L'effet sur la peau est lié selon l'étude à la forme des conduits auditifs humains qui amplifie en réalité les fréquences comprises entre 2.000 et 4.000 Hz. Quand un ongle gratte un tableau, le son est alors amplifié à l'intérieur de l'oreille ce qui le rend pénible à entendre.
Le réflexe stapédien, système de défense de l'oreille
Puisque nous n'avons pas le temps de nous protéger du crissement de la craie, le son pénètre jusque dans l'oreille interne et le cerveau et provoque cette sensation insupportable bien connue des écoliers.
Son : l'oreille et le réflexe stapédien
Or, pour que le réflexe stapédien puisse se déclencher, il faut que l'impulsion sonore dure au moins entre 6 et 8 ms. Le crissement de la craie pénètre donc l'oreille interne jusqu'au cerveau, qui déclenche une sensation désagréable.
Les hautes fréquences dérangeantes pour l'oreille
"Si l'on observe un audiogramme, ce sont ces fréquences situées entre 2 000 et 5 000 Hz que l'homme perçoit le mieux. Si ces bruits qui crissent nous mettent mal à l'aise jusqu'au frisson, c'est que notre oreille est adaptée aux signaux d'alerte de notre environnement.
De manière générale, l'oreille humaine perçoit les sons entre 20 Hz pour les sons graves et 20000 Hz pour les sons aigus. Ainsi, les infrasons (en-dessous de 20 Hz) et les ultrasons (au-delà de 20000 Hz), ne sont pas perçus par l'humain.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
Vous pouvez aussi installer des tapis, qui participent à atténuer le bruit. Évitez de mettre le volume de votre télévision et de votre musique trop fort et fermez vos fenêtres. Pensez également à fixer des patins sous les chaises pour ne pas déranger lorsque vous les déplacez, cela protègera également vos sols.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Les symptômes, causes et conséquences de l'hyperacousie
Différents symptômes semblent indiquer une hyperacousie tels que la fatigue, le mal de tête, la sensation d'oreille bouchée. De plus, elle s'accompagne souvent d'acouphènes et peut augmenter l'intensité de ces derniers.
Le crissement de la craie pénètre donc l'oreille interne jusqu'au cerveau, qui déclenche une sensation désagréable.
Définition. La misophonie (terme apparu en 2000 qui veut dire forte aversion aux sons) est un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons répétitifs produits par d'autres personnes (adultes) que soi (bruits gutturaux, nasaux ou buccaux, tapotements des doigts sur un clavier...)
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
Troubles du sommeil
Par exemple, une exposition diurne de 12 heures à 85 dB(A) provoque une réduction du nombre et de la durée des cycles de sommeil ; si bien que le bruit interfère avec la fonction récupératrice du sommeil et peut entraîner une fatigue chronique.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Si l'affaiblissement acoustique des bruits aériens est globalement acceptable, celui des bruits de chocs est lui exécrable. On attend absolument tous les bruits du quotidiens des voisins: bruits de pas, de vaisselles, de portes, de portes de placards, de chaises, tables tirées sur le sol,...
Divers facteurs peuvent être responsables de ce bruit intérieur, notamment les bruits très forts, le vieillissement, le diabète, les infections auriculaires, les traumatismes de l'audition.
Les causes de cette peur irrationnelle de la nuit ou de l'obscurité peuvent être physiologiques. La vue est un des sens dominants de l'être humain. Il lui permet de maîtriser son environnement et de visualiser les dangers.
«Cela leur donne l'impression que les sons s'immiscent en eux.» Les chercheurs attribuent ce phénomène aux neurones miroirs du cerveau, qui s'activent lorsqu'une personne effectue une action ou lorsqu'elle voit d'autres individus exécuter des mouvements spécifiques.
«Pour un sujet normal, le seuil d'inconfort au bruit se situe en général autour des 110 à 120 décibels (dB). Pour un sujet atteint d'hyperacousie, ce seuil peut être atteint dès 60 dB».
Des réactions émotionnelles disproportionnées
Mais comment expliquer ce phénomène ? Selon les chercheurs, ces réactions émotionnelles disproportionnées sont dues à un emballement de l'activité cérébrale dans le lobe frontal et le cortex insulaire antérieur, des régions impliquées dans les émotions.
Suis-je misophone : les signes à repérer
Une personne misophone ne supporte pas, ou plus, certains sons du quotidien. Il s'agit bien souvent de bruits produits par son entourage, comme le bruit des doigts qui courent sur un clavier d'ordinateur, les ronflements ou les bruits de bouche à table.
Un trouble méconnu à l'heure actuelle
Bien que le syndrome de la tête qui explose ait été décrit il y a un siècle environ, les connaissances sont limitées car ce trouble est rare et les cas recensés sont tous différents. On ne sait pas qui des hommes ou des femmes, des jeunes ou des plus âgés sont les plus touchés.
Le silence est, dans son sens originel, l'état de la personne qui s'abstient de parler. Dans son sens actuellement le plus courant, c'est l'absence de bruit, c'est-à-dire de sons indésirables. Le silence absolu serait l'absence, impossible, de tout son audible.
Il devient alors, parfois, difficile de conserver une vie sociale et professionnelle de qualité. Les personnes acouphéniques et hyperacousiques peuvent s'enfermer dans une spirale négative d'anxiété, d'angoisse allant jusqu'à des symptômes de dépression et des comportements suicidaires.