Le savant croit en la vérité. Tel est donc le paradoxe, sinon la contradiction, de l'attitude scientifique. Elle prétend rejeter toute croyance et maintient cependant une croyance en la vérité. C'est au nom de cette croyance en la vérité que le savant abolit toutes ses autres croyances.
Les sciences sont nombreuses, les religions tout autant. Une découverte scientifique peut s'avérer problématique pour certaines religions, mais sans conséquence pour d'autres. Une science peut menacer des croyances religieuses, alors que d'autres sont ressenties comme anodines.
Attention au choc !
La science s'occupe de questions de fait, la religion de questions de valeur. Ce sont des « registres » différents. La religion s'occupe de questions « ultimes ».
Cependant, il est clair qu'aujourd'hui, le développement de la connaissance scientifique n'a pas supprimé la pensée religieuse.
Si elle est rationnelle, la science n'est cependant pas exempte de croyance, ce qui peut avoir un impact positif ou négatif sur l'acquisition des connaissances scientifiques et sur l'idée de la nature humaine.
La religion conduit l'homme au-delà de lui-même, en un itinéraire au cours duquel il se forge. ses fondements dans une référence universelle qui est indépendante de la volonté des hommes, autrement dit au sein d'une transcendance. Le monothéisme chrétien a ainsi édifié une montée progressive vers l'absolu.
La théologie est une science qui aborde les questions de la foi chrétienne. Les sciences des religions sont des sciences comparatives qui s'intéressent aux diverses religions.
Les rapports entre philosophie et religion ont longtemps été interprétés à travers le prisme de la sécularisation d'une part, des rapports entre foi et raison naturelle, d'autre part, que ce soit pour les opposer, ou pour intégrer l'une à l'autre.
Foi et science appartiennent à deux ordres de connaissance différents, qui ne sont ni interchangeables, ni superposables. La distinction des ordres de connais- sance et leur autonomie, déjà reconnues par le Concile Vatican I, ont été réaffirmées plus explicitement encore à Vatican II.
Citation de Louis Pasteur sur Dieu
Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
En science, il y a des méthodes, des techniques scientifiques qui s'interposent entre la savant et la nature, tandis que le philosophe a le problème en lui, il doit lui faire face pour pouvoir recréer sa propre vie selon ses exigences, les exigences de son esprit.
1. Fait de croire à l'existence de quelqu'un ou de quelque chose, à la vérité d'une doctrine, d'une thèse : La croyance en Dieu, aux fantômes. 2. Ce qu'on croit ; opinion professée en matière religieuse, philosophique, politique : Respecter toutes les croyances.
L'incompatibilité est le propre de ce qui ne peut coexister. Si la science et la religion sont incompatibles, cela signifie qu'elles ne peuvent s'accorder sur une question donnée et que si l'on adopte l'une, l'autre est nécessairement exclue.
La première communauté chrétienne est constituée par les premiers juifs de Jérusalem qui ont reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, puis par leurs successeurs au-delà de la ville sainte. Elle est dirigée d'abord par Pierre jusqu'en 44 puis par Jacques le Juste, « frère du Seigneur », jusqu'en 62.
Plus tard, Nietzsche, Freud, Marx ou encore Sartre et les existentialistes athés feront de la suppression de la religion et de l'idée de Dieu la condition sine qua non de la libération de l'homme, de son existence en tant que sujet plein.
La religion répond à un besoin social. Elle cherche à garantir une certaine paix sociale par la croyance en un être tout puissant qui édicte les lois des individus.
Les Pères de l'Église, nombreux tant dans le milieu grec que romain, écrivent de nombreux ouvrages qui constitueront la base du développement ultérieur de la théologie. Parmi les grandes figures de cette époque, on citera Clément d'Alexandrie, Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone, Tertullien et Justin de Naplouse.
La théologie est une science, affirme notamment Thomas d'Aquin (1224/25–1274), dans la mesure où elle déduit rigoureusement ses conclusions à partir de prémisses nécessairement vraies et immédiatement connues.
Cependant, selon Freud, les idées religieuses sont des illusions, des créations qui représentent la réalisation des désirs les plus anciens de l'humanité : protection et amour. Les hommes cèdent à l'illusion de l'existence objective de ce qu'ils ont produit.
C'est ainsi que l'idéologue est amené à préciser sa conception de la loi, de la nation, de l'Etat. Plus que la religion proprement dite, la violence surgit le plus souvent de la confrontation de plusieurs systèmes idéologiques incompatibles et - surtout - des intérêts matériels qui y sont impliqués.
Ainsi la religion a joué un rôle particulièrement important sur la progression, l'apprentissage et le dépassement de l'individu. En le conduisant à combattre son ignorance et les contraintes de son temps, on peut supposer qu'elle l'a amené d'une certaine manière à se rendre au-delà de lui-même.
Le scientisme est une position apparue au XIX e siècle selon laquelle la science expérimentale est la seule source fiable de savoir sur le monde, par opposition aux révélations religieuses, aux superstitions, aux traditions, et aux coutumes, également à toute autre forme de savoir.