La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation des normes et des valeurs. Les membres d'une société apprennent les règles de leurs milieux sociaux et culturels. Ils intègrent progressivement les normes et les valeurs dominantes de la société et les adaptent à leur personnalité.
La socialisation est un processus continu, elle n'est jamais achevée. Il faut donc comprendre la socialisation à travers le cycle de vie. Certaines instances deviennent moins prédominantes (l'école), ou se transforment (la famille) ; d'autres interviennent plus tard (le monde professionnel).
La socialisation est donc un processus qui imprègne durablement l'individu puisque sa manière de percevoir le monde social en dépend ; il ne s'agit pas d'un phénomène univoque puisqu'il demeure sensiblement différent d'un milieu social à un autre.
Les instances de socialisation sont plurielles : La famille : c'est une instance de socialisation primaire, c'est par elle que les enfants apprennent à marcher, parler, s'habiller, à avoir des émotions, etc.
La socialisation des filles est par exemple tournée vers l'intérieur alors que celle des garçons est tournée vers l'extérieur. Les instances de socialisation, comme la famille, tolèrent davantage les sorties des enfants quand il s'agit de garçons.
Le processus de socialisation dure tout au long de la vie d'un individu : de sa naissance (et parfois même avant) jusqu'à sa mort.
Processus par lequel l'enfant intériorise les divers éléments de la culture environnante (valeurs, normes, codes symboliques et règles de conduite) et s'intègre dans la vie sociale.
La socialisation a lieu au contact des autres par l'imitation consciente et inconsciente. Elle se poursuit tout au long de la vie. Nous sommes d'abord socialisés par nos parents qui occupent une place précise dans la stratification sociale. Les classes ont des modes de vie différents.
Les objectifs de savoirs sont d'identifier et de caractériser les trois principales modalités du processus de socialisation : inculcation, imprégnation et interactions.
La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation des normes et des valeurs. Les membres d'une société apprennent les règles de leurs milieux sociaux et culturels.
La famille transmet à l'enfant, dès son plus jeune âge, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires (apprendre à manger « correctement » par exemple), mais aussi les valeurs et les normes qui l'aideront ensuite à développer des relations sociales. Elle joue donc un rôle important dans la socialisation.
La socialisation a deux fonctions principales : faire assimiler des modèles culturels à l'individu. adapter l'individu à son environnement social : il apprend à se comporter de la façon attendue en famille, au travail, à l'école.
La socialisation primaire est celle de l'enfance et de l'adolescence sur laquelle se construisent la personnalité et l'identité sociale. Elle se fait essentiellement avec la famille qui a un caractère omniprésent, avec la nourrice, la crèche, l'école, les amis, etc.
La socialisation, un processus d'intériorisation. Au cours de sa socialisation, l'individu acquiert peu à peu des valeurs et des normes qui lui sont transmises par son environnement, mais auxquelles il imprime sa marque personnelle, en fonction des événements qu'il est amené à vivre.
La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus. La socialisation permet donc à la fois de se sentir membre d'une société et de « faire société ».
La famille est l'instance de socialisation privilégiée, car la première rencontrée par l'individu : inculcation des valeurs et des croyances, apprentissage de la langue maternelle.
La socialisation est assurée par différentes instances parmi lesquelles on retrouve notamment la famille, l'école ou les groupes de pairs. Ces agents sont présents aussi bien lors de la socialisation primaire comme lors de la socialisation secondaire.
Dans l'approche durkheimienne, la socialisation est un processus par lequel la société attire à elle l'individu, à travers l'apprentissage méthodique de règles et de normes par les jeunes générations ; elle favorise et renforce l'homogénéité de la société.
La société c'est l'ensemble des rapports sociaux » (Piaget, 1932, id.). Or parmi ceux-ci, les deux types de rapports précédents (contrainte/coopération) sont fondamentalement différents pour Piaget, qui ne peut donc définir simplement la socialisation comme intégration — même active — à une société unifiée.
Selon Durkheim, est fait social toute manière de faire, de penser, fixée ou non, susceptible d'exercer sur l'individu une contrainte extérieure, ou bien encore, qui est générale dans l'étendue d'une société donnée tout en ayant une existence propre, indépendante de ses manifestations individuelle.
De même, la socialisation implique la prise en compte de ce que nous appellerons la personnalisation, c'est-à-dire le processus par lequel l'individu, dès l'enfance, non seulement participe à la construction de sa propre personnalité, dans le jeu complexe de multiples déterminations, mais est en mesure, tout au long de ...
Elle est, avec la famille, l'instance principale de socialisation. Elle a pour rôle de former des citoyens et d'assurer l'égalité des chances. L'école doit permettre à l'enfant de développer sa personnalité, de s'épanouir et de recevoir des influences autres que celles de sa famille.
Pour favoriser sa socialisation, les adultes qui accompagnent leur développement vont donc avoir à soutenir leur prise de conscience d'eux-mêmes, leur différenciation et leur prise en compte des autres… Le premier autre que le bébé rencontre est l'adulte qui prend soin de lui.
Les jeunes les moins diplômés, souvent sortis précocement de l'école se trouvent confrontés, avec les dispositifs d'insertion, à un système de représentations sociales et à un ensemble de pratiques qui peuvent limiter l'accès à l'expérience de travail directe et les maintenir dans des activités de socialisation.