La socialisation est différenciée selon le genre en raison de la construction sociale. Le genre s'accompagne souvent d'une multitude d'attentes sociales. Les enfants apprennent les attentes relatives à leur sexe dès la socialisation primaire (à travers leur famille et à l'école).
– La famille propose souvent des activités différentes aux petites filles et aux petits garçons. Les petites filles sont plus incitées à jouer à l'intérieur, par exemple à la poupée, à la dînette, alors que les petits garçons sont plus incités à jouer à l'extérieur avec un ballon, avec des armes, avec des soldats.
La socialisation différenciée selon le milieu social induit une inégale réussite scolaire. La réussite scolaire est corrélée à l'origine sociale : plus les enfants sont issus d'une origine sociale élevée dans la hiérarchie sociale, plus ils ont de chances de réussir scolairement.
La socialisation n'est pas identique pour tous les individus, elle dépend notamment du milieu social et du sexe. La socialisation est différente aussi selon le genre. Les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société.
Les différentes catégories sociales ne valorisent pas les mêmes normes et valeurs. Ces différences mènent à des comportements distincts, les enfants ayant acquis et intériorisé des normes et des valeurs propres à leur milieu social : on parle de reproduction sociale.
Une socialisation différenciée en fonction du milieu social. On oppose souvent la socialisation au sein des milieux populaires à celle des milieux aisés. Là encore, les normes et les valeurs sont pensées sur le mode de l'opposition reproduisant d'importantes inégalités.
La socialisation est différenciée selon le genre en raison de la construction sociale. Le genre s'accompagne souvent d'une multitude d'attentes sociales. Les enfants apprennent les attentes relatives à leur sexe dès la socialisation primaire (à travers leur famille et à l'école).
C'est à travers le processus de socialisation différenciée, ou socialisation de genre, que l'individu est amené à intérioriser les normes et les codes sociaux relatifs au masculin et au féminin, et que les identités sexuées des personnes des deux sexes se développent.
Le manque de temps ou la faible médiatisation du sport féminin peuvent expliquer la moindre pratique physique ou sportive des jeunes femmes. Les stéréotypes de genre contribuent à maintenir des différences dans le choix des disciplines.
Les filles expriment un sentiment de compétence plus élevé pour les métiers dits « féminins » (soin, social, éducation) alors que les garçons ont un sentiment de compétence plus élevé pour les métiers traditionnellement « masculins » (mécanicien, chauffeur, ingénieur) (Vouillot, 2010 ; Stevanovic, 2014).
Or, l'adoption du stéréotype féminin de douceur et de passivité place les femmes dans une position subordonnée aux hommes dont le stéréotype pousse plutôt à l'action et à la force, donc à l'exercice du pouvoir. C'est ainsi que la socialisation différenciée selon le genre mène à l'inégalité sociale.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Par socialisation primaire, l'enfant intériorise le monde qui l'entoure comme étant le monde en général.
La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation des normes et des valeurs. Les membres d'une société apprennent les règles de leurs milieux sociaux et culturels. Ils intègrent progressivement les normes et les valeurs dominantes de la société et les adaptent à leur personnalité.
Une trajectoire individuelle improbable correspond à des individus qui par rapport à leurs parents ont vécu un changement de milieu social, une rupture avec l'héritage culturel. Un synonyme du concept « trajectoire individuelle improbable » est le terme de transfuge de classe.
Il existe des inégalités entre les femmes et les hommes dans la pratique du sport. Les femmes pratiquent davantage le sport de manière encadrée ou en club, mais elles sont moins nombreuses à participer à des compétitions.
« Le premier est le temps et la charge mentale », explique Mathilde Castres, la présidente de l'association. « Les femmes sont les plus à même de s'occuper des enfants, et du coup à oublier leur pratique sportive. » Autre explication : le sentiment d'insécurité dans des rues isolées ou près des forêts.
M.B. Stéréotypes, dépassement de soi, organisation familiale... De nombreux éléments expliquent pourquoi les femmes n'ont pas les mêmes pratiques physiques ou sportives que les hommes, relève une étude de l'Insee...
En ce qui concerne les rôles de genre, leur existence se base sur les différences entre les sexes dans le comportement social. Les rôles de genres sont définis comme des attentes communes à propos de comportements et de qualités qui s'appliquent aux individus sur la base de leur sexe.
Le terme genre renvoie aux rôles, aux comportements, aux expressions et aux identités que la société construit pour les hommes, les femmes, les filles, les garçons et personnes de divers sexes et de genre.
Le genre est une construction sociale.
Le genre, au-delà d'être un concept, est aussi une composante de l'identité de chaque individu. Dans notre société, notre genre va nous être imposé à la naissance en fonction de notre sexe biologique [2].
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus. La socialisation permet donc à la fois de se sentir membre d'une société et de « faire société ».
La socialisation différenciée selon le milieu social induit une inégale réussite scolaire. La réussite scolaire est corrélée à l'origine sociale : plus les enfants sont issus d'une origine sociale élevée dans la hiérarchie sociale, plus ils ont de chances de réussir scolairement.