Historique. Charles de Gaulle arrive à Londres le 17 juin 1940 avec l'intention de négocier avec les Britanniques, alliés de la France, la poursuite de la guerre, après avoir exposé son plan à Paul Reynaud. Il rencontre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, dans l'après-midi.
Le lendemain 17 juin, à 9 heures, le général de Gaulle s'envole à bord de l'avion duquel il avait la veille débarqué de Londres. Le général Spears et le lieutenant de Courcel l'accompagnent. C'est à ce moment qu'il prend conscience de la responsabilité historique qui était désormais la sienne.
Il ne supportait pas la mondialisation de la culture américaine et souhaitait qu'en France, et au delà, ce soit la culture française qui rayonne. Or, historiquement, les Britanniques sont proches des Américains, ce qui ne plaisait pas du tout au président de Gaulle.
Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure.
Le Général de Gaulle, un presque inconnu
En ce 17 juin 1940, le général De Gaulle part pour Londres car il refuse la défaite et souhaite poursuivre le combat", explique Florent Vandepitte.
L'armistice est signé le 22 juin 1940 entre le Reich allemand et les représentants du tout nouveau gouvernement Pétain. Les conditions des Allemands sont extrêmement lourdes pour la France. Le but est alors pour Hitler d'empêcher la France de se relever d'une telle défaite et de lui infliger une terrible humiliation.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration. Il est condamné à mort, une sentence commuée en détention à perpétuité.
Le refus de la collaboration
Ils agissent d'abord contre l'occupant allemand ; très vite, avec le début de la collaboration, ils se dressent également contre le régime de Vichy. Ces résistants n'ont pas tous les mêmes idées politiques, mais tous se battent d'abord pour l'honneur et pour leur patrie, contre le fascisme.
Cela signifie qu'il faut donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas. Cela signifie qu'il faut reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait. Cela veut dire qu'il faut assurer une patrie à ceux qui pouvaient douter d'en avoir une.
Anne mourut en février 1948 , à 20 ans d'une broncho-pneumonie, dans les bras du général, à Colombey, au sein de la propriété familiale de La Boisserie que le couple avait acquise en 1934 afin qu'Anne bénéficiât du grand air de la campagne champenoise.
Avant un prochain déploiement opérationnel, à partir de février 2022, le capitaine de vaisseau Sébastien Martinot, son commandant, revient sur ces étapes et évoque les enjeux liés aux prochaines périodes d'entretien du navire amiral de la Marine nationale.
Son parrain est son oncle paternel, Xavier de Gaulle.
Geneviève et sa sœur seront parmi les 100 premières volontaires à rejoindre le général de Gaulle à Londres ! Mais il leur faudra d'abord travailler pour subsister. Les Anglais voulaient s'assurer que le bataillon des filles engagées serait efficace.
Les contacts entre les citoyens des deux nations étaient presque inexistants. Beaucoup de Français s'opposaient à la réconciliation. Les Allemands étaient écrasés par le poids du nazisme. Et là arrive le général de Gaulle, évoquant le grand peuple allemand.
Quel évènement pousse plus particulièrement le général de Gaulle à s'exprimer le 18 juin 1940 ? L'armée française est vaincue à la Bataille de France.
Le général de Gaulle avait été, lui, nommé sous-secrétaire d'État à la Défense nationale et à la Guerre le 5 juin. N'acceptant pas l'armistice défendu par Pétain, il quitte la France dès le 17 juin pour poursuivre la lutte de l'Angleterre.
Refusant de demander l'armistice à l'Allemagne, le gouvernement de Paul Reynaud démissionne le 16 juin 1940. Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil. Pétain appelle dès le lendemain à cesser le combat, et signe l'armistice dès le 22 juin.
La crise de mai 1958 marque le retour au pouvoir en France du général de Gaulle, dans un contexte insurrectionnel lié à l'instabilité gouvernementale et à la guerre d'Algérie.
Stratégiquement, le choix est intéressant, car la ville est proche de la ligne de démarcation et que les liaisons routières et ferroviaires en direction de Paris sont bonnes. De plus, la ville dispose d'une très bonne infrastructure hôtelière qui séduit les députés, ce qui emporte finalement la décision.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
L'armée allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, déclenchant la Seconde Guerre mondiale. En réponse à l'agression allemande, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne nazie.
Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Pour économiser ses troupes, Hitler préfère laisser une partie de la souveraineté à un gouvernement à sa botte, avec une armée réduite.
Elle durera plus de quatre ans.
Le gouvernement a alors trouvé refuge à Bordeaux. Parmi ses membres : Charles de Gaulle, sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale. Le 16 juin, il fait l'aller-retour à Londres afin de demander au Premier ministre Winston Churchill un appui aérien et maritime.