A) Son sens est sa définition même. La vérité se définit par sa permanence et son universalité, et ne doit normalement pas se confondre avec la relativité et l'inconstance des opinions humaines. Elle est dite absolue : ce qui est vrai aujourd'hui le sera aussi demain, et le sera pour tous.….
Loin d'être absolue et éternelle, la vérité est relative et se modifie avec le temps. Elle n'est pas quelque chose de présent qu'il faudrait trouver ou une prise de conscience de quelque chose qui serait fixe ; elle est quelque chose qui doit être créé, en un processus dialectique sans fin.
Loin de toute certitude dogmatique ou d'un scepticisme sclérosant, la force de la vérité réside dans sa capacité créatrice et morale. Elle construit l'homme dans le temps même où il tente de l'approcher toujours plus près.
philo. Nous nous demandons peut on parler de vérité relatif , il semble que la vérité soit relative, si on considère que chaque personne possède des valeurs et des croyances qui lui sont propres. Alors, chaque individu aurait sa propre vérité.
En effet, dire la vérité nous exposerait à la colère de l'autre. Alors on a tendance à préférer cacher la vérité pour s'éviter tout risque de conflit. Il peut aussi il y avoir la peur de souffrir ou de faire souffrir l'autre en disant la vérité.
La vérité révélée peut dévoiler une position de vulnérabilité, une part de nous qui va nous dévaloriser aux yeux des autres, peut blesser son interlocuteur voire le trahir. Certains vont dénier le droit à d'autres de lui asséner des vérités par illégitimité : « Tu n'es personne pour me dire cela ! »
NÉGATEUR : Définition de NÉGATEUR.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
La vérité est une valeur morale au sens où la personne qui la respecte est alors elle-même un être moral. Dire la vérité demande un effort qui va à l'encontre de notre penchant à mentir pour notre intérêt personnel. Selon Kant, cet effort nous donne le statut d'être moral digne de respect.
« Être vrai, disait déjà Être et Temps, veut dire être-découvert », « Alêtheia, c'est l'étant dans le comment de son être-découvert ». Cela veut dire au fond que la vérité, avant tout énoncé consiste à se tenir devant la chose comme telle, en tant qu'elle-même.
Non seulement parce que la vérité est utile à la vie tandis que le mensonge est funeste et dangereux. Mais aussi parce que le choix de la vérité constitue une orientation éthique. La vérité, même partielle, même relative, même provisoire, est en effet un terrain d'entente entre les hommes.
La vérité formelle correspond aux sciences formelles. Et la vérité matérielle correspond aux sciences de la nature. La vérité matérielle est une correspondance avec la réalité.
La Vérité a permis à l'humain de sortir de l'ignorance et a été le moteur qui l'a conduit à la connaissance de soi est du monde qui l'entoure.
La vérité peut être considérée comme un jugement conforme à son objet, et possédant à ce titre une valeur universelle et absolue. C'est le cas d'une vérité scientifique.
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.
La vérité, nous l'avons vu, c'est l'ensemble des idées, le monde intelligible, dont le monde sensible est seulement l'ombre et la copie. Ce monde, il est donné au seul philosophe de le contempler par l'oeil de la raison.
Nietzsche ne recule devant aucune conséquence de son interprétation : « La vérité », elle aussi, est « un type d'erreur ». La vérité est une apparence, au même titre que l'œuvre d'art. Seulement, il ajoute : « sans laquelle une espèce d'êtres vivants ne saurait vivre ».
Elles se trouvent condensées dans une seule formule qui nous donne la définition aristotélicienne de la vérité, "Le vrai, c'est l'affirmation au sujet de ce qui est réellement composé ou la négation au sujet de ce qui est réellement séparé; le faux est la contradiction de cette affirmation et de cette négation" (Métaph ...
Ici, vérité s'oppose à fausseté, à hypocrisie, à dissimulation. Affirmation conforme à l'exactitude des faits (« dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité »). Ce qui est effectivement constaté ou éprouvé par un témoin. Dans ce sens, vérité s'oppose à mensonge ou à déformation.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.
Atteindre la vérité suppose des critères pour la séparer de ce qui n'est pas elle. Lorsque la vérité se reconnaît d'elle-même, ce critère est l'évidence. Mais souvent la vérité est cachée. Dès lors, si elle n'est pas révélée comme dans la religion, elle doit être démontrée.
Mentir, c'est cacher sciemment la vérité que l'on connaît et que l'on pourrait dire : le mensonge met donc en cause l'idée même de vérité, et le comble du mensonge est de dire qu'il n'y a pas de vérité, qu'on ne peut pas la chercher ensemble, qu'il n'y a rien à chercher ou rien à contester, et cela, par un calcul même ...
Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges.
Le mythomane est typiquement fragile, hyperémotif, soumis à une forte dépendance au regard des autres et dont les facultés de l'imagination sont décuplées. Quel que soit son profil, il apparaît souvent la première victime de ses histoires imaginaires, qu'il peine à distinguer de la réalité.