De plus, l'agriculture reste l'une des principales sources de pollution des eaux : le ruissellement des engrais, l'utilisation de pesticides et les effluents d'élevage contribuent tous à la pollution des cours d'eau et des eaux souterraines.
De l'eau pour irriguer les cultures. Les plantes cultivées nécessitent des apports d'eau durant leur développement et leur maturation. Si les précipitations sont trop faibles ou interviennent au mauvais moment, la croissance des végétaux peut être affectée négativement, réduisant le volume et la qualité des récoltes.
« L'agriculture participe aux émissions de composés azotés, des COV [composés organiques volatils], du méthane et des pesticides, ainsi que des particules primaires », explique Carole Bedos, Chargée de Recherche à l'Inra spécialisée dans la volatilisation des pesticides.
Avec 70 % de la consommation mondiale d'eau, l'agriculture est sans conteste le secteur d'activité le plus consommateur d'eau.
La principale source de pollution ponctuelle de l'eau provient du traitement des eaux usées et des eaux d'égout, tandis que la pollution diffuse a pour sources principales l'agriculture et les centrales à combustible fossile (via la pollution de l'air).
Les principales causes conduisant à la pollution de l'eau principalement par les humains. Certaines des principales causes de pollution de l'eau connue comme : les eaux usées industrielles, les ressources des déchets domestiques et des déchets médicaux, l'agriculture, etc.
Ses effets négatifs sont graves et se incluent notamment la pollution et la dégradation des sols, de l'eau et de l'air, mais elle a aussi des effets positifs : les cultures et les sols absorbent les gaz à effet de serre, par exemple, et certaines pratiques agricoles atténuent les risques d'inondation.
Maintien des haies, talus et fossés ; Respect d'un maximum de 10 ha ou de 10% de la SAU irriguée à l'échelle de l'exploitation ; Limitation de l'usage de pesticides : diminution effective de 30% par rapport aux références du territoire et baisse continue vers un objectif de -50%.
L'élevage, puis les engrais
La première source d'émissions est, nous l'avons vu, l'élevage des ruminants. Vient ensuite l'application d'engrais de synthèse, 13 % des émissions agricoles en 2011.
Le secteur de l'agriculture contribue à l'émission de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère, entre autres par la gestion des sols agricoles, la fermentation entérique et la gestion des fumiers.
Les polluants agricoles qui suscitent une vive inquiétude pour la santé humaine sont les agents pathogènes provenant du bétail, des pesticides, du nitrate des eaux souterraines, des traces d'éléments métalliques et des polluants émergents, dont font partie les antibiotiques et les gènes résistants aux antibiotiques ...
Dans la plupart des cas, après que l'eau captée a été utilisée par l'industrie, les ménages ou l'agriculture, les eaux résiduaires peuvent provoquer une pollution par le rejet de substances chimiques, les eaux usées ou encore le ruissellement de nutriments ou de pesticides issus des terres agricoles.
Noix : 9063 litres / kilogramme. Poulet : 4325 litres / kilogramme. Oeufs : 3265 litres / kilogramme. Céréales : 1644 litres / kilogramme.
Le maïs consomme beaucoup moins d'eau que d'autres cultures comme le blé ou l'orge. Le maïs est souvent la céréale bouc émissaire, mais elle consomme moins d'eau et c'est la plante qui peut produire et nourrir le plus d'animaux à partir d'un mètre cube d'eau."
L'agriculture biologique, parce qu'elle n'utilise ni pesticides, ni engrais chimiques de synthèse, a un impact positif direct sur la qualité de l'eau : « L'eau sous-racinaire (celle qui va alimenter les nappes) a une concentration nitrique moyenne de l'ordre de 30 mg/l en agriculture biologique, quand il n'est pas rare ...
Cela passe par une agriculture qui consomme moins d'énergie (et d'autres énergies que le pétrole), moins d'eau, et préserve l'eau et la qualité des sols. Mais les changements viendront également de nos choix de consommation et de nos comportements.
Elle entraîne la contamination de l'eau et des sols et met en danger la santé des êtres humains. L'agriculture joue un rôle majeur dans la pollution, en rejetant de grandes quantités de fumier, de produits chimiques, d'antibiotiques et d'hormones de croissance dans les sources d'eau.
Parmi les principaux polluants de l'eau, citons l'azote (nitrates et phosphates), les pesticides (cf fiche), les hydrocarbures du fait de marées noires notamment, les bactéries provenant des excréments animaux ou humains, les métaux lourds, les déchets plastiques et les résidus médicamenteux.
Les pollutions chimiques
provenir d'activités humaines : industrie, agriculture, être présents naturellement dans les sous-sols : arsenic, sélénium, antimoine…, être produits lors du traitement d'eau potable ou de son transport : sous-produits de désinfection, plomb...
Quant aux activités industrielles, elles sont responsables, pour moitié, des rejets polluants organiques (matières en suspension, produits azotés et phosphorés) et de la quasi totalité des rejets toxiques (métaux, hydrocarbures, acides, matières) et de déséquilibre écologique en réchauffant les eaux.