Si la chaleur extrême ne disparaît pas, les points chauds se transformeront en trous. Cela fera couler le carburant hors de ces trous. Avec moins d'essence dans les cylindres, vous aurez une faible compression.
Un taux de compression élevé se situe entre 12:1 et 14:1. Une explosion efficace, plus de puissance, une meilleure économie de carburant et donc moins de pollution sont autant d'avantages d'un fort taux de compression.
Le taux de compression ainsi défini est donné par la formule : τ = [Volume final] / [Volume initial]. C'est donc l'inverse du quotient de compression q. L'autre définition exprime le taux de compression comme le gain en volume rapporté au volume initial des données.
Les moteurs modernes à allumage commandé ont un taux de compression allant de 8 à 13, assez souvent voisin de 10. Les moteurs Diesel à injection directe ont un taux de compression compris entre 16 et 21, ceux à injection indirecte entre 22 et 25 pour compenser les pertes de chaleur plus importantes.
Il faut retirer la bougie du cylindre à tester et visser l'extrémité de la durite dans l'orifice laissé vide par la bougie. À froid et commande de gaz ouverte à fond, faites tourner le moteur quelques secondes sur le démarreur, puis lisez la pression sur le manomètre.
Passer un moteur atmosphérique en suralimentation (turbo ou compresseur), entraine quelques modifications sur le bloc lui-même avant d'y intégrer un kit. Dans un premier temps, il faut décomprimer le bloc pour éviter la sur-compression ce qui pourrait entrainer une casse du bas moteur (bielle, pistons).
Réparateur de la compression du moteur TORALIN augmente la compression et la puissance du moteur en réduisant la consommation d'huile. Ce produit peut être utilisé en toute sécurité autant pour moteurs essence que diesel.
Re : Moteur automobile: comment calculer pression de fin de compression ? Bien.. Ce qui reviendrait donc à multiplier le rapport volumétrique par 1,3 pour obtenir la PFC alors. Si j'ai un moteur turbocompressé avec un Rv de 7/1 et que je mesure les compression, j'aurai donc 1x7x1,3 = 9,1 bars au compressiomètre.
Les moteurs modernes sont dans des plages de pression de 11 à 15 bars pour les moteurs essence neufs et rodés. Les moteurs diesel sont généralement à une valeur de pression de 30 à 55 bars.
Le moteur doit être chaud, non brulant ! Ce test de compression peut également se faire sur un moteur froid, même si les résultats sont un peu moins précis. Mais si votre moteur connait un problème quelconque, vous pouvez le faire à froid afin de cibler ou d'écarter une cause possible de panne ou de dysfonctionnement.
Conditions préliminaires
Le moteur doit être à température. La batterie bien chargée. Desserrer les bougies puis souffler pour éviter l'introduction de corps étrangers dans les cylindres. Enlever toutes les bougies.
Pour les véhicules diesel, il existe principalement trois types également : La pompe d'injection en ligne ou rotative : sa pression est comprise entre 100 à 250 bars. La pompe d'injection haute pression à rampe commune : sa pression est comprise entre 1 600 et 2 000 bars.
Si le moteur tourne un peu avec le démarreur, il n'est pas serré. Il a peut-etre amorcé, mais il n'est pas serré.
L'état des segments : des segments usés peuvent augmenter le jeu à la coupe et diminuer la pression exercée contre la paroi, affectant l'étanchéité. La compression passe alors dans le bas moteur et l'huile est consommée par le moteur, ce qui se manifeste sous la forme de fumées bleues.
Pour cela, utilisez une jauge de guidage et vérifiez la valeur indiquée dans la revue technique de votre voiture. Il est aussi possible de contrôler l'étanchéité des soupapes en déposant la culasse et en mettant de l'essence dans les conduits.
Principe du compressiomètre
Le but est de mesurer la pression de compression dans chaque cylindre. Pour cela, le compressiomètre est positionné en lieu et place : de la bougie d'allumage pour le moteur essence ; de l'injecteur ou de la bougie de préchauffage pour le moteur diesel.
La température et la pression en fin de compression atteignent des valeurs de 600 à 700°C sous 50 à 60 bars car le taux de compression (rapport des volume cylindre+chambre de combustion au PMB et PMH) d'un diesel est beaucoup plus élevé que celui d'un moteur à essence.
Ainsi un taux de compression de 11, ne signifie pas que la pression est de 11 bars aux niveaux des cylindres. Le taux de compression est un rapport qui ne change jamais car il prend en compte les volumes du cylindre et de la chambre de combustion.
Inspecter de près le moteur. Ouvrez le capot et voyez s'il s'en dégage une odeur particulière. Avant même de démarrer le moteur, il faut le voir et le sentir. Un moteur neuf doit être rutilant et sentir le caoutchouc et le plastique, avec un soupçon d'odeur de carburant quand il tourne.
En prenant à la main un piston, on peut appuyer sur les segments, montrant ainsi leur souplesse et leur possibilité de s'adapter à la largeur du piston (ils s'écartent un peu comme des ressorts jusqu'à buter sur la paroi).
Le compressiomètre est un outil très pratique que l'on utilise pour déterminer l'état d'usure du moteur de la voiture. Il permet de mesurer la pression au sein de chaque cylindre du moteur afin de déceler un dysfonctionnement d'un ou plusieurs éléments du moteur.
Suralimenter un moteur à combustion, qu'il soit diesel ou essence, veut tout simplement dire que l'on alimente le moteur avec plus de mélange air-essence. Pour mesurer à quel point un système de suralimentation est puissant ou non, on utilise principalement deux unités de mesure : le psi et le bar.
L'alésage correspond au diamètre de la chemise. Ces deux données permettent de calculer la cylindrée selon la formule : course x (pi x alésage²)/4. La valeur du rapport alésage/course conditionne le comportement du moteur.
Le but de la suralimentation est simple : augmenter la puissance d'un moteur en augmentant le couple qu'il fournit. Le volume d'air qui rentre dans un cylindre est toujours le même, c'est une caractéristique.