À la mort, cette repompe n'a plus lieu, et ainsi la concentration cytoplasmique du Ca2+ augmente. Sous l'action de cet ion, des ponts entre les filaments d'actine et de myosine se forment, ce qui entraîne l'immobilisation du muscle.
Les lividités cadavériques (ou livor mortis) sont une coloration rouge à violacée de la peau liée à un déplacement passif de la masse sanguine vers les parties déclives du cadavre, qui débute dès l'arrêt de l'écoulement du sang.
D'après l'Américain, le défunt perd inéluctablement 21 grammes à sa mort. Ce poids serait celui de l'âme qui quitte le corps. En effet, MacDougall estime que l'âme est une substance mesurable.
"Les ongles et cheveux continuent de pousser après la mort." Etudiants en médecine, coiffeurs, instituts capillaires et employés des pompes funèbres entretiennent parfois ce mythe qui si l'on ose dire, a la vie dure.
La rigidité cadavérique concerne tous les muscles. Elle débute entre 2 et 4 heures après le décès, presque toujours au niveau de l'extrémité cervico-céphalique (nuque et m. masticateurs) . Elle atteint son intensité maximale entre 8 et 12 heures et se maintient ensuite entre 12 et 36 heures.
Article principal : Mort. Les signes biologiques de la mort sont : Arrêt cardio-circulatoire et respiratoire (absence de pouls, de respiration, de tension artérielle) Abolition totale de la conscience, de la sensibilité
Face à un cadavre, les légistes ont à leur disposition plusieurs indices pour remonter jusqu'à l'heure de la mort. Lorsque le décès est récent (moins de 48 heures), l'expert peut s'appuyer sur la température du corps. Celle-ci s'aligne progressivement sur la température ambiante.
En clair, un bras qui se trouve le long du corps peut se retrouver plus haut et plus écarté du buste. Ces mouvements pourraient être liés au rétrécissement et à la contraction des ligaments du corps, déshydratés.
Une étude menée par des chercheurs australiens de l'institut AFTER (Australian Facility for Taphonomic Experimental Research) a récemment démontré que le corps continuait à bouger après la mort.
Le nez. Le nez pousse tout au long de la vie et verrait sa forme se modifier tout simplement en raison de la loi de la gravité.
La rigidité cadavérique
Fer- mer les yeux du défunt est une coutume pieusement consacrée par la tradition, mais qui est inutile puisque les yeux finiront par se rouvrir. Lorsque la victime suc- combe à une mort violente, ce phénomène laisse croire que ses yeux se sont fixés sur son meurtrier !
L'Esprit se retrouverait alors dans une dimension qui se superposerait à celle de la Terre, dans laquelle son bien-être ou son mal-être correspondrait à son état d'avancement. Il pourrait être proche de nous sur Terre, ou pourrait s'éloigner dans l'espace sidéral.
Au bout de 3 mois, les matières molles du corps sont décomposées. Il ne reste plus que les prothèses métalliques, qui sont retirées par des “humusateurs” agréés. Ainsi que les dents et les os du défunt qui sont réduits en poudre puis replacés dans la sépulture.
Quelle est l'odeur d'un corps mort ? "Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
Le squelette, lui, met deux ou trois ans à devenir poussière. Le temps de décomposition dépend néanmoins du lieu où se trouve le corps, de son gabarit et du climat. En milieu aride, la putréfaction peut être entravée : le corps se dessèche avant d'être décomposé complètement, puis se momifie.
Cette bouche sera maintenue en position fermée à l'aide d'une ligature passant autour de la structure osseuse du maxillaire et à la base du septum nasal. La peau, sujette à déshydratation, sera enduite d'une crème qui va ralentir l'évaporation et le dessèchement du derme.
La période de quarante jours
Cette pratique s'inspire de l'Ascension de Jésus, qui est célébrée 40 jours après Pâques, marquant son retour au ciel après sa résurrection, laquelle est survenue le troisième jour suivant sa mort et sa crucifixion.
Le processus s'étend, d'abord avec des petites taches vertes sur l'abdomen, puis sur l'ensemble de l'abdomen et au fur et à mesure, la totalité du corps devient verte", précise le Dr. Rambaud. ► La circulation collatérale. En parallèle, s'effectue la libération de gaz.
La rigidité cadavérique correspond au raidissement d'un cadavre qui intervient assez rapidement (30 minutes à deux heures) après le décès et disparaît lorsque commence la putréfaction (après 2 à 4 jours).
Les êtres chers décédés nous entendent-ils ou nous voient-ils ? Non. Quand on est mort, on entend et on ne voit rien.
La vitesse de décomposition d'un corps varie selon plusieurs critères. En effet, lorsqu'une dépouille est laissée telle quelle et qu'aucun soin n'est prodigué au corps, alors la décomposition totale du corps prend entre 2 et 3 ans.
Outre la toilette mortuaire, le thanatopracteur procède à des soins spécifiques de conservation du corps, ainsi qu'à l'habillage, au maquillage, au coiffage et au positionnement du corps dans le cercueuil.
Une vérification simple. Pour savoir si une personne est toujours en vie, il suffit de demander un extrait d'acte de naissance à la mairie de son lieu de naissance. Si la personne est décédée, la mention figurera normalement en marge de son acte de naissance.
Il s'agit de la disparition du pouls, de l'arrêt de la respiration et des battements cardiaques. On prend également en compte la non réactivité des pupilles et la pâleur de la peau. Précisons néanmoins que ces indices peuvent être confondus avec ceux indiquant un coma profond. Il faut donc observer d'autres paramètres.
Grossièrement, un cadavre chaud, souple et sans lividités est mort dans les deux heures qui précèdent l'examen. S'il est «tiède», rigide et que les lividités disparaissent quand on appuie dessus, la mort remonte entre 6 et 12 heures.