L'annexion de la Crimée permet donc à la Russie des économies considérables de même qu'un renforcement de son dispositif sur la mer Noire, et ce par la révision du programme de Novorossiisk qui n'aura plus à assurer seul la réalisation des objectifs russes puisque la Russie disposera en définitive de deux bases à haut ...
Le 19 février 1954 , Nikita Khrouchtchev, Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique et dont l'Ukraine était la patrie d'adoption, rattache l'oblast de Crimée (à l'exception de Sébastopol) à la République socialiste soviétique d'Ukraine (RSSU) à l'occasion du 300e anniversaire de la ...
La Crimée (en tatar de Crimée : Qırım signifiant « ma colline » [qır « colline », ım « ma »], en russe : Крым / Krym, en ukrainien : Крим / Krym) est une péninsule située dans le Sud de l'Ukraine et à l'ouest du kraï de Krasnodar en Russie, qui s'avance dans la mer Noire.
La république de Crimée est un sujet de la fédération de Russie depuis le référendum d'annexion conduit par les forces d'occupation russes en 2014.
« Le décret du Præsidium du Soviet suprême de l'URSS transfère l'oblast de Crimée de la république de Russie à la république d'Ukraine en prenant en compte le caractère intégral de l'économie, la proximité territoriale et les liens économiques étroits unissant l'oblast de Crimée et la république d'Ukraine et approuve ...
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Terre de passage de nombreux conquérants, la Crimée était russe depuis 1783. Rattachée à la République socialiste soviétique d'Ukraine en 1954, elle demeura une région de l'Ukraine quand celle-ci est devenue un État indépendant en 1991, au moment de l'effondrement de l'URSS.
Le 12 août 2008, les Abkhazes lancent également une offensive contre les troupes géorgiennes dans la région des Gorges de Kodori. Quatorze jours après le début des hostilités, la Russie reconnaît l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Moscou retire alors ses soldats du reste du territoire géorgien.
La péninsule était essentielle pour que cette stratégie fonctionne ; en effet, elle possède de vastes ressources pétrolières et gazières en mer Noire, qui représenteraient de 4 000 à 13 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel, selon les estimations.
politique : la majeure partie des régimes soviétiques européens s'effondrent. social : les soviétiques en ont assez de manquer de libertés. économique : la course à l'armement qui a opposé les USA à l'URSS dans les années 1960, 1970 et 1980 a notablement affaibli l'Union soviétique.
La Crimée est principalement habitée par 3 peuples différents : les Russes, les Ukrainiens et les Tatars de Crimée. Les Russes constitue la majorité de la population (près de 65% en 2014) et les Ukrainiens sont la seconde ethnie la plus présente (près de 15% en 2014).
La République soviétique d'Ukraine, proclamée en décembre 1917 à Kharkov, est liée à la Russie soviétique par un accord militaire et politique conclu en juin 1919. Reconnue par la Pologne au traité de Riga (mars 1921), elle adhère à l'Union soviétique en tant que république fédérée en décembre 1922.
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
Au niveau international, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Union européenne et de nombreux autres pays ont condamné la Russie, l'accusant d'intervenir militairement en Crimée et ainsi de violer le droit international et la souveraineté de l'Ukraine.
La plupart des facteurs qui expliquent l'intérêt de la Russie pour l'Ukraine sont bien connus. Mais en creusant un peu plus, on trouve un thème sous-jacent: la crainte que la Russie soit un jour absorbée par l'Asie. Appelons cela une "insécurité démographique".
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
La Géorgie estime que l'adhésion à l'OTAN est une garantie de stabilité pour la région en agissant comme un contrepoids à la Russie, qu'elle considère comme un voisin dangereux.
Comme outil de propagande
La lettre latine « Z » est abondamment utilisée par le gouvernement russe comme motif de propagande pro-guerre et a été reprise par des civils pro-Poutine comme symbole de soutien à l'invasion de l'Ukraine.
Histoire. La majorité des Ukrainiens sont chrétiens (principalement orthodoxes), tandis qu'une faible partie est musulmane, vivant principalement dans les régions méridionales du territoire, en particulier en Crimée.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
L'objectif est d'étrangler économiquement l'Ukraine, en lui coupant l'accès à la mer Noire. Il n'est pas impossible toutefois que la Russie s'arrête à la région de Donetsk, si la balance militaire tourne en sa défaveur.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).