C'est précisément le phénomène qui est à l'œuvre à l'heure actuelle. Les gaz à effet de serre étant émis en trop grande quantité, la composition de l'atmosphère est changée, ce qui augmente sa capacité à retenir la chaleur. En fait, c'est la partie artificielle (ou anthropique) de l'effet de serre qui est en cause.
Les gaz à effet de serre contenus dans l'atmosphère ont un rôle important dans la régulation du climat. Ils empêchent une large part de l'énergie solaire (les rayonnements infrarouges) d'être renvoyée de la Terre vers l'espace. C'est l'effet de serre. Grâce à lui, la température moyenne sur Terre est d'environ 15 °C.
Quand il fait un peu plus chaud, le cycle du carbone et la solubilité de CO2 dans les océans sont modifiés : le dioxyde de carbone est relâché dans l'atmosphère, ce qui augmente la température, avec effet boule de neige (c'est l'inverse quand il fait plus froid).
Le CO2 serait responsable de plus de la moitié de l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre sur la période de 1980 à 1990. Cette « primauté » a notamment été confirmée dans le 5e rapport du GIEC, sorti en 2014. La part des émissions industrielles de CO2 est passée de 55 % à 65 % en l'espace de 40 ans.
L'effet de serre est le phénomène naturel permettant à la Terre de retenir la chaleur du Soleil à l'intérieur de l'atmosphère. Lorsque le rayonnement solaire touche la surface, la chaleur qui s'en dégage est piégée sous l'atmosphère.
Le dioxyde de carbone est l'un des principaux gaz à effet de serre. Ainsi, il aide à contrôler la température de la planète en retenant les rayons infrarouges dégagés par le soleil dans l'atmosphère. Sans les gaz à effet de serre, la température de la Terre ne dépasserait pas les - 18° !
Ces gaz rejetés dans l'atmosphère créent un écran (de gaz) autour de la Terre et retiennent la chaleur, de la même façon que les vitres d'une serre. C'est pour cette raison que ce phénomène se nomme « l'effet de serre »!
Origine des gaz à effet de serre (GES)
Le méthane (CH4) Le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux (N2O) L'ozone (O3)
Les émissions provenant de sources fossiles ont augmenté depuis 1990, passant de 22 à 36 Gt CO₂ par an (Gt = gigatonnes ou milliards de tonnes). De tous les gaz à effet de serre, le CO₂ est le principal responsable de l'effet de serre (plus de 50 %).
Préoccupations et dangers
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Une augmentation des gaz à effet de serre suite aux activités de l'homme piège une partie de ce rayonnement, ce qui provoque une hausse de la température des surfaces jusqu'à trouver un nouvel équilibre. C'est la cause principale du réchauffement climatique observé ces dernières décennies.
En été, le poids de la photosynthèse est bien plus important que celui de la respiration. Suffisamment pour faire infléchir la courbe du taux de CO2 dans l'atmosphère. En hiver, c'est l'inverse, la respiration prend le dessus. Et la courbe repart à la hausse.
En tête, le Qatar avec 35,6 tonnes de CO2 par habitant émises en 2021, suivi par le Bahreïn (26,7 tonnes par habitant), le Koweït (25 tonnes par habitant en 2021) et les Émirats arabes unis (21,8 tonnes par habitant). En France, un habitant a émis en moyenne 4,7 tonnes de CO2 en 2021.
Les gaz à effet de serre ont la capacité d'absorber les photons du rayonnement infrarouge émis par les surfaces (et par l'atmosphère elle-même), grâce à des transitions énergétiques discrètes des molécules concernées.
Les combustibles fossiles, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz, sont de loin les plus grands contributeurs au changement climatique mondial ; ils sont responsables de plus de 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de près de 90 % de toutes les émissions de dioxyde de carbone.
Le dioxyde de carbone est la cause principale des changements climatiques d'origine anthropique. Il est émis en grandes quantités puisqu'il provient de l'utilisation de combustibles fossiles. Sa très longue durée de vie lui permet de changer le système climatique durant son long séjour dans l'atmosphère.
Ce que vous sentez probablement, c'est du méthane, et ce n'est pas seulement désagréable. Il s'agit d'un puissant gaz à effet de serre. Molécule par molécule, le méthane a un pouvoir de réchauffement plus de 80 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone.
Efficacité à piéger la chaleur
Là où le méthane se démarque toutefois, c'est dans son efficacité plus grande à piéger la chaleur, c'est-à-dire sa plus grande capacité de réchauffement. On calcule cela par une mesure appelée l'équivalent CO2.
C'est dans l'atmosphère qu'on retrouve l'air qu'on respire et les nuages. L'atmosphère agit comme les vitres d'une serre : elle laisse passer les rayons du soleil, mais elle ralentit la sortie de la chaleur. C'est pour cette raison qu'on appelle ce phénomène « l'effet de serre ».
Le CO2 est en partie responsable de l'effet de serre. Cela a pour conséquence l'augmentation des températures et ainsi, la perturbation de tout notre écosystème (voir nos articles traitant des conséquences du réchauffement climatique sur les océans, la fonte des glaces et les forets).
Le transport est l'activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France. En 2019, il représente 31 % des émissions françaises de GES. Depuis 1990, les GES des transports ont augmenté de 9 %.
Quel est le meilleur matériau pour accumuler la chaleur ? Le meilleur matériau pour accumuler de la chaleur est la pierre naturelle. On peut notamment évoquer la pierre de lave, également utilisée dans les saunas. Il s'agit par ailleurs souvent des radiateurs à inertie les plus coûteux.
Oui, les plantes peuvent geler dans une serre. Une serre non chauffée est généralement 5 degrés plus chaude que la température extérieure. Cela signifie qu'une serre ne commencera à descendre en dessous de zéro que dans des conditions très hivernales.
Isoler votre serre de jardin
En complément, isolez les parois intérieures de votre serre en verre avec du plastique à bulles. Celui-ci se fixe à l'armature grâce à des clips. Vous allez gagner quelques degrés. Vous pouvez également protéger les parois nord de votre serre de jardin avec du polystyrène jusqu'à la mi-mai.