Tout d'abord, se sentir seul diminue les capacités de résilience, c'est-à-dire nos ressources internes pour faire face à un stress ou pour se remettre d'une maladie. Par ailleurs, le sentiment de solitude a également un effet délétère sur la qualité du sommeil et favorise les risques de dépression.
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
La peur de la solitude est liée à l'angoisse de l'abandon et le sentiment de danger sans personne pour intervenir. La peur trouve souvent sa source dans un traumatisme passé : des parents absents ou distants ; une agression subie par le passé.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
La solitude, au premier abord, on peut avoir envie de la fuir. On l'associe à l'exclusion, à l'isolement, au mal-être. Si elle est subie, la solitude peut être destructive, mais lorsqu'elle est choisie, elle peut être enrichissante, aider à grandir.
La solitude fait partie du développement, elle est intrinsèque à la condition humaine. Mais la solitude est aussi source de souffrances terribles. On n'en finit jamais de rencontrer sa propre solitude et de souffrir de sa solitude. La solitude doit continuellement être « apprivoisée » (Quinodoz, 1991).
La situation socio-professionnelle et le manque d'autonomie sont les principaux facteurs de la solitude. La vieillesse, le handicap, le chômage et les bas revenus sont des causes de la solitude.
C'est par le biais d'une écoute attentive, d'un dialogue et d'une relation de confiance que le sentiment de solitude pourra être vaincu. Bien sûr, parfois cela n'est pas suffisant. Une thérapie est alors nécessaire pour sortir d'un isolement profond.
Elle peut aussi être liée à des peurs objectives, à un traumatisme réel, même mineur (avoir été suivi par un inconnu dans un parking, harcelé au téléphone, importuné dans le métro, etc.). Une personne qui a été agressée aura peur que cela se reproduise et ne pourra rester seule.
Un moyen efficace de retrouver son indépendance et d'être en phase avec ses aspirations et ses envies. Aussi paradoxale que ce soit, la solitude est un moyen de mieux vivre avec les autres. En effet, pour lier des amitiés ou des relations de qualités avec les autres, il faut être en lien avec soi-même.
Les avantages de rester seul.
Être seul sans distraction vous donne la possibilité de vider votre esprit, de vous concentrer et de penser plus clairement. C'est l'occasion de revitaliser votre esprit et votre corps en même temps. " Avouons-le, les gens peuvent être assez distrayants.
En fait, passer du temps avec eux-mêmes est exactement ce qui les rend heureux. Ils se sentent plus en contact avec eux-mêmes et font de meilleures réflexions, ce qui les rend plus conscients des choses. C'est probablement pour cette raison qu'ils préfèrent être seuls.
Une étude australienne menée par la Swinburne University of Technology a démontré que le sentiment de solitude pourrait conduire à des problèmes plus graves de santé mentale comme la dépression, l'anxiété sociale ou la paranoïa.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.
Certaines personnes n'ont pas d'amis parce qu'elles manquent de confiance en elles. Les personnes timides, celles qui ont peur du rejet ou d'être jugées de façon négative ont tendance à éviter les contacts sociaux.
S'isoler fait partie de nos besoins physiques et mentaux.
Arguant que la solitude nous aide à réguler nos émotions et peut avoir un effet calmant qui nous prépare à mieux nous engager avec autrui, Thuy-vy Thi Nguyen et ses collègues assurent que «la solitude ne nuit pas vraiment à la vie sociale».
L'étude du phénomène de solitude a permis d'en dégager trois formes : vivre seul. e, être en situation d'isolement relationnel et ressentir un sentiment de solitude. Ces trois formes de solitude augmentent au sein de la population.
Ce sentiment de solitude se déclenche pour diverses causes : une période de chômage, des problèmes familiaux, une addiction aux réseaux sociaux, une rupture amoureuse, une maladie... Les raisons sont multiples et ne se ressemblent pas.
Les effets néfaste de l'isolement sur le cerveau
Il a été prouvé que l'isolement est aussi dangereux pour la santé que l'obésité, l'alcoolisme et le tabagisme [6]. En plus d'augmenter de 60 % le risque de démence ainsi que de régression cognitive, il est associé à des niveaux supérieurs de dépression et de suicide [7].
Le sentiment de solitude apparaît également sous la forme du sentiment d'absence d'autrui comme vecteur d'amour. Ce sentiment, qui s'exprime comme celui ne n'être aimé et désiré de personne, dans le manque d'estime de soi, touche au narcissisme secondaire du sujet.