Enclavée dans la zone soviétique, Berlin ne peut plus être ravitaillée ni par la route ni par le chemin de fer. Il s'agit ainsi pour les soviétiques d'affamer les habitants pour mettre en échec la reconstitution d'un Etat allemand dans les zones occupées par les troupes françaises, britanniques et américaines.
Le 24 juin 1948, en réponse à la décision des « occidentaux » de mettre en place une monnaie unique à l'intérieur de leur zone, le leader soviétique tente un coup de force et fait établir un blocus pour empêcher tout ravitaillement des quelque 2 millions de Berlinois vivant à l'ouest de la ville.
En 1945, à la fin de la guerre, l'Allemagne est dévastée et occupée : L'Allemagne capitule le 8 mai 1945 après la prise de Berlin par les soldats soviétiques. De nombreuses villes allemandes ont subi des dégâts considérables et Berlin est détruite à 40 %.
Le déclencheur de cette nouvelle crise est un ultimatum du chef de l'État soviétique et premier secrétaire du Parti Nikita S. Khrouchtchev, transmis aux Alliés le 27 novembre 1958. Il y dénonce de façon unilatérale l'ordre international instauré depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
— créer une zone démilitarisée à l'est de l'espace atlantique ; — empêcher la réunification des deux Allemagnes ; — renforcer le bloc oriental et le prestige de l'URSS. En intervenant à Berlin, les Soviétiques veulent montrer aux Européens de l'Est que les nations atlantiques ne peuvent rien pour eux.
Épisode emblématique de la guerre froide, le blocus de Berlin symbolisa alors la confrontation de 2 mondes : le bloc occidental, mené par les États-Unis, et le bloc soviétique, dirigé par ce que l'on appelait alors l'URSS.
La volonté d'agrandir le territoire allemand
L'invasion de l'Union soviétique fut motivée par la volonté allemande d'acquérir de l'"espace vital" (Lebensraum) que le peuple allemand pourrait coloniser, aux dépens des peuples russe, biélorusse, ukrainien et baltes.
Conséquences de la crise Menace de famine, maladie, ruine de l'économie pour la population de Berlin. Désordres et tentative de renversement de la municipalité élue de Berlin par les autorités soviétiques.
Les Alliés partagèrent Berlin lors de la conférence de Yalta Quatre zones furent ainsi définies, la France contrôlait la partie Nord-Ouest, l'Angleterre l'Ouest et les USA le Sud-Ouest de la ville. Toute la partie Est de Berlin resta sous contrôle de l'Union soviétique.
Les troupes alliées quittèrent la ville en septembre 1994, après presque 50 ans d'occupation. Les forces soviétiques occupèrent la capitale allemande à partir de la fin du mois d'avril 1945.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisaient de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la ...
Le sénateur Hans Stimmann (SPD), personnage contradictoire et fascinant, en charge de l'urbanisme à Berlin dans les années 1990, a mis en place le cadre législatif de la reconstruction de la ville.
Le 24 juin 1948 , à l'issue d'une longue dégradation des relations entre les quatre puissances occupantes de l'Allemagne, l'Union soviétique (URSS) bloque toutes les voies routières et navigables par lesquelles Américains, Britanniques et Français communiquent entre leurs zones d'occupation en Allemagne et Berlin.
Le Blocus de Berlin-Ouest
Le but des Soviétiques était de chasser de Berlin, les Occidentaux (Anglais, Nord Américains et Français) pour faire passer toute la ville sous leur autorité. Le 25 juin 1948, les alliés occidentaux répondent au blocus terrestre total par l'établissement d'un pont aérien.
Conclusion : Berlin est le symbole de la division de l'Europe, de la division de l'Allemagne, de la guerre froide. L'une des premières crises entre l'URSS et les EUA se produit à Berlin. Le mur de Berlin devient ensuite le symbole de la division du monde, de l'Europe, en deux blocs.
Divisée en 4 zones d'occupation en 1945, la ville devient un enjeu majeur pour les Américains et les Soviétiques pendant la Guerre froide. Berlin est devenue le symbole de la Guerre froide, celui de tous les antagonismes Est-Ouest.
La principale cause de la Conférence de Berlin est la concurrence économique. Les nations européennes voyaient des richesses presque illimitées à l'intérieur de l'Afrique et ne voulaient pas que leurs intérêts soient violés par d'autres.
Les Soviétiques prennent conscience de l'échec du blocus et début mai ils annoncent la levée du blocus pour le 12. Le pont aérien est réellement levé quelques mois plus tard (30 septembre).
Ce découpage fait suite à l'accord conclu entre les Alliés vainqueurs en février 1945 à Yalta. La ville de Berlin, située au cœur de la zone d'occupation soviétique, se retrouve également divisée en quatre. L'armée soviétique laisse aux Occidentaux l'ensemble de la zone Ouest de la capitale.
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Malgré le pacte de non-agression germano-soviétique signé le 23 août 1939 entre les deux pays, l'Allemagne attaque l'Union soviétique le 22 juin 1941 (opération Barbarossa).
Les débuts de la confrontation Est-Ouest
Les tensions sont très importantes à Berlin où les trois zones occidentales constituent une enclave à l'intérieur de la zone soviétique. Les trois zones occidentales fusionnent en juin 1948 suite au traité de Londres dans le but de former un État fédéral.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d'une part la République fédérale d'Allemagne (RFA), liée au bloc occidental, d'autre part la République démocratique allemande (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est.