Des pseudos scientifiques pérorent : « Ça améliore la conservation, c'est bien connu ». Pour trancher une bonne fois pour toutes, autant s'adresser à un expert.
Elles sont au nombre de 35 000 mais, chaque année, 1000 disparaissent en raison de la désertification rurale et de la concurrence du pain industriel.
La farine est l'ingrédient de base. Ses qualités ont une influence directe sur le pain. Elle lui donne son goût, sa couleur et sa consistance et détermine aussi la texture de la mie et de la croûte.
La grigne, appelée aussi scarification (la profession boulangère parle de « grigner » les pains, de les « scarifier », les « lamer » ou les « inciser ») est la découpe faite par le boulanger sur le dessus du pâton juste avant l'enfournage.
Après avoir mis votre pâton en forme, un dernier geste précis, rapide et assuré doit être réalisé juste avant d'enfourner votre pain. Appelé grignage, lamage, scarification... celui-ci est primordial. Il permet au pain de se développer et de gonfler parfaitement.
S'il est souvent conseillé d'utiliser de l'eau en bouteille, ça fonctionne aussi très bien avec de l'eau du robinet. N'hésitez pas à en mettre un peu plus que prévu, c'est ce qui va donner une mie bien aérée (320 ou 340 ml d'eau pour 500 g de farine).
le pain est-il devenu trop compact? – La pâte ne renfermait pas assez de liquide. – La pâte contenait trop de farine de seigle et pas d'acide. – La quantité de levain-chef était trop faible.
Trancher le pain sur le côté
Cela permettrait de conserver la forme du pain et de couper de meilleurs morceaux car il y a moins de croûte dure à trancher. Cela est particulièrement efficace pour les baguettes, ou encore le pain au levain, car les côtés sont souvent plus étroits que le haut et le bas.
Une température de cuisson trop forte et/ou un déficit de buée peuvent provoquer un manque de développement et donc un resserrement de la mie. Mais attention, un four trop chaud peut induire une cuisson trop rapide de la périphérie des produits au détriment du coeur et conduire à une mie collante.
Une croûte croustillante et une mie tendre sont caractéristiques d'un pain au levain. On reconnaît un pain au levain à sa croûte d'un brun rougeâtre (la croûte d'un pain à la levure est plus dorée). Et à sa mie tendre et souple – souvent ponctuée 'd'alvéoles artisanales'.
Améliore la plasticité de la pâte, augmente la ténacité ainsi lui donne du corps et de la tenue. Il participe à l'hydratation de la pâte. Le sel permet d'améliorer la maniabilité de la pâte. Le sel est hygroscopique.
La farine joue un rôle important dans l'élasticité de votre pâte à gâteau ou à pain grâce au gluten qu'elle contient. Il permet d'amalgamer la pâte, de la lier. Sans gluten, une pâte est beaucoup plus cassante et friable et ne se lie pas un peu comme du sable mouillé.
Vos pains sont-ils des produits industriels ? Non, tous nos pains sont pétris, façonnés, et cuits sur place, dans chacune de nos boulangeries et par nos boulangers, en respectant avec soin chaque étape de fabrication.
Pour être considéré comme artisan boulanger, voici les critères imposés par la loi de 1998 : l'artisan boulanger doit sélectionner les matières premières, l'artisan boulanger doit réaliser le pétrissage de la pâte, l'artisan boulanger doit assurer la fermentation et la cuisson de la pâte.
Le pain au levain présente un 1er avantage : il est plus digeste. En effet, les bactéries lactiques formées au cours de la fermentation vont initier le travail d'acidification et donc de digestion. La fermentation va aussi contribuer à dégrader en partie le gluten, qui peut poser des problèmes de digestion.
Si vous pensez que de mettre un peu trop de levure dans votre préparation n'aura aucune conséquence, détrompez-vous. Cela pourrait donner au dessert un arrière-goût désagréable.
En règle générale, on hydrate la farine entre 58% à plus de 74%. Plus une farine est hydratée, plus la pâte est souple et élastique. C'est plus dur à travailler mais généralement ça donne un meilleur résultat et une mie plus alvéolée. Un dicton en boulangerie dit « pâte molle = pâte folle, pâte dure = pâte sûre ».
Étape 3 : le pointage
Le laisser lever à température ambiante. La température idéale est entre 25 et 30 °C. Le pointage est terminé lorsque, comme le disent les livres, « la pâte a doublé de volume ».
On peut faire tourner une corbeille à pain ou placer des petits pains individuels à gauche de chaque convive. Le fait de mettre le pain à gauche dans une petite assiette se fait lorsque les repas sont importants et que la maitresse de maison a décidé de faire dresser une table dans la pure tradition du savoir vivre.
C'est ainsi que tout naturellement, le pain retourné fut associé à la mort ou du moins, au malheur. Ainsi lorsqu'un chrétien venait par malchance à toucher au fameux pain, il devait, pour conjurer le mauvais sort, le marquer d'une croix à l'aide d'un couteau avant de le manger.
On « pousse » les morceaux de viande sur sa fourchette avec un morceau de pain (et non avec le couteau) ; on ne doit pas écraser le fromage sur son pain mais le manger par morceaux, et le pain ne doit pas être coupé avec son couteau mais il faut le « rompre » avec ses mains.
L'eau de coulage
Une pâte doit atteindre une température autour de 23°C-24°C quand on termine de pétrir. Pour obtenir cette température, c'est simple: Tout d'abord, additionnez la température de la pièce + la température de la farine. Soustrayiez ce résultat à 70°C (température pour un pétrissage en machine).
Un pain correctement apprêté rebondira lentement au toucher, remplissant l'empreinte de votre doigt en environ 10 secondes. La pâte doit être aérée et tremblotante, mais pas si pleine d'air qu'elle soit fragile. La pâte trop gonflée ne rebondira pas du tout lorsqu'on la pique.
La température idéale pour faire lever la pâte est de 25 à 30°C.