Cette partie de la population des « décrocheurs » courre un risque de désocialisation d'autant plus important qu'ils disposent de très faibles ressources familiales. Mais on trouve également parmi ces jeunes la volonté de se réaliser d'une autre manière, en dehors de l'école, et plus particulièrement par le travail.
Le décrochage scolaire : les conséquences
Au niveau individuel, déjà, les élèves en situation de décrochage scolaire sont plus à même de développer des troubles du comportement et notamment des troubles au niveau psychologique et mental. L'isolement social et la dépression se retrouvent ainsi plus souvent ici.
En résumé, les principaux facteurs de risque de décrochage scolaire liés à l'élève lui-même sont : le fait d'être un garçon, les difficultés scolaires (le rendement dans les matières de base), les problèmes de comportement extériorisés et intériorisés; liés à la famille : la situation socioéconomique (défavorisation), ...
A l'échelle individuelle : conséquences multiples pour le jeune décrocheur : scolarité source de malêtre, faible estime de soi (non valorisation de ses compétences), souffrance psychologique, difficulté d'insertion sociale et professionnelle (chômage), situation de précarité (emplois précaires et peu qualifiés), de ...
Les troubles du comportement, comportements agressifs, conduites délinquantes et états dépressifs sont corrélés au risque de décrochage (Jimerson et al., 2000 ; Fortin et al., 2004 ; Blaya, 2010). Il est toutefois difficile d'établir une relation de causalité entre ce tableau comportemental et le décrochage scolaire.
Ces impacts négatifs peuvent être de nature psychologique (anxiété, stress, perte de motivation scolaire, image de soi négative, sentiment d'impuissance, idéations suicidaires, etc.) ou sociale (rejet par les pairs, isolement social, marginalisation).
L' échec scolaire peut également induire des troubles du comportement. L'enfant peut développer des comportements agressifs, voire délinquants. Souvent, celui-ci veut surtout attirer l'attention. L'instabilité engendrée peut constituer un terrain propice aux mensonges, vols et fugues à l'adolescence.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
Définition officielle : Le décrocheur, ou sortant sans diplôme ni qualification, est l'élève inscrit une année donnée et qui n'obtient ni diplôme ni qualification durant l'année considérée et n'est pas inscrit l'année suivante dans une formation général ou professionnelle.
-L'échec scolaire est une des préoccupations essentielles du ministère de l'éducation nationale car il a des conséquences économiques et sociales. La lutte contre l'échec scolaire ne saurait être qu'une action de longue haleine, et en profondeur dont les résultats ne peuvent être immédiatement appréciés.
La première cause de démotivation invoquée par les élèves eux-mêmes – qu'ils soient ou non décrocheurs, d'ailleurs –, c'est l'ennui. « Beaucoup d'élèves s'ennuient à l'école, c'est une réalité et elle n'a rien d'étonnant !
Outre l'échec scolaire, il se manifeste par des comportements de rejet de l'école extériorisés se traduisant par des problèmes disciplinaires. À l'inverse, les décrocheurs sous-performants (10 à 20% des décrocheurs) ont tendance à intérioriser leur détresse et présentent peu de troubles du comportement.
La construction sécuritaire d'un problème social de déscolarisation repose sur un schéma simple : le jeune qui échappe au contrôle social exercé par l'école est livré à l'oisiveté, aux tentations, à la fréquentation de pairs ou de jeunes plus âgés engagés dans la délinquance.
Parmi les facteurs de risque les plus importants, on note : des habiletés intel- lectuelles et verbales faibles, l'échec et le retard scolaires, une motivation et un sentiment de compétence affaiblies, des aspirations scolaires moins élevées, des problèmes d'agressivité et d'indiscipline, l'absentéisme ainsi qu'un ...
Détail important : la décision ne peut se prendre qu'à partir de 16 ans car avant, l'école, en France, est obligatoire !
L'instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, à partir de 3 ans et jusqu'à l'âge de 16 ans révolus. Vous pouvez choisir de scolariser votre enfant dans un établissement scolaire (public ou privé).
16 ans, c'est l'âge légal requis à partir duquel l'école ne devient plus obligatoire. Parfois, les adolescents n'attendent pas cet âge pour manifester leur désir d'arrêter d'étudier à l'école. C'est un moment charnière pour les parents et certains le prennent en catastrophe.
Socialement, un élève en échec scolaire est une personne qui n'aura potentiellement pas les moyens d'évoluer d'un milieu social à un autre ou plus généralement d'une culture à une autre. De fait, l'échec peut apparaître lié à une notion de déterminisme social. On parle parfois de l'école comme un ascenseur social.
Le premier point qu'il distingue est l'ennui. En effet, les élèves ont des types d'apprentissage et de mémoire variés – visuelle, auditive, à long ou court terme… – et si la méthode d'enseignement n'y répond pas, les enfants commencent à s'ennuyer. L'ennui est le point de départ à une dégradation de la situation.
Quelles sont les conséquences de la baisse du niveau des élèves ? Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n'écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut pas être très loin.
Le handicap, l'extrême pauvreté, l'appartenance ethnique et l'orientation ou l'identité sexuelle font partie des facteurs qui aggravent la vulnérabilité des jeunes à la violence. Dans 39 pays d'Europe et d'Amérique du Nord, 17 millions de jeunes adolescents ont reconnu harceler des camarades à l'école.
Les conflits et disputes entre élèves
Prenant souvent leur origine dans des difficultés relationnelles et d'expression de l'enfant ou de l'adolescent, ces conflits peuvent aller du malentendu ou jeux qui dérivent, aux rumeurs, moqueries, intimidation ou humiliation.