· Des revenus en baisse, une pauvreté plus présente La valeur ajoutée au coût des facteurs par actif est en baisse de 9 % en 2023, calcule l'Insee, qui évoque une « rupture » à ce niveau. Autrement dit, le revenu agricole diminue, l'inflation aggravant la situation.
Le nombre d'agriculteurs à été divisé par 4 en 40 ans. De nombreux facteurs expliquent cette diminution. La population agricole est particulièrement vieillissante. De plus, les exploitants doivent bien souvent travailler jusqu'à 55 heures par semaine, y compris le week-end.
Ceci s'explique par les activités agricoles : les revenus sont plus faibles dans l'élevage, notamment de bovins pour la viande. Les revenus sont plus élevés dans les territoires des grandes cultures, viticoles et d'élevage porcin.
Les multiples raisons de la colère des agriculteurs
Baisse du revenu agricole, restriction de l'accès à l'eau, multiplication des normes, nouvelle épidémie, les agriculteurs exaspérés manifestent leur grogne.
Qu'elle soit industrielle ou vivrière, l'agriculture dans les pays en développement présente un rendement faible et fait face de sérieuses difficultés telles que : Les dérèglements climatiques, la pauvreté des sols, les catastrophes naturelles, manque d'assistance technique, l'exode rural, les difficultés d'accès au ...
Une autre faiblesse du secteur agricole est relative à sa grande dépendance aux conditions météorologiques, les agriculteurs ayant du mal à planifier leur production à long terme étant donné les aléas météorologiques.
L'agriculture nuit également à son propre avenir par la dégradation des sols, la salinisation, le soutirage excessif d'eau et la réduction de la diversité génétique des cultures et du bétail. Les conséquences à long terme de ces processus sont toutefois difficiles à quantifier.
Pourquoi les agriculteurs français sont-ils en colère ? La colère des agriculteurs français résulte d'un enchevêtrement complexe de politiques différentes et de réductions de financement. Le diesel agricole doit devenir plus cher suite à la suppression des subventions.
Réduction des pesticides, suppression de l'avantage fiscal sur le gazole non routier, négociation difficile avec les industriels… Leurs revendications sont diverses, mais rejoignent un même constat. Celui de ne plus pouvoir vivre de leur métier. C'est une grogne qui monte et qui s'étend dans toute l'Europe.
La baisse de l'emploi agricole, l'agrandissement des exploitations, la motorisation et l'utilisation des engrais et des produits phytosanitaires caractérisent les transformations majeures de l'agriculture française depuis les années 1950.
Alors que la crise agricole secoue la France, la colère des exploitants se concentre en grande partie sur le manque d'argent. A en croire les chiffres, en effet, 15 % des agriculteurs français n'avaient aucun revenu en 2021, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
En 20 ans, la France est passée du 2e rang au 5e rang des exportateurs mondiaux de produits agricoles. Le rapport sénatorial publié le 28 septembre 2022 s'inquiète de la baisse du potentiel agricole français malgré une balance commerciale excédentaire de 8 milliards d'euros en 2021.
Investir dans le secteur agricole pour le pérenniser et dynamiser l'économie. Mettre en place un vaste plan de modernisation des structures agricoles, par le biais d'investissements massifs constituerait un levier du redressement de l'agriculture française, dans la perspective de l'après-crise.
Dans un contexte de gains de productivité du travail agricole et d'augmentation de la taille des exploitations, en près de quarante ans, la proportion des agriculteurs exploitants a fortement diminué.
Edouard Sainte Beuve gérant de la Ferme de Portes à Antheuil-Portes (où il est conseiller municipal) reçoit 177.780 euros.
Avec une fortune nette de 4,6 milliards de dollars, Liu Yonghao et sa famille arrivent en tête des agriculteurs qui font fortune dans l'élevage. L'entreprise n'est pas seulement présente sur le marché chinois, mais aussi dans d'autres pays, avec plus de 500 filiales et succursales.
Ils ont eu gain de cause et obtiennent un délai d'un mois supplémentaire. Ils peuvent donc tailler jusqu'au 16 avril, exceptionnellement. Ce délai était demandé notamment par le syndicat agricole majoritaire, la FDSEA, dans plusieurs départements comme la Vendée, la Mayenne et la Creuse.
Rapporté au mois, un agriculteur gagne donc en moyenne 1 475 euros brut par mois, presque 300 euros de moins que le Smic actuel, fixé à 1 766 euros brut par mois. Le secteur cache aussi d'importants écarts de revenus entre les différents types d'exploitations.
Les agriculteurs dénoncent la multiplicité des normes et des règlements qui en découlent, dont l'introduction des plans stratégiques nationaux, car ceux-ci ajoutent de nouvelles procédures. La complexité administrative dans l'accès aux aides fait également partie des griefs.
Comme la veille, neuf points de blocage subsistent en Île-de-France, sur les autoroutes A1, A4, A5a, A6, A10, A13, A15 et A16. L'autoroute A1 en direction de Paris est en effet bloquée à Senlis (60) et Roissy-en-France.
Pour que l'agriculture soit durable, il est crucial d'utiliser des énergies propres, efficaces et renouvelables. L'irrigation solaire, le chauffage géothermique et l'irrigation au goutte-à-goutte sont des exemples d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique dans les systèmes agro-industriels.
La loi EGalim, s'appelle en réalité “loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous”.
Ils s'attaquent notamment à la question des salaires, aux contraintes environnementales et réclament des mesures sociales et fiscales pour garantir l'avenir de la profession. Le gouvernement monte au front face à la colère des agriculteurs.
Changement climatique, épuisement des ressources fossiles mais aussi enjeux environnementaux (protection de la biodiversité, lutte contre les pollutions…) et sanitaires imposent un changement de modèle pour tendre vers plus de durabilité.