Le changement climatique accroît les risques sanitaires : vagues de chaleur, cyclones, inondations, sécheresses, propagation facilitée de maladies « à vecteurs », etc. Les dérèglements climatiques perturbent la distribution des ressources naturelles, leur quantité et leur qualité.
"Même si la température n'augmente que de seulement 2°C, cela pourrait avoir des conséquences terribles sur notre environnement, notre santé, notre vie. Cela peut entraîner l'extinction de nombreuses espèces vivantes. On peut même envisager une pénurie d'eau potable.
Le changement climatique entraîne une aggravation de ce risque. Températures plus élevées, assèchement de la végétation, baisse de la pluviométrie augmentent la fréquence et l'intensité des feux de forêts. Il est probable que, d'ici 2050, la saison des incendies de forêts s'allonge et passe de trois à six mois.
Le changement climatique a déjà des répercussions sur la santé de multiples façons, et entraîne notamment des décès et des maladies dus à des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, comme les vagues de chaleur, les tempêtes et les inondations, la perturbation des systèmes alimentaires, l' ...
Au-delà des impacts directs sur la santé comme les maladies infectieuses ou les épisodes de chaleur intense, le changement climatique agit également sur d'autres facteurs comme l'eau potable, les récoltes ou encore le logement. Une menace indirecte sur la santé des populations mais néanmoins alarmante.
La pollution, y compris l'utilisation de produits chimiques, de combustibles fossiles et de plastiques, perturbe les écosystèmes de la Terre et, ce faisant, nuit aux espèces et les force à modifier leurs habitudes.
Les causes de la hausse des émissions
La combustion du charbon, du pétrole et du gaz produit du dioxyde de carbone et du protoxyde d'azote. L'abattage des forêts (déforestation). Les arbres contribuent à réguler le climat en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère.
Aujourd'hui le réchauffement climatique est en fait surtout dû aux hommes, à l'industrie, au transport, aux élevages intensifs et au bâtiment (chauffage), qui ensemble détruisent la planète peu à peu. Il est donc important de réduire nos consommations et la pollution.
Tout indique que le réchauffement récent du climat perturbe profondément les écosystèmes terrestres, entre autres le caractère hâtif des phénomènes printaniers (apparition des feuilles sur les arbres, migration des oiseaux, ponte des œufs) et le déplacement de l'aire de répartition d'espèces animales et végétales.
Alors que l'hiver était dans le passé la saison de tous les dangers au niveau climatique, l'été est désormais devenu la période la plus à risque de l'année en raison des vagues de chaleur, de la sécheresse, de la pollution et des inondations éclairs.
Mais l'action de l'homme est de plus en plus liée aux catastrophes : marées noires, explosion chimique ou industrielle (catastrophe de Bhopal en Inde, Tchernobyl), famine due à la sécheresse mais aussi au processus de désertification engendré par l'homme (au Sahel et en Éthiopie)…
Les impacts sur l'environnement sont multiples, importants et de plus en plus fréquents : sécheresses, fonte des glaciers et de la glace de mer, élévation du niveau des océans, tempêtes tropicales. Ils affectent l'ensemble de la population mondiale et la biodiversité planétaire.
intensification des précipitations (fortes pluies et grêle) augmentation des cyclones tropicaux violents. augmentation des périodes d'aridité et de sécheresse. recul de la glace de la mer Arctique et de la couverture neigeuse.
Les températures élevées augmentent également la concentration d'ozone, ce qui peut endommager le tissu pulmonaire et causer des complications chez les asthmatiques et les personnes souffrant de maladies respiratoires.
L'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, en particulier l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et, par conséquent, accentuent le réchauffement de notre planète.
En 2100 la Terre compte 11 milliards d'habitants, elle sort d'une crise énergétique de plusieurs décennies. Malgré une transition énergétique réussie le réchauffement climatique atteint +5°C, avec de graves conséquences pour la disponibilité de l'eau, de la nourriture et de l'habitat.
L'augmentation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère due aux activités humaines est la principale cause du réchauffement climatique, tandis que les émissions de méthane et de protoxyde d'azote, de puissants gaz à effet de serre, augmentent également dangereusement.
Selon une étude relayée par la Nasa, l'agence spatiale américaine, le réchauffement climatique pourrait rendre complètement inhabitables plusieurs zones géographiques sur la planète, et ce, dès 2050. Le niveau de stress thermique engendré par les fortes chaleurs peut en effet s'avérer mortel pour les êtres humains.
Il existe 5 grands types de climat : le climat froid, le climat tempéré, le climat continental, le climat tropical et le climat désertique.
Pourtant, depuis le début, si le terme "réchauffement climatique" ("global warming") est le plus communément répandu, il n'a jamais cessé d'être décrié, nombre d'auteurs lui préférant celui de "changement climatique" ("climatic change").
Le principal moteur du changement climatique est l'effet de serre. Certains gaz de l'atmosphère terrestre agissent à la manière des parois d'une serre: ils permettent à l'énergie solaire d'entrer dans l'atmosphère mais l'empêchent de s'en échapper, provoquant le réchauffement climatique.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
La principale source de gaz à effet de serre d'origine humaine est l'utilisation de l'énergie. En brûlant des énergies comme le charbon, le gaz ou le pétrole pour produire de l'énergie ou pour alimenter les moteurs de nos moyens de transport, on émet du CO2 qui contribue au réchauffement climatique.
Comme à l'échelle mondiale, l'évolution des températures moyennes annuelles en France métropolitaine montre un réchauffement net depuis 1900. Ce réchauffement a connu un rythme variable, avec une augmentation particulièrement marquée depuis les années 1980.