La raison vient plutôt de la situation internationale. On n'a jamais consommé autant de pétrole dans le monde. Dans le même temps, les pays exportateurs réduisent leur production. C'est un cocktail très défavorable pour l'automobiliste qui fait le plein dans une station-service.
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035.
Hausse de la consommation de pétrole au niveau mondial
Alors que l'offre baisse, la demande de carburant, elle, est en hausse. Avec les vacances d'été et les déplacements en voiture mais aussi ceux en avion, la consommation d'essence a largement augmenté.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Cette décélération s'explique notamment par la baisse du prix du gaz et la multiplication des opérations de vente de carburant à prix coûtant dans les grandes et moyennes surfaces, encouragées par le gouvernement. Il y en aura "près de 120 000" dans le pays d'ici la fin de l'année.
Mais le gazole devrait de nouveau repartir à la hausse en cette première semaine d'avril 2023.
En conclusion : En 2022 le diesel est plus que jamais un carburant destiné aux « gros » rouleurs qui gardera son intérêt pour tous les conducteurs qui vont utiliser principalement l'autoroute. Mais il est aussi privilégié pour tous véhicules « lourds » comme les véhicules utilitaires et les grands SUV.
Le diesel est en sursis, mais il reste un choix pertinent en 2024, car il convient encore aux besoins de nombreux automobilistes, notamment aux gros rouleurs. En effet, un véhicule diesel s'adresse avant tout à ceux qui ont l'habitude de réaliser de longs trajets et qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.
Désormais, le litre du super et gasoil coûte respectivement 840 et 828 FCFA, soit une augmentation respectivement de 110 et 108 FCFA.
Des prix déjà en hausse
Des prévisions qui se confirment déjà en ce début de mois de juin 2023. En effet, selon le ministère de l'écologie, le prix de l'essence SP95 a augmenté de 2,2 centimes en une semaine, contre 1,2 centime pour le diesel.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
Vous pouvez économiser de l'argent sur l'essence en utilisant des cartes de crédit avec récompenses pour l'essence, en trouvant des prix bas grâce aux applications d'essence, en rejoignant les programmes de récompenses des stations-service et des supermarchés, en entretenant bien votre voiture et en adoptant de bonnes habitudes de conduite .
Pourquoi la fin des voitures essence et diesel ne signe pas la mort des moteurs thermiques. Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin des ventes des véhicules essence et diesel neufs en 2035. Mais ce n'est pas pour autant la mort des véhicules thermiques, pour plusieurs raisons.
Le gazole est également le carburant à privilégier si vous roulez beaucoup, plus de 15 000 km/an ou de 20 000 km/an.
Les véhicules diesel visés
Les véhicules Crit'Air 3 (voitures diesel de 2006 à 2010 et essence de 1997 à 2005, motocyles et cyclomoteurs de 2004 à 2006 et poids lourds diesel de 2009 à 2013 et essence de 2001 à 2009) seront interdits au sein des ZFE en 2025.
Si, comme Daniel, l'usage de votre voiture est très irrégulier, mieux vaut garder sa voiture thermique le plus longtemps possible, même si elle émet des gaz à effet de serre et des particules.
En 2024, l'interdiction sera également valide pour la vignette Crit'Air 2 (tous les diesels et les essences d'avant 2011). La règle était déjà existante depuis le 1er juin 2021 pour les véhicules Crit'Air 4 et depuis juillet 2019 pour les véhicules Crit'Air 5.
Si l'on prend le tarif actuel moyen des carburants (1,848 € pour le SP95-E10 et 1,862 € pour le gazole), une différence de consommation de 1,5 litre (5 l/100 en diesel, et 6,5 l/100 en essence) et un kilométrage annuel de 15 000 km, le diesel fait économiser 405,30 euros par an.
Une nouvelle étape sera franchie le 1ᵉʳ janvier 2024, avec l'interdiction dans les ZFE de ces trois métropoles des véhicules Crit'Air 4. Il s'agit des diesels immatriculés entre le 1ᵉʳ janvier 2001 et le 31 décembre 2005. La norme EURO 3 (pour un Crit'Air 4...)
L'essence et le diesel les moins chers de l'Union se trouvent à Malte et en Bulgarie. Un litre de gazole y coûte respectivement 1,21 et 1,32 euro, tandis qu'un litre de sans plomb coûte respectivement 1,34 et 1,30 euro. Les prix sont également peu élevés en Roumanie (1,45 et 1,37 euro) et à Chypre (1,45 et 1,34 euro).
La France parmi les pays qui taxent le plus les carburants
En France, la taxe s'élève à 49 % du prix facturé pour le gazole. Seuls l'Italie et Malte taxent davantage pour ce carburant, avec respectivement une part de 51 % et de 54 %.
Ainsi, si l'on se fie au classement des prix mondiaux moyens en station-service mis régulièrement à jour sur le site spécialisé Globalpetrolpricesprices.com, c'est la Pologne qui proposait ces jours-ci le prix au litre le moins élevé en matière de gazole pour les particuliers (voir classement ci-dessous).