Il pourrait s'agir d'un héritage des tranchées, où les Poilus désignaient les jeunes recrues sous le nom de "bleuets". L'histoire dit aussi que cette fleur sauvage a continué de pousser sur les champs de bataille malgré le chaos de la guerre. Enfin, le bleu est la première couleur du drapeau tricolore.
Le Bleuet de France, fleur de mémoire et de solidarité, est né en 1918 de la volonté de deux infirmières de l'Institution Nationale des Invalides de venir en aide aux soldats blessés durant la Grande Guerre.
Comme l'expliquent les historiens, cette tradition trouve justement son origine pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918). Au cours du conflit, les Poilus avaient en effet pour habitude de surnommer «bleuets» les nouveaux soldats, en référence à leur uniforme bleu encore immaculé avant le combat.
Le bleuet est le symbole choisi pour illustrer la solidarité envers le monde combattant pour plusieurs raisons. Il rappelle l'uniforme bleu horizon que les jeunes recrues, les « Bleuets », portaient en rejoignant leurs aînés, les « Poilus », sur les champs de bataille.
Le coquelicot : le « bleuet » britannique !
Tout comme le bleuet, le coquelicot a poussé sur les champs de bataille grâce à la terre retournée et au calcaire. Le coquelicot a donc été choisi comme porte-bonheur dans les tranchées de la Première Guerre mondiale.
L'ORIGINE DU BLEUET DE FRANCE
Les soldats blessés et invalides confectionnent aux Invalides des bleuets en tissus pour les vendre dans les rues. Cette fleur est choisie car elle est une des seules à pousser sur les champs de batailles, mais aussi car elle rappelle le bleu de l'uniforme des premiers poilus.
Le coquelicot était porté sur le revers gauche et près du cœur pour rendre hommage au sacrifice des soldats en temps de guerre. Ils furent d'abord confectionnés par des anciens combattants handicapés. Les recettes de la vente servent, maintenant comme alors, à répondre aux besoins des anciens combattants.
Symbole de solidarité
Depuis plus de 80 ans, il est fabriqué et vendu chaque année par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre, afin d'aider financièrement les victimes de guerre, anciens combattants, pupilles de la Nation et victimes du terrorisme.
Comment le bleuet est-il devenu l'emblème du souvenir de la Première guerre mondiale ? En fait, pendant la grande guerre, les Poilus avaient pour habitude de surnommer « bleuets » les nouveaux soldats, en référence à leur uniforme bleu encore immaculé avant le combat.
Le Bleuet finance des équipements sportifs adaptés, notamment pour les athlètes des Invictus Games ou des Rencontres Militaires Blessures et Sport. Des projets et des défis sportifs et solidaires qui mettent en exergue des valeurs telles que l'humilité, l'esprit de cohésion, la camaraderie ou encore la générosité.
La symbolique du coquelicot
Il incarne la force qui peut se cacher derrière une apparente vulnérabilité, et peut ainsi être offert à un être cher pour lui signifier que l'on le sait capable de surmonter toutes les épreuves.
Le coquelicot a été associé au XX e siècle, en particulier dans les pays du Commonwealth (Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande…) au souvenir des combattants, et tout spécialement des soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale, à l'instar du Bleuet de France.
Le bleu des fleurs est dû à la delphinidine, un pigment végétal qui fut isolé en 1915 à partir de pétales de delphiniums, dont les fleurs se parent de cette couleur exceptionnelle.
A l'occasion de la prochaine journée de Ligue 1 mais aussi de Ligue 2, la Ligue de Football Professionnel et les clubs soutiennent le Bleuet de France, afin de rendre hommage aux victimes de guerres et d'attentats. Alors que les anglais ont le coquelicot, la France a le bleuet.
Le bleuet cultivé est commercialisé en France sous l'appellation bluet des Vosges ou « bleu vert Vosges ».
Le bleuet est le symbole de la solidarité nationale envers les anciens combattants et victimes de guerre. Il est mis à l'honneur ce mercredi 11 novembre, jour des cérémonies de commémoration du 102e anniversaire de l'Armistice de 1918.
Le coquelicot est le symbole qui représente les sacrifices des soldats lors de cette guerre. Vendu en amont du Jour du Souvenir (à partir du dernier vendredi d'octobre), le coquelicot est généralement porté à la boutonnière en guise de soutien aux vétérans.
C'est ainsi que depuis la fin de la Première guerre mondiale, dans les pays du Commonwealth, cette fleur symbolisée par un « poppy », un coquelicot en papier, est associée à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre.
Par dons sur le site https://www.onac-vg.fr/dons/ et par leurs achats sur le site https://www.boutique-bleuetdefrance.fr/ particuliers, entreprises et institutions contribuent au financement des actions de solidarité et de mémoire du Bleuet de France.
Pourquoi une fleur à la boutonnière aujourd'hui ? Si la boutonnière est aujourd'hui réservée aux occasions très formelles, elle était auparavant un signe de décontraction, voire de fantaisie, et permettait de faire passer des messages. Comme toutes les fleurs à l'époque d'ailleurs.
COMMEMORATIVE OFFICIELLE
En règle générale, la cérémonie se déroulant devant le monument aux morts de la commune peut inclure la levée des couleurs, une remise de décorations, des allocutions, l'exécution de chants ou de musique ou encore un dépôt de gerbes.
Un coquelicot… pour se Souvenir
Tout au long de la période du Souvenir, nous voyons partout autour de nous des coquelicots fièrement portés pour rendre hommage à nos vétérans.
Myosotis : « Je ne vous oublie pas »
Langage des fleurs : symbole du souvenir, le myosotis est la fleur de l'absence et de la séparation. Occasions : amour, deuil.
"Ces 1 000 coquelicots sont bien sûr un hommage aux milliers d'hommes tombés pour la liberté. Ils sont comme un symbole de la paix de mille fleurs rouges entre la douceur du sable normand et la force de l'océan pour que le souvenir ne s'estompe jamais.