Si le blob est assez avisé pour alterner phase de vie et phase de dormance, alors il devient immortel. Mais attention, cette immortalité ne couvre que la mort dite « biologique ».
Un organisme unicellulaire qui ne meurt pas
Le programme d'aujourd'hui est de découper les blobs et de les nourrir, pour qu'ils se multiplient. Lorsqu'il est coupé en deux, le blob ne meurt pas, il est même quasiment immortel. Quand il est endormi, il se régénère et ne vieillit pas.
Lorsque le blob est placé en dormance régulièrement il régénère. Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
Il est unicellulaire, il n'est constitué que d'une seule cellule. Il est intelligent, se nourrit, respire et bouge, mais n'a pas de cerveau, de visage, de membres, de poumons ou de muscles. Le blob se nourrit d'avoine, de jaunes d'œuf mais le plus souvent de champignons.
Si votre blob devient noir, cela peut indiquer un stress ou une phase de sporulation.
Ce dimanche, focus sur le blob, qu'une chercheuse toulousaine étudie de près. Et qui, s'il peut rajeunir partiellement, souffre aussi du réchauffement climatique. Dans Planète Bleu Occitanie, on décortique des infos liées au climat et à l'environnement.
En 1973, non loin de Dallas, au Texas, Marie Harris découvre un matin dans son jardin, une chose étrange qu'elle décrit comme « mousseuse, crémeuse et jaune pâle, similaire à une omelette, pas plus gros qu'un cookie ».
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure. Et pour cela, il n'a besoin que de jaune d'œuf ou de flocon d'avoine.
Pour se nourrir, le blob absorbe sa nourriture qui est composée de bactéries et de champignons.
Le blob est, comme nous, issu de la fusion de deux cellules sexuées. Elles ne sont pas appelées ovules ou spermatozoïdes, car le blob possède 720 sexes différents. Une fois dans un milieu humide, ces cellules sexuées (appelées spores comme pour les champignons) partent en quête d'une cellule de type de sexe différent.
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
Le blob serait présent sur terre depuis un milliard d'années. Il compterait plus d'un millier d'espèces mais ce nombre serait bien en-dessous de la réalité. Son nom scientifique (physarum polycephalum) lui a été attribué en 1822 par le mycologue américain Lewis David von Schweinitz.
Le blob passe par différentes formes au cours de son cycle biologique. Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments.
Le blob formé mesure 53 mètres et 9 centimètres de long. L'utilisation des médias visibles sur la Plateforme CNRS Images peut être accordée sur demande. Toute reproduction ou représentation est interdite sans l'autorisation préalable de CNRS Images (sauf pour les ressources sous licence Creative Commons).
C'est un organisme clé dans l'écosystème. Il minéralise la matière organique. C'est-à-dire qu'il mange des bactéries et des champignons et il recrache les minéraux, et les minéraux enrichissent le sol et permettent de nourrir les plantes.
Des bactéries et des champignons dans la nature, des flocons d'avoine au laboratoire (voir le tutoriel). Comment mange le blob ? Le blob absorbe sa nourriture par phagocytose, la particule alimentaire est entourée par les pseudopodes du blob et ceux-ci se referment sur la particule.
Certaines tribus indigènes mangent des blobs. A vrai dire, les blobs ne sont pas vraiment bons, ils ont un goût fade qui rappelle vaguement les champignons et la poussière humide.
Le blob n'est composé que d'une seule cellule de très grande taille, mais qui comprend des millions de noyaux (qui contiennent chacun une copie de son ADN). Dans la nature, on le trouve sur le sol humide des forêts.
La première chose à faire lorsque l'on veut adopter un blob est de s'assurer que votre maison offre les conditions de vie adéquates pour un blob. Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide.
Cet organisme indestructible n'est-il pas une menace ? Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Cet animal respire par l'anus ! Le blob, l'extra-média. Cet animal respire par l'anus !
Des familles adoptent un blob pour mener une grande expérience scientifique. Les premières adoptions de blobs ont commencé. Depuis plusieurs semaines, les familles accueillent chez elles cet organisme unicellulaire à l'apparence d'une omelette ratée, pour aider la science. Il est jaune, gélatineux, visqueux.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
Physarum polycephalum, plus couramment appelé blob, est une espèce unicellulaire de myxomycète de l'ordre des Physarales, vivant dans les milieux frais et humides tels que les tapis de feuilles mortes des forêts ou le bois mort. Cet amibozoaire est classé depuis 2015 parmi les mycétozoaires.
Le Blob, la nouvelle star du Parc zoologique de Paris - Ville de Paris.