Puis, à l'arrivée de ce jeu en France – via l'Espagne et l'Italie –, dans le courant du XVIe siècle, certains ont déformé le mot «fil» en le prononçant «fol», qui signifiait «fou». La pièce du jeu a donc progressivement pris ce nom et perdu la forme de l'animal, au profit d'un personnage portant un bonnet à clochettes.
La pièce d'échec appelée "fou" est appelée "bishop" (évêque) en Angleterre. Ceci provient de l'histoire du jeu d'échec : l'ancêtre" indien du jeu comprenait des éléphants qui, par la suite, ont été représentés par des défenses. Les Européens y ont vu un bonnet de bouffon ou une crosse d'évêque.
Le fou se déplace en diagonale. Cette pièce est à longue portée, c'est-à-dire qu'elle peut être déplacée d'autant de cases qu'on le souhaite, sans pouvoir sauter par-dessus une autre pièce. Il ne peut changer de couleur de case durant la partie et ne balaie donc que la moitié de l'échiquier.
viens jouer avec le Fou ! Elle peut se déplacer et prendre en arrière. Elle ne peut pas sauter une autre pièce ou pion.
Il peut se déplacer d'autant de cases qu'il veut jusqu'à ce qu'il atteigne le bord de l'échiquier ou une autre pièce. Le fou ne peut sauter par dessus d'autres pièces. Le fou prend sur le même trajet qu'il se déplace en arrivant sur la case de la pièce adverse.
Le Roi peut-il manger aux échecs ? Oui, comme toutes les autres pièces le Roi peut prendre une pièce adverse, mais à condition de ne pas se mettre en échec en jouant ce coup. Un Roi ne peut donc jamais prendre une pièce adverse qui est protégée.
En matière d'attaque, le fou peut prendre la première pièce adverse qui se trouve sur son chemin. Cependant, comme il ne peut pas sauter sur une autre pièce, il se trouve automatiquement bloqué dès qu'une autre pièce amie ou adverse se trouve sur sa trajectoire.
Les Blancs jouent le premier coup de la partie. On dit de celui qui doit jouer qu'il a le trait, et jouer est une obligation (on ne peut pas « passer » son tour).
Un pion arrivé au bout de sa course doit se transformer. Il peut devenir une dame, une tour, un fou ou un cavalier, mais jamais un roi. La pièce qu'il devient n'a pas besoin d'avoir déjà été capturée. Cette transformation ne concerne que les pions et se nomme « promotion ».
Le pion peut avancer d'une case en diagonale à la seule condition d'y capturer n'importe quelle pièce adverse qui s'y trouverait. La prise n'est pas obligatoire. Le pion ne peut prendre une pièce vers l'arrière ou vers le côté.
Nous nous sommes permis un langage quelque peu familier pour ce titre afin de préciser qu'aux échecs, on ne dit pas « manger » mais plutôt prendre ou capturer. Le Cavalier prend les pièces adverses en « sautant » sur leurs cases. Il prend la pièce adverse qui se trouve sur la case de sa destination.
Il peut avancer, reculer, aller à droite ou à gauche. Comme la case d'arrivée est toujours de couleur opposé à celle de départ, le cavalier a donc la possibilité de se placer dans les deux couleurs de l'échiquier.
La dame est la pièce la plus puissante du jeu. Chaque camp en possède une placée, au début de la partie, au milieu du premier rang à côté du roi, la dame blanche sur la case centrale blanche, la dame noire sur case centrale noire.
« Damer » est un terme synonyme et tombé en désuétude. La promotion n'est pas limitée aux pièces déjà capturées, un joueur peut donc avoir deux dames ou plus sur l'échiquier (certains jeux haut de gamme fournissent deux dames de chaque couleur).
La dame se déplace sur une même diagonale d'autant de cases qu'elle le désire, en avant et en arrière. Un pion peut en prendre un autre en sautant par dessus le pion adverse pour se rendre sur la case vide située derrière celui-ci. Le pion sauté est retiré du jeu.
L'avantage du trait est, aux échecs, l'avantage intrinsèque du joueur qui est le premier à jouer (« les Blancs »).
#1 L'ouverture Italienne
e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4. L'idée de cette ouverture est de rapidement se battre pour le contrôle du centre avec votre pion e et votre cavalier, puis de développer votre fou sur une case dangereuse pour l'adversaire.
La Ruy Lopez (aussi connue sous le nom d'ouverture espagnole) est considérée comme l'ouverture la plus populaire aux échecs pour les débutants. Les Blancs établissent deux de leurs pièces mineures, le cavalier et le fou, attaquent le cavalier et menacent de capturer le pion e5 si les Noirs bougent le cavalier.
En début de partie, le pion peut avancer d'une ou deux cases... ... Puis d'une seule case tout le reste du jeu. Le pion a la particularité de ne pouvoir attaquer qu'en diagonales.
Le pion est la seule pièce qui ne peut pas reculer. C'est aussi la seule pièce qui ne prend pas comme elle avance. Les pions avancent en effet d'une case sur la même colonne, si la case située devant eux est libre. Ils prennent sur l'une ou l'autre des deux cases situées devant eux en diagonale.
La règle du déplacement du pion aux échecs
Les pions avancent toujours tout droit d'une case sauf s'ils n'ont jamais bougé, ils peuvent alors choisir d'avancer de une ou de deux cases. Un pion ne recule jamais et si une pièce ou un pion se trouve juste devant lui, il est bloqué.
Locution-phrase
Par allusion à l'usage des rois, qui s'expriment à la première personne du pluriel, réponse qu'on fait aux enfants impérieux qui exigent en disant « Je veux … », pour les remettre à leur place. Ajoutait doucement : « Le roi dit : Nous voulons. »