L'apiculteur profite de la proximité de l'arboriculteur et obtient un miel de meilleure qualité qu'il pourra vendre à meilleur prix sans avoir à surmonter de coût supplémentaire. L'arboriculteur ne sera pas payé pour le service indirect qu'il a rendu à l'apiculteur. Il s'agit dans ce cadre d'une externalité positive.
Les externalités positives (ou économies externes) désignent les situations où un acteur rend un service économique aux tiers sans être récompensé ; Les externalités négatives (ou déséconomies externes) désignent les situations où un acteur défavorise économiquement des tiers sans compenser le dommage.
En effet, en présence d'externalités négatives (comme la pollution due au trafic automobile ou à l'activité productive d'une usine), les quantités produites par les agents auront tendance à être trop importantes puisque les coûts liés à la baisse du bien-être et à la dépollution ne seront pas pris en charge par les ...
Situation dans laquelle un agent économique provoque par son activité des effets négatifs sur la société. Exemple : la pollution d'une usine, qui inflige une nuisance à un lieu, un agriculteur qui utilise des néonicotinoïdes qui tuent les abeilles.
réduction de la production ou de la consommation ; modification de l'utilisation des facteurs de production (moins d'énergie et plus de capital par exemple, ou moins d'engrais et plus de travail) ; changement de technologie de production au profit d'une technologie moins émettrice, plus propre.
En cas d'externalité positive, l'État peut introduire des obligations ou des recommandations pour promouvoir la production de l'externalité. Il peut aussi subventionner la production du bien ou conférer des droits de propriété aux individus qui génèrent l'externalité positive.
Comment l'Etat se substitue au marché pour pallier ses défaillances et corriger ses dysfonctionnements ? En raison des externalités positives qu'ils génèrent, c'est l'Etat qui prend en charge la production des biens publics, seul ou en partenariat avec un organisme privé.
L'État s'attache à reconstruire le pays, puis à contrôler le rythme de la croissance économique. L'Etat cherche ensuite à résoudre la crise des années 1970 et à développer une couverture sociale. Avant cette crise, l'État veut conserver son équilibre budgétaire.
Situation dans laquelle un agent économique profite des effets positifs d'une activité économique sans en payer le prix. La consommation des spectateurs d'un match de foot dans une ville a des retombées sur les hôtels, les transports, les restaurants.
Les externalités peuvent être positives ou négatives. Elles constituent une défaillance du marché, car les agents économiques ne sont pas incités à prendre en compte les conséquences de leurs activités sur le bien-être des autres agents économiques.
Le marché et les externalités
Le marché ne valorise pas les biens à leur juste prix, puisqu'il ne prend pas en compte les externalités dans le système de prix. Le prix de vente couvre le « coût privé » mais pas le « coût social ». Les externalités empêchent donc la réalisation d'une allocation optimale des ressources.
On parle d'externalité lorsque l'activité de consommation ou de production d'un agent ou d'une entreprise génère une influence sur le bien-être d'un(e) autre sans que cette interaction ne soit l'objet d'une transaction économique.
Enfin, même s'il s'étend actuellement à la valorisation, polémique, des services écosystémiques, le champ d'application des externalités se limite à quelques domaines environnementaux : climat, pollutions, et autres dégradations environnementales, laissant de côté la question sociale dès lors que celle-ci touche à des ...
On appelle externalités, ou effets externes, les transferts de valeur sans compensation monétaire qui dépendent des choix d'autres producteurs (effets externes de production) ou d'autres individus (effets externes de consommation).
Les instruments à la disposition des pouvoirs publics pour diminuer les inefficacités dues aux externalités peuvent être classés en trois catégories : la réglementation, les incitations économiques et la création de marchés.
Les instruments de l'incitation sont la taxation (fiscalité environnementale) ou la création d'un marché de permis d'émission, comme l'a fait l'Union Européenne en 2005 pour les gaz à effet de serre.
Cette notion a été introduite par SIDGWICK en 1887 puis a été précisée par VINER en 1931. Nous pouvons établir une typologie des externalités en fonction des effets écono- miques et de l'acte économique.
L'économie de l'environnement s'est développée sur la base d'un concept économique de référence, celui d'effet externe. C'est en termes d'externalité que s'interprète la nuisance engendrée par la pollution, ou plus généralement par la dégradation du capital naturel.
Situation économique dans laquelle l'action d'une personne ou d'une chose a une influence directe, positive ou négative, sur une autre personne sans que cette dernière n'ait un lien avec l'action d'origine.
Les externalités sont tributaires d'un territoire, de la proximité entre firmes et universités par exemple. Ces externalités « géographiquement déterminées » (CATIN, 1985) expliquent en partie la concentration spatiale des activités productives. La seconde logique repose sur une analyse industrielle des externalités.
Le modèle de croissance endogène prend en compte que l'action publique peut augmenter la productivité de l'économie, par exemple en augmentant le stock de connaissances (le capital humain) ou les infrastructures publiques.
Les pollutions constituent ce que les économistes appellent des « externalités négatives » ou des « effets externes négatifs » : des actions réalisées par des agents économiques ayant un coût pour d'autres agents, qui ne peuvent pas en obtenir réparation.
Ils cherchent à maximiser leur profit en comparant leur coût total qui est privé – supporté par la seule entreprise – par rapport à leur recette privée (prix du transport multiplié par les quantité vendues).
Sur le plan juridique, « l'État peut être considéré comme l'ensemble des pouvoirs d'autorité et de contrainte collective que la nation possède sur les citoyens et les individus en vue de faire prévaloir ce qu'on appelle l'intérêt général, et avec une nuance éthique le bien public ou le bien commun ».
Il encourage aussi la création de compagnies commerciales et l'extension des corporations. Il contribue notamment à la création des grandes manufactures détenues par l'État (les Gobelins, les manufactures d'armes…) qui doivent produire de nouvelles richesses afin d'éviter les importations.