Augmentation des émissions de gaz à effet de serre et du réchauffement climatique : le cycle de production, de transformation, de conditionnement et de transport des aliments (un yaourt qui finit sa vie dans votre poubelle peut avoir parcouru 9 000 kilomètres) entraîne d'importantes émissions de gaz à effet de serre, ...
En bref, la réduction du gaspillage alimentaire a un impact positif et pourrait avoir comme résultat : Plus de redistribution de la nourriture pour les plus vulnérables. Une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une réduction de la dégradation des sols et des eaux.
Résultats ? Le gaspillage alimentaire dans le monde équivaut à 3.3 milliards de tonnes équivalent CO2 dans l'atmosphère chaque année. C'est 6.5 fois plus que l'ensemble des émissions de CO2 de la France.
environnemental : à l'échelle mondiale, le gaspillage alimentaire émet autant de gaz à effet de serre qu'un pays dont le niveau d'activité se situerait en 3e position juste après celui de la Chine et des USA, en autre du fait de l'énergie nécessaire pour produire, transformer, conserver, emballer, transporter…
Il est nécessaire de les sensibiliser pour leur faire prendre conscience de l'importance et de l'intérêt de consommer des produits frais, de saison et de préférence locaux pour favoriser le tissu économique territorial.
Définition du gaspillage alimentaire
Selon la définition adoptée par le ministère de l'agriculture dans le cadre du pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, il correspond à la perte de nourriture initialement prévue pour la consommation humaine qui est perdue à toute partie de la chaîne alimentaire.
Nous retrouvons les États-Unis en tête, avec non moins de 415 kilos par habitant, pour un total de 126 millions de tonnes d'aliments gaspillés chaque année. Le Canada cumule un total de 11,2 millions de tonnes chaque année pour une moyenne de 303 kilos par habitant.
l'achat de produits alimentaires en vrac ; le recours à des associations d'aide alimentaire pour des dons de nourriture ; une clarification concernant l'étiquetage des produits et les dates de péremption ; un partenariat avec l'Éducation nationale pour mener des actions de sensibilisation sur le gaspillage alimentaire.
Le gaspillage alimentaire aggrave les externalités négatives de l'expansion agricole et de la monoculture en provoquant des pertes non justifiées de biodiversité (notamment la disparition de mammifères, oiseaux, poissons et amphibiens).
Production. La production alimentaire (agriculture, élevage, pêcherie, aquaculture, etc.) est responsable de la plus grande partie des pertes. Environ 54 % du gaspillage alimentaire est occasionné lors de la production, la récolte, la manipulation et le stockage.
Des conséquences économiques
Selon la FAO, cette perte coûte près de 1.000 milliards de dollars (900 milliards d'euros) chaque année. Pour la France seule, cela représente 16 milliards d'euros par an, d'après une étude de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME).
L'eau douce est indispensable à la vie sur notre planète. On en a besoin pour vivre, pour se laver et, surtout, même si ça ne se voit pas, pour produire notre nourriture, nos vêtements et tous les objets qui nous entourent.
Transformer notre système en profondeur : tel est l'objectif de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, dont les 130 articles permettent de lutter contre toutes les différentes formes de gaspillage. La loi vise à transformer notre économie linéaire, produire, consommer, jeter, en une économie circulaire.
Chaque Français jette ainsi 20 kilos de déchets alimentaires par an, dont 7 kilos de produits encore emballés. C'est l'équivalent d'un repas par semaine. Les légumes (31%) sont les produits les plus gaspillés, devant les liquides (24%) et les fruits (19%), selon l'Ademe.
Le Nigeria arrive en tête avec 189 kg de nourriture par personne jetées chaque année.
La Chine est l'un des producteurs les plus prolifiques d'une liste impressionnante d'aliments : Riz. Blé Pommes de terre, laitue, oignons, chou, haricots verts, brocoli, aubergines, épinards, carottes, concombres, tomates et citrouilles.
Selon l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la première place du plus gros gaspilleur est attribuée aux producteurs. Les fruits et légumes mal calibrés sont mis de côté. Même les poissons trop petits et déjà morts sont rejetés en mer.
La loi renforce les mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire : les grossistes dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à 50 millions d'euros sont désormais concernés par les obligations de non-destruction des invendus et de don alimentaire.
La loi EGalim a pour but de permettre également aux agriculteurs d'avoir un revenu digne en répartissant mieux la valeur. Et ce, en se basant sur l'inversion de la construction du prix : le contrat et le prix associé seront proposés par les agriculteurs, en prenant en compte les coûts de production.
La consommation alimentaire réfère, au sens strict, à 1) l'approvisionnement, 2) aux choix et 3) aux prises alimentaires.