Un conjoint rassurant, valorisant et protecteur sera le " tuteur de résilience " pour le sujet borderline, si il se montre suffisamment affectueux et respectueux, parfois il sera dans la perspective de demander de l'aide auprès d'un professionnel pour lui et son partenaire, en proposant d'être associé à son travail ...
La personnalité limite est aussi connue sous le nom de « personnalité borderline ». Malgré ses traits de caractère instables, il est tout à fait possible pour cette personne de développer des relations amoureuses.
Aimer, être aimé et…
La relation amoureuse est pour le borderline source de beaucoup de souffrance. Et tout autant pour son compagnon. C'est pourquoi il semble utile de prendre le temps de se pencher sur ces « cas limites », d'essayer de les comprendre mieux, de les aider, voire de leur permettre… d'être heureux!
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Neurologiquement parlant, les borderlines ont un déséquilibre de la sérotonine, hormone qui régule l'humeur, et de la dopamine, qui gère le plaisir et la récompense. D'après Pierre Nantas, faute d'aide, beaucoup d'entre eux et elles finissent en hôpital psychiatrique ou en prison.
Peu fiables, ces personnes sont portées à l'infidélité. La séduction est pour elles une façon d'attirer l'attention et de rehausser leur estime déficiente d'elles-mêmes.
Il n'existe pas de médicament qui guérisse le trouble de la personnalité borderline.
Naît-on borderline ou le devient-on ? Pour le spécialiste, c'est un peu des deux : « Sans doute y a-t-il une origine génétique ou autre, mais cela reste à prouver. Ce qu'il y a de sûr c'est que l'adolescence est une phase critique, poursuit-il.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
Le trouble de la personnalité limite ou borderline est une affection psychiatrique (lire encadré) dont on ne guérit pas. Les personnes qui en sont atteintes sont donc souvent en arrêt de travail pour cause d'invalidité.
Ces gens ont besoin de soutien, mais aussi d'information adéquate et de coaching pour mieux comprendre leur proche souffrant d'un trouble de la personna- lité borderline et pour mieux interagir avec lui afin de réduire les ten- sions au lieu de les accentuer.
Vivre avec un proche Borderline
Etre une présence, mais aussi être discret pour lui laisser lui laisser prendre ses responsabilités. Ne pas l'infantiliser, ne pas le juger ou lui faire des remarques blessantes qu'il risque de le rabaisser.
Aucun remède miracle n'existe pour traiter le TPL. La thérapie demeure le meilleur traitement. «Après une thérapie de deux à cinq ans à raison d'une ou deux fois par semaine, 90% des patients rapportent une amélioration très significative, voire une rémission totale», affirme Sébastien Bouchard.
« Chez 30 % des personnes qui souffrent de trouble borderline, on retrouve une comorbidité avec la bipolarité », précise le psychiatre.
Ce faisant, elles ne se contentent pas d'aliéner les autres autour d'eux, elles subvertissent leur propre trajectoire de vie. Explosivement réactifs et ayant souvent du mal à se ressaisir, les borderlines ont du mal à maintenir des relations stables ou même à conserver un emploi.
En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
De même, des études sur des jumeaux et les antécédents familiaux ont montré une influence génétique, les taux de TPL et d'autres troubles de santé mentale connexes étant plus élevés chez les membres de familles proches.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Manon Beaudoin est psychologue et vous accueille dans son cabinet situé dans le 03 ième arrondissement (Paris). Elle vous propose une prise en charge intégrative et adaptée à la prise en charge du trouble de la personnalité Borderline ou État limite.
Avoir en tête les vulnérabilités de la personne. Il s'agit d'être "pare-excitation" en n'attisant pas le conflit, en ne faisant "pas trop la morale". Rappeler les règles avec un ton tranquille mais ferme, demander une communication respectueuse et maîtrisée. Ne pas se laisser déborder par le jeu relationnel.
En se gardant de juger ou de commenter ce qui a été dit, reformuler ce que l'on a entendu, ne jamais dire ce que l'on a compris ou cru comprendre, en veillant scrupuleusement à utiliser les mêmes mots que la personne. Demander à la personne de confirmer la reformulation.
Se disputer pour maintenir le désir. Tuer le désir en se disputant. La peur de l'autre est vectrice de comportements et de réactions agressives. Les rapports familiaux de l'enfance qui font naître l'agressivité chez quelqu'un.
Le diagnostic du trouble de la personnalité borderline repose sur les symptômes caractéristiques qui comprennent les changements fréquents dans les relations interpersonnelles, l'image de soi, les humeurs, et des comportements autodestructeurs et impulsifs.
Traitement médicamenteux pour le traitement du trouble de la personnalité limite. De nombreux patients atteints de trouble de la personnalité limite (TPL) reçoivent un traitement médical. Néanmoins, il n'existe aucun médicament spécifiquement conçu pour traiter le TPL.
Il ne s'agit pas d'une maladie mentale, mais d'une instabilité de l'humeur, des relations aux autres et de l'image de soi. Souvent, ces personnes réagissent très intensément à un stress, même faible, et ont besoin de beaucoup de temps pour s'en remettre. Leurs angoisses les rendent généralement agressives.