le changement de rythme. Toujours selon le Dr Ferreri, “il existe aussi des gens qui supportent mal le changement de rythme. Le dimanche décale un peu trop leur rythme de vie, ils ont du mal à démarrer la journée, sont encore en pyjama à midi…
Garder le rythme Grasse matinée ou pas, le dimanche se vit souvent en horaires décalés par rapport à la semaine. Certaines personnes supportent mal cette cassure avec leur rythme biologique habituel. « Elles sont comme en jet-lag, note Florian Ferreri.
Cela s'explique notamment par un problème d'organisation. Nous pouvons avoir tendance à réserver les contraintes et les tâches désagréables au dernier moment. Le dimanche est alors considéré comme une journée sans attrait, destiné à rattraper le retard accumulé durant la semaine."
Le changement de rythme le week-end : On peut retrouver le blues du dimanche chez des personnes sensibles aux changements de rythme, à la chrono-biologie. Nous n'adoptons pas toujours les mêmes habitudes ce jour-là par rapport au reste de la semaine.
Si vous êtes du genre à ruminer le dimanche, mieux vaut ne pas rester chez vous. Marcher en forêt, aller à un repas de famille, aller au cinéma, etc. permet de libérer son esprit des pensées négatives et allège l'esprit. Faire une sieste courte le dimanche (entre 10 à 20 min) permet une bonne récupération.
Moment pendant lequel on éprouve de la mélancolie, une tristesse passagère un peu floue.
L'insomnie du dimanche soir est particulièrement présente chez les personnes ayant des emplois éprouvants, frustrants ou lorsque les rapports avec les collègues ou supérieurs sont mauvais. Ainsi, le stress de reprendre une semaine bien chargée peut expliquer le mauvais sommeil.
La déprime peut être due à un déséquilibre de la chimie du cerveau lorsque la fabrication de certains neurotransmetteurs jouant sur la régulation de l'humeur comme la sérotonine ou la dopamine diminue. Des facteurs émotionnels, financiers, économiques, professionnels peuvent être en cause.
Une mauvaise hygiène de vie ainsi qu'une alimentation déséquilibrée liée à un manque d'activité peuvent également provoquer ce fameux « coup de mou ».
D'après Sanam Hafeez, «la raison la plus souvent invoquée pour justifier notre aversion au lundi est qu'il fait suite à deux jours de liberté et de plaisir». Après le sentiment d'insouciance du week-end, le retour à la routine et aux obligations peut être psychologiquement difficile à vivre.
La haine est une émotion très intense qui, chez la plupart des personnes, apparaît face à un type de stimulus très spécial. Nous détestons lorsque nous nous sentons attaqués, agressés ou vulnérables. Lorsque l'on attaque notre intégrité physique ou psychologique.
Résultat, au cours du week-end et durant les vacances, le taux de cortisol, hormone du stress qui mobilise toute notre énergie et booste notre organisme, chute brutalement. Autrement dit, même s'il est délétère sur la durée, ce stress nous permet d'avoir l'énergie nécessaire pour faire face à nos défis quotidiens.
En cause, la luminosité: pas un manque, mais un surplus. L'ensoleillement vient modifier la production de mélatonine, bousculer le rythme circadien des plus sensibles et jouer sur le sommeil –sans compter que la chaleur peut aussi rendre l'endormissement plus difficile.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Préparez un repas convivial : brunch, déjeuner italien ou pique-nique et sortez vous aérer. Un tour en vélo, une promenade dans la forêt ou sur les chemins de campagne : tout changement d'air est bénéfique pour déconnecter du quotidien. Le dimanche est vraiment un jour idéal pour modifier les habitudes de la semaines !
"En général, le gros dormeur dort entre 9 et 11 heures par nuit. Au-delà, il peut s'agir d'hypersomnie, qui est une pathologie", introduit Sylvie Royant-Parola. Le saviez-vous ? L'appartenance à une "catégorie" de dormeur et les particularités du sommeil (nombre d'heures nécessaires, durée des cycles, etc.)