Un souhait satisfait fait toujours place à une nouvelle insatisfaction. Pourquoi dans ce cas là le bonheur est-il une illusion ? Le bonheur réside dans une illusion, parce que c'est une illusion de croire que nous sommes capables de mettre un terme à nos désirs.
Le bonheur comme illusion n'est donc rien de moins que sa raison de vivre, le fondement de sa puissance à persévérer dans son être. L'illusion consiste donc pour l'homme à prendre ses «désirs pour des réalités». Il se ment à lui-même parce qu'il a besoin de cette illusion pour vivre.
« Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion, mais le bonheur repose sur la réalité. » La réalité est ce que l'on en fait. Donc il ne tient qu'à nous de choisir d'être heureux et d'aligner nos actes sur notre volonté.
On le voit, le bonheur ne dépend pas de nous. En tant que nous sommes des hommes, c'est-à-dire des êtres désirants, nous ne pouvons pas connaître le bonheur, et d'autre part, cette tendance qui nous mène au malheur, le désir, ne dépend pas de nous. Nous sommes victimes de notre condition, de notre nature humaine.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonnum).
Le secret du bonheur c'est la liberté, et le secret de la liberté c'est le courage. Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d'apprécier avec moins. Le plus grand secret du bonheur, ne jamais faire semblant d'être bien avec l'autre...
Le bonheur, même subjectivement appréhendé comme un état d'esprit, coïncide avec le degré auquel une personne évalue positivement la qualité de sa vie dans son ensemble. Ainsi le sentiment de satisfaction, éprouvé par l'individu, ne peut être dissocié de l'évaluation de ce à quoi il se rapporte.
Regretter ses actions passées, ses choix, ne vous rendra pas plus heureux, bien au contraire. Avoir des regrets ne vous fera que prendre conscience de toutes les mauvaises décisions faites dans le passé. A l'inverse, prévoir votre vie future vous rendra nerveux, obsessionnel, et pour finir, malheureux.
- de notre nature : d'un côté, tout homme aspire au bonheur (Freud) et de l'autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur (corps voué à la déchéance, à la dissolution). 2. Le bonheur se réduit souvent à une situation : être riche, être en bonne santé.
Le bonheur est confondu avec le plaisir, avec les plaisirs. Et dans cette confusion multimillénaire, le bonheur apparaît alors comme un état de satisfaction intense, dû à la chance, à la bonne fortune, ce qui est effectivement l'origine étymologique du mot « bon-heur ».
L'illusion est utilisé lorsque l'on veut changer la réalité . C'est le faire de croire quelque chose qui ne s'est pas passé, qui est irréel. Elle est là pour nous rassurer, nous donner plus envie de vivre dans le monde et faire face au problème de la réalité.
Sortir de l'illusion, c'est ne plus adhérer aux suggestions mentales, ne plus se couper de la Vie, ne plus entrer en opposition. C'est avoir l'humilité de reconnaître que le problème réside dans notre ignorance totale de la Réalité. Aussi bien nous concernant que concernant la Vie.
C'est par la vertu que l'homme peut atteindre le bonheur. En ce sens, on peut dire que le bonheur ne réside pas dans la recherche du plaisir. La vertu permet d'atteindre un état stable, durable, et réalise l'excellence de l'homme. Au contraire, le plaisir est éphémère et n'élève pas l'homme.
État heureux, de bien-être. Chance, hasard favorable. Notion philosophique relative à un état constant de plénitude, contentement, enchantement, bien-être. Bonheur entier, inconditionnel et stable, entière satisfaction qu'elle soit physique ou morale.
Pour trouver le bonheur, suivez vos instincts
Trouver le bonheur ne peut se faire qu'avec un esprit apaisé… À savoir en cumulant connaissance et estime de soi, tout en acceptant le passé pour éviter les regrets. Se tourner vers le passé, plutôt que vers l'avenir, constitue l'un des freins au bonheur les plus répandus !
Etre respecté, être acteur de sa santé, réussir en couple et être un bon parent, aimer notre travail et bien gérer notre temps, voici ce qui nous rend heureux.
S'autoriser à être heureux, passe aussi par l'accueil d'une souffrance, le lâcher prise et la reconnaissance d'une difficulté, reconnaissance méritant de la compassion de vous même pour vous-même.
Le bonheur semble évidemment être le but de toute existence, et ce quel que soient les époques et les cultures. Pascal : « Tous les hommes recherchent d'être heureux, même celui qui va se pendre ».
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
Car le bonheur expose notre coeur plus facilement aux souffrances. Lorsque nous nous sentons heureux, nous avons tendance à baisser nos gardes sur ce qui nous fait peur. Et lorsque qu'une blessure du passé se rouvre douloureusement, nous ne sachons que faire. En bref, fuir le bonheur est une solution.
Bien souvent, on trouve un événement traumatisant à la base de cette phobie. Cet événement est souvent lié à une honte ou une humiliation en lien avec un moment où une joie a été contrariée, bafouée, moquée de façon suffisamment forte pour que le sujet refuse ensuite tout accès à la gaieté dans sa vie relationnelle.
Et face au malheur, le bonheur nous est d'une grande aide. En effet, il nous rend capable de supporter la souffrance, l'échec, la maladie, la trahison, etc... Ainsi, le bonheur semble être davantage une nécessité qu'un but à atteindre, car il permet d'élever notre condition au-delà de la simple survie.
Freud écrivait en 1930 : « Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester. Cette aspiration a deux côtés, un but positif et un négatif, elle veut d'une part l'absence de souffrance et de déplaisir, de l'autre l'expérience de forts sentiments de plaisir.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés. Le fait que le bonheur soit la fin ultime de tout être humain est, pour les Grecs anciens, une conviction que l'on ne songe pas à remettre en cause.