Victoire des forces alliées sur l'Allemagne nazie et fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le 8 mai 1945 marque une date importante. Vie-publique.fr vous propose de revenir en quatre questions sur la signification de cette journée.
8 Mai 1945 : fin de la guerre en Europe
L'acte de capitulation fixe la cessation des hostilités au 8 mai à 23h01. Un nouvel acte de capitulation du IIIe Reich est alors signé à Berlin entre les commandements militaires allemands et alliés. La guerre prend officiellement fin sur le continent européen.
Il faudra alors attendre 1981 et l'arrivée de François Mitterrand à la présidence de la République pour voir rétablir la date du 8 mai comme jour férié, avec une loi datée du 23 septembre 1981.
En France, le 11 novembre et le 8 mai sont 2 jours fériés. Le 1er marque la fin de la 1ère Guerre mondiale (1914-1918), le 2nd marque la fin de la 2nde Guerre mondiale (1939-1945). En effet, le 8 mai 1945, la défaite de l'Allemagne est annoncée officiellement en Europe.
Côté vainqueurs, l'acte de capitulation (*) est signé par le général Walter Bedell-Smith et le général soviétique Ivan Sousloparov. Le général français François Sevez, adjoint du général Juin et chef d'état-major de la France Libre, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.
En Europe, l'évènement déclencheur de la Seconde Guerre mondiale a lieu le 1er septembre 1939 avec l'invasion de la Pologne par l'Allemagne.
Pour éviter la possibilité d'une reddition illégitime, Joseph Staline, alors dirigeant de l'URSS, exige une deuxième signature le lendemain. À Reims, l'Allemagne signe la reddition sans condition de son armée face aux Alliés le 7 mai 1945, mettant ainsi fin à la Seconde Guerre mondiale et au Troisième Reich.
Le 7 mai 1945, à 2h41, la reddition de l'armée allemande est signée à Reims. Ceci provoque la fureur de Staline, qui souhaite que la reddition soit faite à L'Armée Rouge, à Berlin. Une nouvelle signature a donc lieu le 8 mai à Karlshorst, dans la banlieue de Berlin.
Timbre de 1945. À Berlin, le 8 mai , le maréchal Wilhelm Keitel signe l'acte de capitulation de la Wehrmacht. Le premier acte de capitulation, signé à Reims le 7 mai 1945 .
Ailleurs dans le monde, le 1er mai ne rime pas non plus avec "Fête du travail". C'est le cas du Royaume-Uni, du Danemark, du Japon et des pays du Golfe par exemple. Au Québec, c'est le jour des augmentations de salaires mais ce n'est pas un jour férié comme en France.
En France, le calendrier est parsemé de jours fériés. Des jours de congé offerts par l'État pour célébrer des fêtes chrétiennes, des fêtes civiles et les commémorations des deux grandes Guerres Mondiales. Chaque année, 11 jours sont traditionnellement fériés en France.
Le 7 mai 1945 fut signé en anglais à Reims l'Act of military surrender, c'est-à-dire un «acte de reddition». Le texte de seulement trente lignes signé le lendemain, le 8 mai 1945 à Berlin, est un «acte de capitulation militaire», qui implique le dépôt des armes et pas seulement la fin des combats, comme en 1918.
Alors qu'en Europe Occidentale, l'armistice de la Seconde Guerre Mondiale est fêté le 8 mai, la Russie célèbre sa victoire sur l'Allemagne Nazie le 9 mai. Ce jour est l'occasion de rendre hommage aux héros de la patrie.
Le camp des Alliés a remporté la Seconde Guerre mondiale. Dès le mois de mars 1945, les Alliés pénètrent sur le territoire du IIIe Reich. Le 2 mai, Berlin est conquise par l'armée soviétique.
Ainsi, la victoire se fête le 8 mai chez les occidentaux, et le 9 mai en Russie. Ce jour marque la fin de la guerre en Europe, mais elle se poursuit dans le pacifique, jusqu'à la capitulation japonaise après les bombardements nucléaires de Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945.
Que commémore-t-on le 1er mai ? Historiquement journée de revendication salariale et syndicale, le 1er mai fait référence à la date anniversaire, en 1886, de l'appel de syndicats ouvriers américains pour revendiquer la journée de huit heures.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
Il attend donc d'être en position de force pour que ses hommes montent au front. Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent…
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
Lecture des messages officiels. Il peut être fait lecture du discours du général de Gaulle du 8 mai 1945 ou de l'ordre du jour n° 9 du général de Lattre de Tassigny. Les allocutions et discours se font en suivant l'ordre croissant des préséances, le représentant de l'État prenant la parole en dernier (cf.
Depuis quand la France célèbre-t-elle le 8 mars ? C'est en 1982, sous l'impulsion d'Yvette Roudy, ministre déléguée aux droits des femmes, que la France reconnaît le 8 mars comme Journée internationale des droits des femmes.
Et si pendant plusieurs décennies le 8 mai était un jour férié dans notre pays, il l'était uniquement pour les écoles et les administrations. Mais en 1983 le gouvernement a décidé, pour des raisons économiques, de supprimer un jour férié du calendrier.
La France a gagné la Première Guerre mondiale grâce à sa résilience, sa détermination mais aussi l'innovation et le principe de guerre totale. Le soldat français dispose d'un moral très haut, d'un commandement toujours à la recherche de la dernière innovation pour remporter la guerre et d'une nation prêt au sacrifice.
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.
Objectifs de l'invasion
la destruction de l'Union soviétique par la force militaire. l'élimination définitive de la menace communiste perçue en Allemagne. la confiscation de terres de qualité situées au sein des frontières soviétiques, le Lebensraum (« espace vital ») où installer les Allemands sur le long terme.