par la RSE ; certaines en font d'ailleurs sans doute déjà dans le cadre de leurs activités, sans l'avoir clairement identifié comme une pratique RSE.
La RSE se décline en fonction de la vision et de la personnalité du dirigeant. Par ailleurs, la vision du chef d'entreprise va également avoir un impact sur la manière dont la politique RSE peut être déclinée. Chaque chef d'entreprise n'est pas doté du même intérêt et de la même sensibilité aux enjeux de la RSE.
L'engagement en RSE renforce la marque employeur. En effet, L'ISO 26000 considère les relations et les conditions de travail comme une question centrale de la RSE. En créant un environnement de travail épanouissant pour les collaborateurs, une entreprise responsable améliore sa qualité de vie au travail.
En effet, le concept de RSE recouvre les valeurs défendues par les établissements publics de santé et médico- sociaux que sont l'humanisme, l'accessibilité, la solidarité, l'universalité et l'égalité. Les établissements publics de santé et médico-sociaux sont des acteurs économiques et sociaux au cœur des territoires.
Pilier social : le bien être des employés
Assurer le bien être des employés est fondamental. Cela permet d'améliorer la qualité de vie et la santé au travail et donc la productivité. La dimension sociale concerne donc les conditions de travail (inégalités sociales, salariales, etc.)
La gouvernance RSE exige une transparence accrue dans la communication des informations relatives à la performance sociale et environnementale de l'entreprise. Cela permet aux parties prenantes d'évaluer les actions et les résultats de l'entreprise et d'assurer une reddition de comptes adéquate.