Cette adaptation a pour but de réduire les émotions négatives en lien avec la situation. Quand ces évènements sont répétés et durables, la personne apprend par la répétition que sa manière de s'adapter lui permet de moins souffrir. Par le processus de renforcement négatif, les comportements sont maintenus.
A l'inverse de la bipolarité qui est un trouble de l'humeur et qui nécessite le recours aux médicaments, seul le suivi d'une psychothérapie permet aux borderline d'aller mieux. Les thérapies reconnues comme les plus efficaces sont la « thérapie comportementale dialectique » (TDC) ou la « thérapie des schémas ».
Neurologiquement parlant, les borderlines ont un déséquilibre de la sérotonine, hormone qui régule l'humeur, et de la dopamine, qui gère le plaisir et la récompense. D'après Pierre Nantas, faute d'aide, beaucoup d'entre eux et elles finissent en hôpital psychiatrique ou en prison.
La psychothérapie est le traitement recommandé et efficace pour le trouble de la personnalité borderline. La majorité des personnes vont mieux et ont une amélioration des symptômes avec un suivi psychiatrique ou psychologique bien conduit.
On naît borderline... et on le devient
Sans doute, mais cela reste à prouver. Il n'existe pas encore de travaux de recherche permettant d'étayer cet argument avec certitude. Une chose est sûre: comme l'écrivait Sartre, "l'enfance décide".
En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
De même, des études sur des jumeaux et les antécédents familiaux ont montré une influence génétique, les taux de TPL et d'autres troubles de santé mentale connexes étant plus élevés chez les membres de familles proches.
Il existe des traitements efficaces pour traiter le trouble de la personnalité limite. Des études cliniques ont démontré que l'état d'une personne s'améliore de façon importante lorsque le trouble est détecté rapidement et qu'un traitement adéquat est entrepris.
Le trouble de la personnalité limite ou borderline est une affection psychiatrique (lire encadré) dont on ne guérit pas. Les personnes qui en sont atteintes sont donc souvent en arrêt de travail pour cause d'invalidité.
La personnalité limite est aussi connue sous le nom de « personnalité borderline ». Malgré ses traits de caractère instables, il est tout à fait possible pour cette personne de développer des relations amoureuses.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Ce terme définit des personnalités avec une grande instabilité des relations affectives interpersonnelles et de l'image de soi associée à une impulsivité marquée.
Un conjoint rassurant, valorisant et protecteur sera le " tuteur de résilience " pour le sujet borderline, si il se montre suffisamment affectueux et respectueux, parfois il sera dans la perspective de demander de l'aide auprès d'un professionnel pour lui et son partenaire, en proposant d'être associé à son travail ...
Les personnes borderline vivent et aiment dans les extrêmes et poussent régulièrement leur partenaire à ses limites. Le fait qu'une relation borderline puisse fonctionner dépend donc non pas de l'amour pour le partenaire, mais avant tout de l'amour de soi.
« Chez 30 % des personnes qui souffrent de trouble borderline, on retrouve une comorbidité avec la bipolarité », précise le psychiatre.
Les facteurs environnementaux qui peuvent contribuer au développement du tpl chez les personnes vulnérables comprennent la séparation, la négligence, les mauvais traitements ou d'autres événements traumatisants de l'enfance.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Son humeur change rapidement : Bien que les sautes d'humeur soient courantes chez tout le monde, lorsqu'elles se produisent trop souvent, cela peut être le signe d'une instabilité mentale. C'est-à-dire que, sans raison, une personne souffrant d'instabilité émotionnelle peut devenir excessivement triste ou accablée.
Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi. La clinophilie peut aussi être causée par les psychoses, notamment la schizophrénie ou les psychoses paranoïaques.
Causes et facteurs de risque
On ignore encore les causes des troubles de la personnalité, mais les chercheurs ont commencé à explorer certains facteurs : prédisposition génétique, traumatismes subis à l'enfance, violence verbale, réactivité élevée et hypersensibilité, et influence exercée par les pairs.
Définition : qu'est-ce que la décompensation psychotique ? La décompensation est la rupture de l'équilibre que l'organisme a trouvé pendant une certaine période pour faire face à une maladie ou à un trouble quelconque. Elle survient souvent brutalement et peut concerner aussi les troubles psychiatriques.
Les facteurs précurseurs du TPL durant l'enfance
abus sexuel ou physique, négligence, maltraitance, manque de protection) prédisposerait l'enfant à présenter une pathologie limite à l'âge adulte (p.
Manon Beaudoin est psychologue et vous accueille dans son cabinet situé dans le 03 ième arrondissement (Paris). Elle vous propose une prise en charge intégrative et adaptée à la prise en charge du trouble de la personnalité Borderline ou État limite.
La psychose blanche est une psychose dans laquelle il n'y a pas de signes délirants ou hallucinatoires : Elle est aussi désignée sous le nom de psychose non-hallucinatoire. Elle est caractérisée par un blanc de la pensée. Il s'agit d'un concept psychanalytique mis à jour en 1973 par André Green et Jean-Luc Donnet.