Le temps de démarrage dépend de l'inertie de la masse en mouvement, de la vitesse de rotation finale et du couple d'accélération du moteur. Les valeurs du courant crête sont encore plus élevées, et peuvent atteindre 10 fois la valeur du courant efficace nominal.
Au démarrage, le moteur électrique consomme un maximum d'énergie. Pour limiter cette consommation d'électricité, le variateur de vitesse régule le courant de démarrage. L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (L'ADEME) préconise l'installation de ce type d'appareil.
L'utilisation d'un démarreur étoile-triangle, d'un démarreur statique ou d'un variateur de vitesse permet de réduire l'intensité du courant de démarrage (Exemple : 4 Ia au lieu de 7,5 Ia).
Lorsqu'un dispositif électrique est démarré pour la première fois, le courant de démarrage correspond à la surtension ou à la courte rafale de courant qui l'atteint. Par analogie, pensez à une voiture sur une chaussée plate, stationnée au point mort, moteur arrêté.
Le calcul pour obtenir la puissance nécessaire au démarrage est très simple : Puissance nominale en watts x coefficient = puissance maximum nécessaire au démarrage.
Le branchement en étoile ou en triangle se décide en fonction de la plaque signalétique de votre moteur. Le branchement en étoile : dans ce cas, les enroulements reçoivent une tension réduite (divisé par la racine carrée de 3). Il s'utilise donc si la tension du réseau d'alimentation est égale à la tension du moteur.
6- Un facteur de puissance trop faible entraîne une intensité en ligne élevée.
L'augmentation excessive de l'intensité se traduit par un échauffement des enroulements du moteur pouvant entraîner sa destruction . Les causes des surintensités sont nombreuses : baisse de la tension du réseau. surcharge mécanique (roulements usés, couple trop important).
► Il faudra calculer le courant qui traversera les appareillages en cherchant le courant nominal du moteur, ou bien en utilisant sa puissance utile, dans ce cas il faut diviser cette puissance par le rendement du moteur et utiliser la formule : I = P/√3 x U x cos φ.
Dans un démarreur étoile triangle, le démarrage est réalisé en deux temps : une première phase permet de démarrer le moteur avec un couplage étoile. Cette phase dure quelques secondes. Lorsque le moteur a démarré, le dispositif de commande déclenche la seconde phase : le couplage en triangle.
Il existe 3 techniques pour faire varier la vitesse d'un moteur électrique asynchrone : Augmenter ou réduire le nombre de paire de pôles (à la construction) ; Faire varier la fréquence de l'alimentation ; Jouer sur le glissement du moteur (pour les moteurs à bagues).
La différence entre moteurs synchrones et asynchrones vient du rotor : le rotor des moteurs synchrones se compose d'un aimant ou électroaimant alors que celui des moteurs asynchrones est constitué d'anneaux (qui forment ce que l'on appelle la cage à écureuil).
Le courant d'enclenchement ou courant d'appel est le nom donné à la surintensité transitoire qui se produit lors de la mise sous tension de certains récepteurs électriques.
Le courant nominal est le courant absorbé (IA) par le moteur alimenté à tension (UN) et fréquence nominale. La puissance délivrée est alors la puissance nominale (PN). L'indication de la puissance nominale est marquée sur la plupart des appareils et équipements électriques.
Le couple résistant correspond à l'effort de la charge mécanique d'une machine pour s'opposer au maintien de sa mise en mouvement par le moteur. Pour qu'un moteur électrique puisse démarrer, il faut que le couple de démarrage du moteur soit supérieur au couple résistant de la machine qu'il entraîne.
Plus petite tension moteur = plus grande tension réseau
Quand la plus "petite" tension nominale du moteur asynchrone est égale à la plus "grande" tension réseau (donc la tension entre phases), on choisit le couplage triangle.
Les moteurs asynchrones triphasés cumulent de multiples avantages : ils sont simples, robustes et faciles d'entretien. Toutes ces raisons expliquent leur popularité en milieu industriel. Surtout depuis l'apparition des variateurs de fréquences permettant de faire varier leur vitesse de rotation.
Contrairement au rotor du moteur synchrone, celui du moteur asynchrone tourne moins vite. De cette façon, il n'atteint jamais la vitesse de synchronisme : il subsiste toujours un décalage entre le champ magnétique et la vitesse de rotation de l'arbre.
Le condensateur permanent (appelé aussi condensateur de marche) assure le maintien du champ magnétique de votre moteur (effet rephasant). Contrairement au condensateur de démarrage, il reste sous tension en permanence durant le fonctionnement du moteur.
Il faut vérifier que les enroulements ne sont pas « à la masse » (contact entre les bobinages et la carcasse du moteur). Pour cela, il faut placer l'ohmmètre entre les bornes des enroulements et la terre, la valeur mesurée doit être infinie.
Placez la douille d'entraînement appropriée d'un demi-pouce sur la vis de fixation au centre de la poulie de vilebrequin. Essayez de faire tourner la poulie vers la droite. Si la poulie ne tourne pas alors votre moteur est bloqué.
Le relèvement du facteur de puissance consiste à augmenter la valeur du cosφ afin qu'il s'approche le plus possible de 1. Pour relever le cosφ il suffit donc de réduire la puissance réactive (Q1).
La batterie de condensateurs permet ainsi de compenser l'énergie réactive qui sert essentiellement à l'alimentation des circuits magnétiques des machines électriques. Elle correspond à la puissance réactive des récepteurs.
Le couple moteur est la force, et non la puissance, du mouvement de rotation de votre moteur. Exprimé en Newtons mètres (Nm), le couple moteur est principalement lié au régime moteur de la voiture. En moyenne, les voitures possèdent un couple moteur compris entre 100 et 300 Nm.