Pastis 51 est une liqueur anisée fabriquée à Marseille. Créé en 1951 par Pernod lorsque l'interdiction des apéritifs anisés a été levée, cet apéritif classique est rapidement devenu une référence en France.
Contrairement à une certaine croyance, le nombre 51 ne fait ainsi pas référence au degré d'alcool de cette boisson (comme c'est le cas pour le Pernod 45). En revanche, il se rapporte à l'année de la libération des boissons alcoolisées.
Interdit deux fois en France
Le pastis a été deux fois interdit en France. En 1938, un décret interdit la vente d'alcool dépassant les 45 degrés. Pour rentrer dans les clous, l'entreprise de Henri-Louis Pernod (autrefois spécialiste de l'absinthe) développe alors sa nouvelle gamme, le Pernod 45 (à 45 degrés).
Le Ricard, quant à lui, est une marque spécifique de pastis créée par Paul Ricard en 1932. Ce qui distingue cette boisson des autres pastis réside dans sa recette unique et secrète qui comprend un mélange d'aneth chinois (badiane), de réglisse du Tonkin ainsi que d'autres herbes provençales non divulguées.
Le P'tit bleu tire sa qualité des macérations de réglisse naturelle combinées à l'anis étoilé, ses deux principaux composants.La coloration bleue est obtenue par le même procédé que le Curaçao Bleu.
Par tradition, le pastis est jaune mais pour rappeler le ciel de Provence, il transformera votre verre à la dilution en bleu turquoise.
Pastis 51 est une liqueur anisée fabriquée à Marseille. Créé en 1951 par Pernod lorsque l'interdiction des apéritifs anisés a été levée, cet apéritif classique est rapidement devenu une référence en France.
A Marseille, c'est Paul Ricard, fils d'un marchand de vin du quartier de Ste Marthe, qui dès 1932 commercialise son fameux anisé. Sa recette est unique et secrète, à base de plantes issues de la garrigue, réglisse (qui donne la couleur jaune) et badiane.
La différence essentielle entre un pastis et un alcool anisé comme le Pernod est la réglisse. Il n'y a pas de réglisse dans le Pernod, alors que dans un pastis, la règle veut qu'il y ait entre 50 et 500 milligrammes de réglisse.
La nouvelle terre de pastis serait bien à Lyon et non plus à Marseille, traditionnellement associée à son « pastaga ». Pour la deuxième année consécutive, « l'anis des Gones », fabriqué à la Distillerie de Lyon dans le 8e arrondissement, a été élu meilleur pastis du monde.
La limonette, à base de pastis et de limonade.
On n'en compte plus les vertus, tellement celles–ci sont nombreuses : antispasmodique, digestive, rafraîchissante, hépatoprotectrice, expectorante, anti-inflammatoire (la réglisse serait un substitut à la cortisone), laxative.
Il servait à soigner les problèmes de dents ou de gencives, mais aussi les maladies cardiaques. Selon la légende, les Romains trouvaient qu'il ouvrait l'appétit ! Depuis, l'anis a démontré ses vertus digestives, puisqu'il est souvent utilisé comme ingrédient principal dans les tisanes.
1932 : Âgé de 23 ans, Paul Ricard invente une boisson et lui donne son nom, le Ricard est né. Il commercialise alors son propre pastis à l'aide du slogan « Ricard, le vrai pastis de Marseille ». Le balcon du club Pernod Ricard sur le vieux port de Marseille célébrant les 90 ans de la boisson.
Aujourd'hui, 3 sites de fabrication sont actifs : Marseille, Lille et Bordeaux. 50 millions de litres de Ricard sont produits et vendus par an dont 20 millions sur le site de Bordeaux.
C'est Jules-François Pernod et son fils Jules-Felix, associés dans la société « Pernod père et fils », qui ont mis au point une boisson alcoolisée à base d'anis et déposé, en 1918, la marque Anis Pernod.
1:1 donne un rafraîchissement plus concentré et vous procurera à coup sûr, un début de sensation d'ivresse.
Contrairement aux bouteilles de vin entamées à boire sous quelques jours, les spiritueux, eux, n'ont pas réellement de date de péremption.
La consommation modérée d'alcool est associée à une diminution des risques cardiovasculaires. Tels sont les résultats d'une étude menée auprès de 5769 personnes à Lausanne par des chercheurs du CHUV et de l'Université de Lausanne.
90 millions de litres de pastis consommés dans le monde en 2017 dont... 83 millions rien qu'en France (soit 92% de la consommation mondiale de pastis). Contrairement aux idées reçues, la saisonnalité n'est pas le premier facteur d'achat du pastis car seulement 35% à 38% de cet alcool anisé se vend sur les mois d'été.
En 1932, à Marseille, Paul Ricard crée lui aussi une boisson à base d'anis. Il lui donne le nom de Pastis car le liquide se trouble lorsque l'on rajoute l'eau.
Tous les deux sont anisés, cependant, le Ricard utilise plus de réglisse dans son processus de fabrication et il est généralement plus sucré. De plus, le pastis dans son ensemble a une teneur en alcool comprise généralement entre 40 et 45% alors que le Ricard affiche un puissant 45%.
La plus forte consommation s'observe en automne dans le Sud-Ouest, mais au global c'est bien dans le Sud-Est que l'on boit le plus de Ricard. Les Parisiens, bien qu'augmentant leur consommation de Ricard en été, restent sur la dernière marche du podium en termes de consommation globale de l'apéritif anisé.
Vous connaissez sans aucun doute la passion de l'auteur, compositeur et interprète français Serge Gainsbourg pour le pastis. Ce dernier a pour coutume de commander un 102, soit un double pastis 51.
un fly (ou flaï) : n'a aucun rapport avec voler… c'est un pastis « sert moi un fly va… » ça va : à chaque fin de phrase, ça ne veut pas dire « comment vas-tu ? » non… ça veut juste dire ok.