Leurs capacités de communication et d'apprentissage s'en trouvent également perturbées. Le stress peut en effet déclencher des crises de colère intense. Ces crises, souvent assimilées à des caprices, sont en fait dues à une accumulation de stress et de frustration qui ne peut pas s'exprimer autrement.
Restez toujours calme
Si vous voyez que votre patient autiste fait une crise parce qu'il est frustré, évitez de vous énerver à votre tour. Au contraire, parlez-lui calmement et rassurez-le en essayant de mettre des mots sur la situation frustrante qu'il vit.
Voici quelques suggestions : Au lieu de juste dire non à une chose que votre enfant ne peut pas faire, dites lui ce qu'il peut faire. "Est ce que je peux avoir un biscuit maman ?" Au lieu de lui dire immédiatement "non", vous pouvez dire "tu pourras avoir un biscuit quand tu auras fini de manger".
Les troubles de l'autisme de votre enfant entrainent des difficultés à exprimer ce qu'il ressent. Prenez le temps de l'écouter et aidez-le à communiquer ses sentiments. En cas de crise déclenchée par le stress, restez calme, rassurant, ne le grondez pas et ne le forcez pas.
Montrez-lui ainsi que vous le comprenez. Si l'enfant n'essaie pas de produire le geste, aidez-le à le faire en lui prenant les mains. Donnez-lui ensuite ce qu'il veut pour qu'il voit que le geste lui permet de communiquer quelque chose.
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
Les symptômes de l'autisme léger
Parmi les symptômes de l'autisme dit léger, on peut observer : Une forte sensibilité aux stimuli sensoriels, comme la lumière, les odeurs désagréables, les bruits forts, les matériaux d'un vêtement, etc.
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
On savait que la prise d'acide folique avant et après la grossesse réduisait les risques de malformation du système nerveux du foetus. Une étude norvégienne réalisée sur une grande cohorte révèle que cette vitamine réduit aussi le risque d'autisme.
La fermeture (la plupart des gens disent shutdown), c'est quand la personne autiste n'est plus capable d'interagir et de bouger comme d'habitude. Certaines personnes décrivent ça comme la sensation d'être dans un rêve ou de se déplacer dans de la gelée.
Alors, dans un premier temps, captez son attention en lui proposant des activités en accord avec ses intérêts. Lors du jeu ou de l'activité, vous pouvez exagérer vos expressions faciales ou appuyer vos gestes. Rendez chaque situation amusante en les accompagnant de petits bruits, de mimiques ou de gestes.
Aménagez un endroit calme. Trouvez un espace chez vous dans lequel l'enfant peut se calmer et se sentir en sécurité. Expliquez-lui qu'il ne s'agit pas d'un lieu de punition. Au début, il est possible que vous ayez à lui rappeler de s'y réfugier lorsqu'elle est contrariée.
reconnaître son émotion, la nommer, et essayer d'identifier son besoin, entrer en empathie avec l'autre, se situer sur le terrain des émotions, l'aider à décharger son trop-plein d'émotions, avec un enfant: contact physique, douceur, câlin…
Les enfants autistes ont également du mal à reconnaître, à contrôler et à exprimer leurs propres émotions. Sourire quand on est content, pleurer quand on est triste, faire une grimace quand on n'aime pas un aliment… toutes ces réactions ne sont pas naturelles pour eux.
l'adolescence : le devenir des troubles du développement durant cette période charnière de la maturation cérébrale est peu exploré. Or ils peuvent évoluer très favorablement... ou s'aggraver, allant parfois jusqu'à une transition vers la schizophrénie.
Contrairement à l'autisme de Kanner, le syndrome d'Asperger n'implique donc aucun déficit intellectuel. Ils possédaient ainsi de bonnes possibilités intellectuelles avec une expression moins sévère de l'autisme que celle décrite par Kanner. On parle alors d'autisme de haut-niveau.
Aujourd'hui, l'autisme est appelé trouble du spectre de l'autisme (TSA). Cette terminologie représente mieux la diversité des formes que peut prendre l'autisme. Les symptômes sont multiples et leur intensité variable, ce qui fait que chaque personne autiste se situe différemment dans le spectre de l'autisme.
Le Trouble du Spectre de l'Autisme (TSA) est considéré comme un handicap. Cette catégorisation ouvre le droit à l'Allocation aux Adultes Handicapés. L'AAH est une aide financière versée par la Caisse d'Allocations Familiales (CAF).
Aux Etats-Unis, un garçon sur 42 serait concerné par l'autisme contre une fille sur 189. La fréquence de ce trouble reste inchangée depuis 2 ans alors qu'elle n'avait cessé d'augmenter depuis les années 60.
Les sports individuels
L'escalade pour le plaisir ressenti. L'équitation pour le contact avec l'animal. L'athlétisme pour la coordination des mouvements.
Les bambins autistes, quant à eux, ne s'intéressent pas à ce que leur mère regarde. Ils ne démontrent donc pas d'attention conjointe, et ils ne parlent pas du tout de l'âge de deux à quatre ans. Pendant les deux années suivantes, ils commencent à répéter des mots.
Les activités sensorielles : jeux de bulles, peinture à doigt, loto sonore, tactile ou olfactif, massages, temps de détente avec des objets lumineux… Les activités cuisine ou pâtisserie : elles sont souvent appréciées des enfants, notamment parce qu'elles ont un but précis et motivant.