En outre, l'insuffisance des infrastructures, la pauvreté, la faible capacité d'adaptation et les inondations saisonnières de mousson ont rendu la population très vulnérable au changement climatique.
Soumis à l'élévation du niveau de la mer, à la fonte des glaciers de l'Himalaya, à la multiplication et à l'intensification des catastrophes naturelles comme les cyclones, à la modification du régime des précipitations provoquant aussi bien sécheresses qu'inondations dévastatrices, le Bangladesh est l'un des pays au ...
La vulnérabilité du Bangladesh est liée au relief : c'est pour une grande partie un delta de très faible altitude parcouru par de grands fleuves qui descendent des sommets de l'Himalaya. Le pays est soumis aux flux de la mousson et aux cyclones provenant du golfe du Bengale.
- La population est particulièrement vulnérable car le pays est très peuplé et la majorité des habitants sont des agriculteurs qui vivent dans les zones inondables. Les inondations entraînent des déplacements de populations de plus en plus importants, la destruction de l'habitat, des récoltes et des infrastructures.
Abondance de l'eau, rareté de la terre. Environ 80 % de la population du Bangladesh vit dans les zones où seulement 40 % possèdent des terres cultivables. L'érosion provoquant une destruction massive des terres, les habitants sont forcés de quitter leur lieu de résidence.
Elles ont pour principale cause la montée des eaux en amont des bassins versants provoquée par les fortes pluies de mousson qui se déversent sur l'Himalaya, les plaines d'Assam, les collines de Tripura, et aussi les plaines d'inondations en amont du Brahmapoutre et du Gange avant qu'ils pénètrent au Bangladesh.
Plus de la moitié de la surface du Bangladesh n'est qu'à peine à 5 mètres au-dessus du niveau de la mer. Une montée des eaux de mer d'un mètre submergerait un cinquième du pays et transformerait 30 millions de personnes en «réfugiés climatiques».
Le Bangladesh est aussi l'un des pays les plus exposés aux risques de catastrophe naturelle au monde. Ces risques sont divers : cyclones, inondations, séismes, entre autres. La situation humanitaire du pays est également aggravée actuellement par la pandémie de COVID-19.
SOLIDARITÉS INTERNATIONAL intervient dans la zone depuis plus de dix ans, pour y améliorer la qualité de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, réduire les risques de catastrophes et renforcer la sécurité alimentaire ainsi que les moyens d'existence des populations locales et réfugiées.
L'augmentation de la température de l'air et de l'eau entraîne une élévation du niveau des mers et renforce l'intensité des tempêtes, des vents, des sécheresses et des incendies qui durent plus longtemps, ainsi que des précipitations et des inondations.
Il se pourrait que la plupart des pays soient concernés au sein de leurs frontières, certains en raison de la chaleur, d'autres en raison de risques d'épidémies, ou de la montée de la mer ou d'inondations récurrentes ; que les pays soient riches ou pauvres.
Selon la Banque mondiale, jusqu'à 8 millions de Bangladais pourraient devoir fuir leurs terres d'ici à 2050. Pour les habitants, le choix est simple : fuir le Sud du pays ou se barricader derrière des digues toujours plus hautes, toujours plus immenses.
Deux raisons expliquent cette situation: au cours des années 1990, des accords mondiaux commerciaux (les accords multi-fibres) ont organisé le transfert de la production textile de l'Europe et des Etats-Unis vers l'Asie.
LE BANGLADESH, PAYS LE PLUS EXPOSÉ
Résultat, les dix pays les plus exposés au péril climatique sont aussi parmi les plus pauvres : le Bangladesh, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone, Haiti, le Soudan, le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Cambodge, les Philippines et l'Ethiopie.
Pour protéger les populations des risques, plusieurs mesures sont mises en œuvre : On édifie des digues pour faire face aux inondations. On reboise pour lutter contre la désertification. Face aux séismes ou aux cyclones, on adopte des normes parasismiques ou paracycloniques pour la construction des bâtiments.
La République populaire du Bangladesh, un pays de l'Asie du Sud-Est, tente de réduire la pauvreté que subit sa population depuis plusieurs années. En effet, celle-ci étant frappée régulièrement par des catastrophes naturelles, il est difficile de maintenir les infrastructures et terres agricoles en bonne qualité.
La très grande majorité des habitants du Bangladesh sont des Bengalis, mais le terme pour désigner tous les habitants du pays est Bangladais, de quelque origine qu'ils soient.
De plus, 8 000 personnes meurent par an des effets du changement climatique. 4/ La ville de Dhaka accueille 1 000 migrants climatiques par jour. Ils vivent dans des bidonvilles car ils ont perdu leurs terres et leurs biens lors des catastrophes naturelles.
Le Royaume-Uni accueille la plus forte diaspora bangladaise d'Europe, ses membres étant installés principalement à Londres ainsi qu'à Birmingham ; elle compterait près d'un demi-million de membres. Contrairement à celle des pays du Golfe, l'immigration bangladaise au Royaume-Uni est de nature permanente.
Impacts de l'urbanisation
Le Bangladesh perd 8 000 hectares de terres agricoles chaque année (sur 13 millions d'hectares originaux de terres arables), et ce à cause de l'urbanisation, de l'industrialisation, ainsi que du logement rural et de la construction non planifié d'infrastructures.
Les risques liés aux inondations augmentent pour plusieurs raisons : L'urbanisation : de nombreuses constructions ont été implantées en zone inondable.
Cette pollution de l'eau peut aussi menacer la sécurité des personnes, en particulier si des substances dangereuses se trouvent emportées par les eaux, et donc potentiellement au contact des populations. D'une manière générale, une mauvaise qualité de l'eau peut porter préjudice à tous les usages qui en sont fait.
Au sud, avec la montée des eaux, les champs sont inondés. Les paysans perdent leurs cultures et leurs maisons. De plus la salinité de l'eau augmente avec les cyclones et cette eau salée n'est pas bonne pour les cultures. L'eau potable se fait donc rare et il manque d'eau douce pour les irrigations au nord comme au sud.
Le climat en Bangladesh est très chaud, avec une moyenne annuelle de 30 degrés, mais ne connaît que peu de mois vraiment tropicaux et humides. Il fait chaud à très chaud toute l'année. La partie la plus chaude et la plus pluvieuse de l'état est Khulna. Le plus froid est Sylhet.
La plupart des inondations se produisent lorsque le volume d'eau d'une rivière ou d'un cours d'eau dépasse la capacité du lit. Il y a également des inondations le long des lacs et des littoraux maritimes lorsque le niveau normal de l'eau augmente au-delà du niveau des terres riveraines.