Les prix de l'essence et du diesel devraient augmenter en novembre, en raison de deux facteurs : la décision de l'Opep + de baisser drastiquement sa production et la baisse de la remise carburant mise en place par le gouvernement. Partager sur : Des pénuries et bientôt une hausse des prix.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Ces remises conséquentes auront toutefois une fin, après une période de dégressivité. Ainsi, la ristourne de Total passera à 10 centimes à compter du 1er novembre, pour s'achever au 31 décembre 2022. L'aide d'État, elle aussi, baissera à 10 centimes dès le 1er novembre, pour en principe s'arrêter le 31 décembre.
Mise en place par le gouvernement depuis le 1er avril 2022, la remise carburant évolue ce 1er septembre. L'aide exceptionnelle pour accompagner les automobilistes face à la hausse des prix augmente dès aujourd'hui et va continuer pour quelques mois.
Comme pour l'aide gouvernementale, ce coup de pouce sera réduit à 10 centimes pour les deux derniers mois de l'année 2022. Ainsi, comme l'avait déclaré Bruno Le Maire fin juillet, le litre de carburant pourrait coûter 1,50 euro à la rentrée. Mais cela ne devrait pas durer.
Depuis quelques semaines, les prix à la pompe baissent pour retrouver leur niveau de début juin 2022. Ils restent néanmoins supérieurs de 30 à 40 centimes par litre comparativement à leur niveau avant le début de la guerre.
Le régulateur de vitesse permet de garder une vitesse constante autant que possible et évite donc les légères accélérations et donc de consommer plus de carburant qu'il ne faut. Plus votre véhicule sera lourd, plus il aura tendance à surconsommer afin de compenser l'écart par rapport à quand il est léger.
Avant la remise de 15 centimes qui sera appliquée à partir du 1er avril. Les Enseignes Casino renouvellent le vendredi 25 et samedi 26 mars l'opération "Le litre de carburant à 1 €", dans l'ensemble des hypermarchés Géant Casino disposant d'une station-service.
La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
«Les pays exportateurs de pétrole ont tendance à limiter leur production pour exploiter leur pouvoir de marché. En limitant l'offre, bien que les quantités vendues soient moindres, les prix sont plus élevés et les profits aussi.
La tendance se poursuit en 2022 : l'énergie est, pour plus d'un tiers, la principale composante du taux d'inflation. L'épuisement des énergies fossiles, ainsi que la transition écologique vont continuer à mettre les prix de l'énergie sous pression ; la politique monétaire des banques centrales.
Une baisse du prix des carburants à la pompe intervient à compter de ce jeudi 1er septembre. Instaurée en réponse à la forte hausse des prix des carburants le 1er avril 2022, cette aide de l'État est prolongée jusqu'au 31 décembre.
Le carburant à 1 € de retour dans les stations-service Casino, Total fait également un geste. Les enseignes Casino renouvellent l'opération du carburant à 1 €, vendredi 18 et samedi 19 mars. 233 magasins sont concernés sur toute la France. L'enseigne Casino frappe à nouveau très fort.
Composé à plus de 90% d'éthanol, ce carburant vert peut être utilisé par les poids lourds, les cars et les bus.
L'intérêt de faire le plein le matin pour être plus efficace commence par la température. La théorie repose sur le fait que le fluide est plus dense lorsqu'il est froid. Lorsque le carburant est réchauffé, les molécules se dilatent, occupant plus d'espace pour la même quantité d'énergie produite.
Plusieurs raisons expliquent cette hausse globale. D'abord, la plus visible, concerne l'embargo de l'Union européenne sur les produits pétroliers russes. Après sa mise en place le 30 mai au soir, le prix du baril a en effet grimpé en flèche. Brent (Europe) comme WTI (USA) ont ainsi franchi les 120 dollars (112 euros).
Le coût de fonctionnement et marges réalisées par le distributeur. Les taxes spécifiques auxquelles sont soumis les carburants. Ces taxes varient d'un pays à l'autre, ce qui explique les écarts de prix. En France, les taxes comptent approximativement pour 60 % des prix de l'essence et du gazole à la pompe.
Une partie importante du prix des carburants est constituée par les taxes directes, que sont la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 20 %, qui s'applique sur le produit hors taxe mais aussi sur le montant comprenant la TICPE.
L'État embauche donc plus d'argent quand les prix à la pompe sont élevés. Mais les vrais gagnants de cette flambée des cours, ce sont les producteurs de pétrole comme TotalEnergies, qui a multiplié par 23 son bénéfice au troisième trimestre 20210 : 14 milliards d'euros sur l'ensemble de l'année dernière.
Comme tous les produits et service, le prix du carburant est évidemment indexé sur l'offre et la demande, ce qui explique que le diesel est plus cher que l'essence, lorsque la demande est supérieure. Ce qui explique la hausse des prix, d'autant plus forte que la majeure partie du pétrole utilisé provient de Russie.
L'enseigne de grande distribution organise une opération de "carburant à prix coûtant" entre le 28 et le 30 juillet 2022. La facture des automobilistes continue d'être légèrement allégés. Après l'annonce de Total, E. Leclerc propose à son tour une ristourne sur les prix de l'essence, à partir de jeudi soir.
Les marges des raffineries explosent
Un autre déterminant du prix est majeur. À savoir le coût lié à l'activité de transformation du pétrole brut en essence, gazole, appelé le coût du raffinage. « La guerre en Ukraine et les sanctions envers la Russie ont provoqué une explosion de ces marges », explique Valérie Mignon.
Il y a trois raisons principales à cela : la réouverture rapide de notre économie, l'augmentation des prix de l'énergie, qui pousse l'inflation à la hausse, et un facteur que les statisticiens appellent « effet de base ».
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».