Des ressources à conquérir. L'étendue de l'océan mondial est considérable, puisqu'avec plus de 361 millions de km², il occupe 70 % de la planète.
C'est encore davantage pour des pays côtiers et insulaires. Cet apport est vital pour les populations les moins aisées d'Asie et d'Afrique, (Poissons d'or, poissons d'Afrique de T. Grand). Selon la FAO, les pêches et l'aquaculture font vivre 10 à 12 % de la population mondiale.
Que sont les ressources halieutiques ? Ce sont les ressources aquatiques de la pêche ou de l'aquaculture. Ce sont les espaces maritimes où a lieu la pêche. Ce sont les ressources en pétrole et en gaz qui sont dans les océans.
Les ressources halieutiques fournissent chaque année environ 85 millions de tonnes de protéines pour l'alimentation humaine et dans une moindre mesure, animale (source : Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer).
Augmentation des élevages
En 2020, ce secteur a produit 87,5 millions de tonnes d'animaux aquatiques : 33,1 millions en mer – surtout des saumons – et 54,4 millions à terre – énormément de carpes. L'ensemble progresse de 6 % par rapport à 2018, auxquels s'ajoutent 36 millions de tonnes d'algues.
Ressource halieutique : qu'est-ce que c'est ? Ressources vivantes (animales et végétales) des milieux aquatiques marins ou dulcaquicoles ( eau douce) exploitées par l'homme (pêche, aquaculture).
La production halieutique est l'exploitation des ressources vivantes aquatiques. Elle regroupe les différents modes d'exploitation et de gestion (pêche, aquaculture) des espèces vivantes (végétales ou animales) exercés dans tous les milieux aquatiques (mer et eau douce).
La surexploitation des ressources halieutiques est, dans un premier temps, un risque majeur de réduction des stocks d'espèces, visées ou non, et de destruction par effet indirect de l'écosystème marin.
Comme nous venons de l'illustrer, les ressources halieutiques sauvages (c'est-à-dire les stocks exploités par la pêche) sont des ressources vivantes communes renouvelables, qui, lorsqu'elles sont en libre-accès, sont soumises à la tragédie des communs (Hardin, 1968), c'est-à-dire qu'elles font l'objet d'une ...
La production mondiale de produits aquatiques augmente de manière constante depuis le milieu du XXe siècle. Les captures par pêche stagnent depuis les années 1990 avec un plafond de production aux alentours de 90 millions de tonnes alors que la production aquacole est quant à elle en croissance permanente.
Si la plupart des pays pêchent principalement dans leur propre ZEE, la Chine, l'Espagne, Taïwan, le Japon et la Corée du Sud représentent 85 % de cette activité en haute mer. La pêche à la palangre est la technique la plus répandue (dans 45 % des océans), suivie par la senne coulissante (17 %) et le chalutage (9 %).
Le poisson le plus pêché en mer est le colin d'Alaska, avec 3,48 millions de tonnes, suivi de près par l'anchois et le thon (respectivement 3,19 millions et 2,83 millions de tonnes).
selon les estimations, la pêche illégale et non réglementée représente entre 11 et 26 millions de tonnes, soit 12 à 28 % de la pêche dans le monde[6] près de 30 % des stocks halieutiques pêchés commercialement sont surexploités[7]
La Chine est le plus grand producteur et exportateur de produits halieutiques et aquacoles au monde. La production du secteur a connu une croissance rapide entre 1980 et 2016, de quelque 10 % par an en moyenne pour l'aquaculture et près de 5 % pour la pêche.
Pour assurer sa survie et améliorer sa qualité de vie, l'Homme détruit les ressources naturelles par le déboisement, le défrichement, la construction des routes et des barrages hydro- électriques, les feux de brousse et la réalisation de nouvelles plantations.
30% des prises sont destinées à la production de farine d'élevage (élevage de poissons et de crustacés). Les ressources vivantes de l'océan (pêche et aquaculture) jouent un rôle essentiel dans le développement humain (alimentation, ressources, économie).
soit par des règles d'accès aux eaux : autorisations de pêche spécifiques à certaines zones de pêche. soit par un encadrement de l'effort de pêche, à travers notamment une limitation de la présence des navires sur une zone. soit par un contingentement des captures, les quotas. C'est la modalité de gestion la plus ...
Les victimes de la surpêche et l'impact sur les écosystèmes
Certaines espèces sont victimes de leur succès : la morue de Terre-Neuve, le thon rouge ou encore la sardine qui ne bouche plus le port de Marseille. Le nombre de thons rouges a diminué de plus de 80 % en quelques décennies.
Selon la FAO, 58% des stocks de poissons sont exploités au maximum. Les causes de la surpêche sont multiples. La consommation de produits de la mer croît et nourrit un commerce mondial. Globalement, le nombre de chalutiers est deux fois et demi supérieur à ce qui serait supportable.
Celui-ci entoure l'Antarctique et est constitué d'une partie de l'Océan Indien, d'une partie de l'Océan Pacifique et enfin d'une partie de l'Océan Atlantique. La FAO estime que l'exploitation de l'océan austral a débuté vers 1790, avec un pic de pêche de phoques et de baleines en 1904.
cynégétique adj. Qui concerne la chasse. cynégétique n.f. Art de la chasse.
Elle est pratiquée par des navires ayant des dimensions et des puissances motrices relativement importantes. On distingue parmi ces navires de la PI, les chalutiers de fonds qui ciblent des espèces démersales et les chalutiers pélagiques ou senneurs qui ciblent les petits pélagiques et les thonidés.
fém. Ensemble des connaissances concernant l'art de la chasse au chien courant et p. ext. de la chasse. Traité de cynégétique (Ac.