C'est un jour férié. Le 11 novembre 1918, un armistice a été conclu : cela signifie que les combats ont cessé. Ce jour a marqué la fin de la première guerre mondiale. Tous les ans, le 11 novembre, les français commémorent l'Armistice de 1918.
Le 11 novembre est un jour férié : il célèbre l'anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918. C'est un accord mettant fin aux combats de la Première Guerre mondiale, qui ont causé près de 10 millions de morts en 4 ans, entre 1914 et 1918.
Il célèbre la victoire des armées françaises sur l'ennemi. L'hommage rendu le 11 novembre 1919 est discret. Une minute de silence est organisée en l'honneur des personnes tombées pendant la Grande Guerre. La cérémonie se déroule dans la chapelle des Invalides en présence du maréchal Foch.
L'armistice du 11 novembre 1918 met fin aux combats en France et en Belgique.
Se souvenir de cette guerre, c'est se rappeler les gens qui ont souffert ou qui sont morts pour nous. Et ça permet de mieux comprendre certaines décisions : la construction de l'Union européenne, par exemple, pour que les pays s'entendent. Parce qu'il faut tout faire pour protéger la paix !
Le 7 mai 1945 fut signé en anglais à Reims l'Act of military surrender, c'est-à-dire un «acte de reddition». Le texte de seulement trente lignes signé le lendemain, le 8 mai 1945 à Berlin, est un «acte de capitulation militaire», qui implique le dépôt des armes et pas seulement la fin des combats, comme en 1918.
Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent… l'Allemagne est au bout du rouleau.
Dès septembre, l'Etat-Major allemand fait savoir à l'empereur Guillaume II qu'il n'y a plus d'espoir de gagner la guerre. Mais ce dernier, ainsi que les chefs militaires, ne sont pas prêts à assumer la défaite : il faudra encore deux mois pour que l'armistice soit "négociée" et signée.
L'armistice du 22 juin 1940 est une convention signée en forêt de Compiègne entre le Troisième Reich allemand, représenté par le général Keitel, et le dernier Gouvernement de la Troisième République, dirigé par le maréchal Philippe Pétain et représenté par le Général Huntziger, afin de suspendre les hostilités ouvertes ...
Un jour férié, c'est un jour de repos : tes parents ne travaillent et, toi, tu n'as pas école. Enfin presque. Certains travaillent quand même, comme les médecins, les policiers et d'autres métiers dont on ne peut pas se passer. Pour la plupart des gens, il y a 11 jours fériés dans l'année, donc 11 jours de fête.
Un armistice est un accord conclu entre des pays ennemis pour arrêter des combats en attendant la signature d'un traité de paix. L'armistice du 11 novembre 1918 met fin aux combats, en France et en Belgique.
Au cœur de la forêt domaniale de Compiègne, à 5h15 du matin le 11 novembre 1918, dans le Wagon 2419D, l'Armistice est signé, entre les Alliés représentés par la France et la Grande-Bretagne et les plénipotentiaires allemands. La Première Guerre Mondiale prend fin à 11h.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
Le maréchal Pétain est alors appelé à cette fonction pour reprendre la situation en main. Le 17 juin 1940, Pétain prononce un discours radiodiffusé. Il annonce à la population française qu'il a décidé de demander l'armistice à l'Allemagne : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
La France a gagné la Première Guerre mondiale grâce à sa résilience, sa détermination mais aussi l'innovation et le principe de guerre totale. Le soldat français dispose d'un moral très haut, d'un commandement toujours à la recherche de la dernière innovation pour remporter la guerre et d'une nation prêt au sacrifice.
L'arrêt des combats est finalement signé le 11 novembre 1918, entre l'Allemagne et les Alliés. À la suite de cet armistice est signé le traité de Versailles, le 28 juin 1919. Vivement critiqué côté allemand, ce traité sera l'une des causes de la Seconde Guerre Mondiale.
Convention par laquelle les belligérants suspendent les hostilités.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
La libération
C'est l'armée anglaise du général Birdwood qui libère Lille, le 17 octobre 1918. Toute la presse ressuscitée fête la délivrance (l'Echo du Nord, le Progrès du Nord ...). Le premier soldat français à entrer dans la ville libérée est le fils du maire, Carl Delesalle.
Le pouvoir militaire se renforce encore en août 1916 avec l'arrivée au commandement suprême des deux commandants du front de l'Est, Paul von Hindenburg et son quartier-maître général Erich Ludendorff ; ceux-ci exercent une dictature de fait, imposent une subordination totale du pays à l'économie de guerre.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
Pour éviter la possibilité d'une reddition illégitime, Joseph Staline, alors dirigeant de l'URSS, exige une deuxième signature le lendemain. À Reims, l'Allemagne signe la reddition sans condition de son armée face aux Alliés le 7 mai 1945, mettant ainsi fin à la Seconde Guerre mondiale et au Troisième Reich.
Sont assis à la table, les quatre représentants des principales nations alliées : Clémenceau pour la France, Wilson pour les États-Unis, Lloyd George pour la Grande-Bretagne, Orlando pour l'Italie. Müller, ministre des Affaires étrangères et le docteur Bell composent la délégation allemande.
Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que les États-Unis peuvent faire office de recours.