Crise de la Covid-19, un impact majeur sur la hausse du prix du bois. A cause de la crise de la Covid-19, la plupart des usines et des scieries se sont arrêtées de produire, sans anticiper la très forte demande qui allait suivre. Comme partout, c'est toute la chaîne du bois qui s'est arrêtée.
Dans les semaines à venir, il est donc possible de s'attendre à une baisse d'environ 15 à 30% sur divers articles, notamment ceux destinés aux projets d'aménagement paysager.
L'ensemble des coûts des matières premières (ex : acier et métal pour des pièces de machine de production, bois dans les exploitations forestières etc.), de la production et du transport (livraison) ont explosé. Face à ces augmentations, les produits bois énergie se sont vus imposer une forte augmentation tarifaire.
Les prix du bois du chauffage augmentent cette année 2022 comme jamais nous l'avons connu auparavant. Les points clefs pour comprendre ces augmentations: Les besoins en bois pour le territoire national et pour l'export augmentent énormément, d'où l'envol des prix.
Allègement pour les chantiers de construction : les coûts de construction vont baisser avant la fin 2022. Le coût des matériaux de construction est proche de son pic et entamera une trajectoire descendante progressive au cours des prochains mois, selon les projections du cabinet de conseil CBRE.
Entre le mois d'avril et de mai 2022, le rythme des mises en chantier a reculé de 14 %, dont 9,2 % pour les constructions unifamiliales. La conséquence immédiate de ce ralentissement est une baisse de la demande pour les matériaux de construction en bois.
Il faut savoir que 80% du bois en France provient des importations. La deuxième raison expliquant cette pénurie de bois en France est l'approvisionnement de nos scieries. Si nous prenons l'exemple du chêne, 1 chêne sur 3 récolté part directement en Chine puisque ce pays a stoppé les récoltes de bois pendant 99 ans.
En résumé les facteurs déterminants des tarifs, propres aux granulés (ou pellets), sont les critères de normes DIN et DIN+, ainsi que le conditionnement, en sac de 15kg ou livrés en vrac. Le prix moyen de la tonne était de 280 euros début 2022, les tarifs du marché se situant entre 200 et 360 euros la tonne.
Selon l'indicateur 2022, le prix du bois sur pied est en hausse depuis 2021. En 2021, le prix du bois s'élève à 81 €/m3, toutes essences confondues, contre 61 €/m3 l'année précédente. Pour le chêne par exemple, la demande a progressé de 39 %. Son prix moyen est de 225 €/m3 sur la période.
Cette augmentation est due à la forte demande pendant le Covid et aussi à la guerre en Ukraine. "Il y a eu un regain pour le bois français avec une crise au niveau mondial, la guerre en Ukraine et en Russie, qui étaient de gros pourvoyeurs de bois.
En 2020-2021, la demande française en bois s'élevait à 1,8 million de tonnes, pour passer à 2 millions de tonnes en 2021-2022. Un chiffre qui explose pour l'hiver 2022-2023 à 2,4 millions de tonnes de bois, selon les estimations de la Fédération française des combustibles.
Flambée des prix, hausse de la demande, et problèmes d'approvisionnement liés à la guerre en Ukraine… La filière du granulé de bois connaît actuellement de fortes tensions. Mais les professionnels du secteur assurent que la production devrait suivre la demande.
Le chêne a progressé de 39 % pour atteindre un prix moyen de 225 €/m³ sur pied pour un volume unitaire de 1,7 m³. En bon choix, la progression tourne autour de 60 %. Le label UE concernait environ 20 % de la récolte. Le hêtre demeure assez stable, autour de 47 €/m³, toutes régions et toutes qualités.
– L'indice général du prix de vente des bois sur pied en forêt privée progresse de 34 %en 2021 à comparer aux 2 % de 2020 après la baisse de 10 % en 2019 ; – Ce prix est de 81 €/m3 en 2021 (contre 61 €/m3 l'année précédente) ; c'est le plus haut atteint depuis 2001, début des analyses de l'indice.
Le prix du bois, toutes essences, est de 81 €/m3 en 2021 (contre 61 € / m3 l'année précédente) ; c'est le plus haut niveau atteint depuis 2001, début des analyses de l'indice.
Celles-ci sont classées en trois groupes, du plus fort pouvoir calorifique au plus faible : Le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l'orme et l'érable offrent le meilleur rendement : 2 000 kWh par mètre cube apparent.
Actuellement, le prix du stère de bois de chauffage balance entre 30 et 120 €. La plupart du temps, il est entre 50 € et 70 €. Ce qui donne une moyenne de 0,04 € / kWh. Il est évident que ces prix changent suivant les frais de transport du bois car ils constituent entre 20 à 30% du prix.
Il vient à ce titre de préciser à CNBC « que la pénurie globale de semi-conducteurs va maintenant dériver vers 2024, par rapport à nos estimations précédentes en 2023, simplement parce que les pénuries ont maintenant touché l'équipement et certaines de ces rampes d'usine seront plus difficiles ».
Ainsi, et nous arrivons au sujet qui nous intéresse, le secteur du bâtiment a commencé à s'embourber dans une situation de pénurie des ressources et des matériaux, dont 2022 ne signe pas la fin. Les causes sont multiples quant à la raréfaction des matières premières disponibles.
Comme le relève Total Énergies, le prix de la tonne a ainsi quasiment doublé en un an, passant de 280 € en juillet 2021 à 550 € fin juillet 2022.
Si les prix du bois ont baissé sur le marché mondial l'année dernière, ils sont récemment remontés en flèche en ce début de 2022. Malheureusement, nous prévoyons également des augmentations de prix sur le marché mondial au cours de la période à venir.
Et les prix se sont envolés. Ceux de l'OSB, largement utilisés dans les constructions, en sont un exemple concret. Avant Covid, un mètrecube s'achetait à 250€. En pleine crise, il est monté à 700€ jusqu'en juin 2021, pour redescendre par la suite à 350€, explique-t-il.
L'économiste prévoit que les dépenses en rénovations atteindront 17 milliards, ce qui représenterait une baisse de 8 % par rapport à la prévision de 2021.