Effectivement, l'alcool va activer les neurotransmetteurs GABA qui induisent la relaxation ainsi que la dopamine qui va apporter un effet euphorisant.
L'alcool augmente l'activité inhibitrice des récepteurs GABA (acide gamma-aminobutyrique). Les récepteurs GABA réduisent les activités des neurones et l'alcool exagère cet effet. Un taux élevé de GABA favorise les sentiments de relaxation et de calme, qui nous rendent plus sociables et moins stressés.
L'alcool stimule la production de dopamine, une substance ayant un effet relaxant et apaisant. Évidemment la dopamine réduit notablement l'anxiété. Cependant, l'effet de la dopamine ne dure pas éternellement.
Des doses d'alcool faibles ou modérées ont un effet euphorisant, induit par l'activation du système de récompense libérant de la dopamine – le neuromédiateur du plaisir –, et un effet relaxant parce qu'il inhibe le système inhibiteur du comportement. L'alcool favorise les relations interpersonnelles.
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Etre «ivre d'amour» est une métaphore courante dans notre culture qui assimile souvent l'attirance sexuelle ou sentimentale à une perte momentanée de raison… L'alcool induit un état second à quoi on a souvent comparé le désir. Il rend fou.
Les alcools qui détendent : vin rouge et bière
Raison possible : des chercheurs italiens ont découvert la présence de mélatonine, « l'hormone du sommeil », dans différents cépages rouges. Sécrétée par l'humain, elle régule l'horloge biologique et entraîne l'état de fatigue.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Oui. Pour une même quantité d'alcool consommée, le taux d'alcool dans le sang sera généralement plus élevé chez une femme que chez un homme.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
L'alcool ne réduit pas vraiment le stress
Lorsque vous buvez beaucoup d'alcool, votre cerveau produit davantage de cortisol, ce qui peut augmenter votre tension artérielle, votre vigilance, votre stress et votre anxiété.
Mais surtout, l'alcool a des effets dépresseurs (diminution des fonctions cérébrales, fatigue, difficultés de concentration, tristesse) qui sont liés à ses interférences avec le fonctionnement de plusieurs neuromédiateurs.
Il est coutume de considérer l'alcool comme un anxiolytique naturel. En effet, l'alcool désinhibe, il euphorise, il lève des craintes, des peurs et la personne anxieuse se sent soulagée par sa consommation alcoolique.
Plus de la moitié des participants à l'enquête associent la consommation de liqueurs fortes comme le gin, la vodka et le whisky à un sentiment d'énergie et de confiance, et 42% déclarent se sentir sexy après en avoir bu. Mais ce type d'alcool est également associé à des sentiments agressifs et négatifs.
Le vin, la bière et les spiritueux contribuent tous à un endormissement rapide (en termes plus techniques, ils "réduisent la latence d'endormissement") mais les experts sont unanimes: en buvant avant le coucher, on risque de se réveiller au milieu de la nuit et de dormir moins profondément.
L'alcool aide-t-il à s'endormir ? À faible dose, l'alcool favorise sommeil et endormissement : La consommation d'alcool entraîne un état de somnolence qui peut sembler être le début d'une nuit de sommeil et n'a rien d'un somnifère.
Nos émotions refoulées
L'alcool intensifie nos émotions. Par exemple, si vous vivez des moments difficiles au sein de votre couple, il se peut que vous vous mettiez à pleurer toutes les larmes de votre corps juste en y pensant, même si d'ordinaire vous contrôlez très bien vos émotions.
Il suffit d'un repas riche en glucides et la tête vous tourne comme si vous étiez saoul. De fait, vous l'êtes bel et bien, mais vous avez produit votre alcool tout seul, à cause d'une fermentation excessive dans l'intestin des sucres ingérés durant le repas.
Dans son livre The Married sex Solution : a realistic guide to saving your sex life, Kat Van Kirk affirme que la bière est la meilleure amie de l'homme, et notamment la bière brune. Riche en fer, elle augmente la production de globules rouges et améliore donc la circulation du sang, qui favorise l'érection.
L'alcool va également détruire les spermatozoïdes ou altérer leurs informations génétiques. Vous risquez donc avoir des enfants très idiots! De plus, l'alcool va causer un dysfonctionnement grave de la prostate, mettant ainsi en mal vos capacités sexuelles et vous rendant à terme impuissant!!!
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.