Le diesel est sensiblement en baisse, en lien direct avec le prix du pétrole qui s'affiche lui aussi en recul. Le coût du baril de brent de mer du Nord est descendu à 88,8 dollars, soit 1,6 dollar de moins que la semaine précédente.
Deuxième élément qui explique cette baisse : les promotions des distributeurs. Des opérations à prix coûtant sont notamment programmées jusqu'à la fin du mois de décembre. Selon le ministère de la transition écologique, la baisse a été plus forte que la semaine dernière pour le gazole qui a reculé de 3,6 centimes.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Tout d'abord, parce que le prix du baril de Brent ne cesse lui aussi d'augmenter. Concrètement, il s'agit du cours du pétrole brut, fixé dans le cas du Brent par la bourse de Londres.
Les deux références mondiales du brut évoluent à leur plus bas niveau depuis juin. Les prix de l'or noir sont orientés à la baisse, car les investisseurs anticipent une baisse de la demande de certains pays, comme la Chine, dans un contexte économique morose.
Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 22 juin) est en baisse avec une moyenne de 82,0 $/b en 2023 et 85 $/b en 2024 (Fig.
Les prix élevés de l'or noir, la poursuite de la hausse des taux et de la solidité du dollar commencent à peser sur la demande mondiale pétrolière. Les cours du pétrole poursuivaient leur baisse ce jeudi, après avoir lourdement chuté la veille, de près de 6% pour le Brent et de 5% pour le WTI.
Contrairement à la prévision donnée il y a quelque temps, le prix a donc baissé en cette fin d'année 2023, atteignant le niveau de prix de juillet 2023. Mais pourquoi baissent-ils ? La raison : un baril de pétrole brut qui a continué à baisser au cours des dernières semaines.
Les pays producteurs de pétrole envisagent de faire grimper le prix du baril jusqu'à la fin 2024. Après avoir augmenté tout au long du mois de juillet, les prix à la pompe continuent de flamber, avec sept centimes supplémentaires pour le gazole lors de la semaine du 29 juillet au 4 août.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
Après une forte hausse en 2022, en 2023 les tarifs ont évolué en dents de scie avec des hausses et des baisses. Mais en 2024, il ne faut pas s'attendre une chute du prix. Le contexte géopolitique et l'économie mondiale pèsent grandement sur le secteur, ce qui impacte lourdement le pouvoir d'achat.
Désormais, le litre du super et gasoil coûte respectivement 840 et 828 FCFA, soit une augmentation respectivement de 110 et 108 FCFA.
Supercarburant sans plomb : 1,80 €/L soit +0,05 € par rapport à février 2024 (1,75 €) ; Gazole routier : 1,77 €/L soit +0,10 € par rapport à février 2024 (1,67 €) ; Le prix de la bouteille de gaz (de 12,5 kg) est fixé à 26,12 €, soit +0,35 € par rapport à février 2024 (25,77 €).
A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite. Leur circulation sera toujours autorisée après cette date. Par ailleurs, la vente de voitures diesel et essence d'occasion sera également possible. En actant cette décision, l'Union européenne souhaite atteindre son objectif de neutralité carbone en 2050.
En cause, la hausse du pétrole brut. Mais l'État n'envisage pas de réinstaurer une remise. Le ministère de la Transition énergétique a publié ce lundi 4 septembre la moyenne des tarifs à la pompe constatée vendredi 1er septembre. Les prix sont à nouveau à la hausse.
Il faut en effet savoir que le prix du bioéthanol est déterminé au début de chaque année et pour l'année entière tandis que le producteur achète son gaz pour l'année généralement en été. C'est ce mécanisme qui a vu l'augmentation du prix du gaz de 2022 et s'est répercuté sur les tarifs de 2023.
Actuellement, le prix moyen de l'essence en France est de 2,1165 euros pour le gasoil et 1.967 euro le sans-plomb. En Espagne, le prix moyen est désormais de 1.782 euro le gasoil et de 1.784 euro le sans-plomb.
Le gazole progresse, lui, de 0,6%. Pour rappel, depuis le 1er mars 2023 et jusqu'à la fin de l'année, les prix du gazole et de l'essence sont plafonnés à 1,99 euro dans les stations du groupe TotalEnergies.
Le taux de la Californie est le plus élevé des États-Unis , et ces taxes s'ajoutent à d'autres prélèvements, comme une taxe d'accise fédérale sur le diesel de 24,3 cents par gallon.
En projetant une augmentation moyenne du prix du baril de Brent, le prix du Gazole devrait rejoindre le prix du SP-95 en 2020 puis le dépasser en 2021/2022 pour culminer à 1.67 €.
Comme pour toute matière première, action ou obligation, les lois de l’offre et de la demande font varier les prix du pétrole. Lorsque l’offre dépasse la demande , les prix baissent ; l’inverse est également vrai lorsque la demande dépasse l’offre.
Les prix du Brent et du WTI peuvent différer, en fonction des coûts de production et de livraison. Les tensions géopolitiques influencent aussi le prix : par exemple des tensions au Moyen-Orient peuvent provoquer une baisse de l'offre de pétrole et donc une hausse des prix.
Les marges des distributeurs en cause
Pour l'association de consommateurs CLCV, l'explication est claire : les marges brutes dites « transport distribution » ont explosé, c'est-à-dire différence entre le prix hors taxes du carburant et le prix à la sortie de la raffinerie (appelé « cotation Rotterdam »).
En 2009 et 2010, la Russie était le premier producteur mondial de pétrole. Les États-Unis devancent depuis 2017 la Russie et l'Arabie saoudite, grâce à leur production d'hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste).
Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.