Enfin, il ne faut pas oublier que la santé constitue elle-même une composante du capital humain : des individus en meilleure santé sont de fait plus productifs, s'adaptent mieux aux innovations technologiques et plus largement aux situations changeantes.
D'après une définition de l'Organisation mondiale de la Santé, le capital santé repose tout à la fois sur la santé physique, la santé mentale et la santé sociale. Soit ce postulat de départ : un individu en bonne santé est un individu plus performant au travail.
La théorie du capital humain
On considère que le capital humain est formé de trois éléments qui, ensemble, déterminent une certaine aptitude de l'individu à travailler : les compétences, les expériences, les savoirs.
La santé constitue aussi un ingrédient central du développement en ce qu'elle peut être considérée comme un investissement en capital humain, qui joue un rôle important aussi bien dans les modèles de croissance endogène que dans les théories néoclassiques appliquées à la santé (Schultz, 1961 ; Becker, 1962 ; Grossman, ...
Joseph Stiglitz [2] définit le capital humain comme « l'ensemble des compétences et de l'expérience accumulées qui ont pour effet de rendre les salariés plus productifs ».
Le capital humain, priorité numéro un
Le développement du capital humain joue un rôle déterminant pour mettre fin à l'extrême pauvreté et renforcer l'inclusion sociale. Pour cela, il faut investir dans la nutrition, les services de santé, une éducation de qualité, l'acquisition de compétences et l'accès aux emplois.
Le capital humain correspond à l'ensemble des connaissances et des compétences acquises par les individus tout au long de leur vie et à leur état de santé qui leur permettent de réaliser pleinement leur potentiel en devenant des membres productifs de la société.
Or, comme le veut le dicton, « la santé est la plus grande des richesses », car seules les personnes en bonne santé peuvent contribuer à l'accroissement de la productivité qui, à son tour, améliore les résultats économiques et concourt au développement durable d'une nation.
La santé a de nombreux visages
Il existe de nombreux types d'objectifs de santé. Parfois, le résultat visé porte sur le long terme: l'allongement de l'espérance de vie ou la réduction de la mortalité.
Sous l'angle économique, la santé est un facteur de capital humain et donc un moteur de développement économique. l'élévation du niveau de vie. Par ailleurs, En outre, les dimensions sociales du développement commencent à attirer de plus en plus l'attention de ceux qui jouent un rôle en économie.
Pour booster la productivité travaillez sur l'humain, analysez les différents facteurs qui influent sur les conditions de travail de vos salariés. Mettre en place un audit, si besoin un plan de formation pour permettre aux employés d'améliorer leur performance tout en répondant aux objectifs de l'entreprise.
Indéniablement, la gestion du capital humain génère un bénéfice économique de taille et accroît la valeur de l'entreprise. En effet, la croissance économique dépend de l'ensemble des talents des collaborateurs composant une entreprise.
Ainsi, en investissant dans les études et la formation, les individus augmentent leur « capital humain », en l'occurrence leurs aptitudes et connaissances, ce qui leur permet d'occuper des emplois plus rémunérateurs.
Quels facteurs externes altèrent le « capital santé » ? La pratique d'une activité sportive. La consommation régulière d'alcool. Le travail dans un milieu bruyant.
Notre Capital santé décroît plus ou moins vite à partir de notre entrée dans l'âge adulte (18-20 ans). Cette décroissance est liée à notre patrimoine génétique, à notre mode de vie, à notre environnement. La génétique représente environ 30 % de l'ensemble d'après toutes les dernières études.
Les relations entre la croissance et les progrès en matière de santé font l'objet d'une controverse à la fois théorique et empirique entre les économistes. On observe assez naturellement qu'il y a une corrélation entre les niveaux de vie, tels que mesurés par le PIB en parité de pouvoir d'achat et les niveaux de santé.
Ses différentes fonctions comprennent la surveillance de l'état de santé, la promotion de la santé et du bien-être, la prévention des maladies et traumatismes ainsi que la protection de la santé des personnes et des populations contre les risques biologiques, environnementaux et liés au travail[2].
L'économie de la santé est une branche des sciences économiques qui étudie le secteur de la santé, producteur de biens et services répondant à des besoins. L'État et les organismes de protection sociale exercent des contrôles sur ce secteur.
En revanche, comme l'indique le projet de programme d'action établi par l'OMS, une bonne infrastructure de santé contribue à la hausse des taux de productivité, de l'investissement et de l'épargne, de scolarisation et de formation ainsi que des taux d'accroissement de la population.
Un système national de santé organise et régule simultanément deux types d'interventions publiques : tout d'abord, comme toute politique sociale, il met en œuvre des transferts de revenus, entre ménages, selon la richesse et l'état de santé, mais aussi entre ménages et producteurs de soins.
Pour avoir un retour sur investissement, l'entreprise doit se préoccuper de son capital humain. Investir dans l'humain, c'est prendre soin des hommes et des femmes qui composent cette organisation. Elle doit être attentive à la santé au travail, au climat social et au bien-être au travail.