« Le groupe B fabrique des anticorps anti-A. Le groupe O, qui n'a pas d'étiquette, fabrique des anticorps anti-A et anti-B. Le groupe AB ne fabrique ni anti-A, ni anti-B, car il n'a pas d'étiquette.
Les personnes du groupe AB sont appelées des receveurs universels parce qu'elles n'ont aucune des deux agglutinines anti-A et anti-B (aucun anticorps anti-globule rouge) ; elles peuvent donc recevoir sans risque du sang de n'importe quel groupe.
Pour le corps médical, un groupe sanguin rare c'est lorsqu'il y a une difficulté à transfuser. Le groupe AB par exemple est peu fréquent (seulement 3 % de la population) mais il peut recevoir du sang des groupes A – AB - B ou O, cela ne représente donc aucune difficulté transfusionnelle".
Comme pour le sang, il y a des donneurs universels : ce sont les gens des groupes AB. Leur plasma ne contient pas d'anticorps anti-A et anti-B et peut donc être transfusé sans risque aux personnes de n'importe quel groupe.
Le groupe sanguin AB+ est connu sous le nom de récepteur universel : un individu de ce groupe sanguin peut recevoir n'importe quel autre groupe sanguin sans réaction. Le groupe sanguin AB- peut recevoir les groupes sanguins A-, B- ou O-; tout sang transfusé doit être Rh négatif pour éviter une réaction.
Certains groupes sont plus rares que d'autres. C'est le cas de ceux appelés Bombay (une personne sur 1 million en Europe) ou Rhésus nul (une cinquantaine d'individus dans le monde), considérés comme extrêmement rares.
Les groupes B- et AB- constituent quant à eux les plus rares, avec chacun 1% de la population française. Dans le détail : A+ est le groupe le plus répandu (38%), suivi de O+ (36%), B+ (8%), A- (7%), O- (6%), AB+ (3%), AB- (1%) et B- (1%), selon les données transmises par l'Etablissement Français du Sang (EFS).
À l'inverse le groupe AB + est receveur universel parce qu'il possède des antigènes A et B qui sont compatibles avec les autres groupes.
Les gènes A et B sont dominants (ils s'expriment toujours) et le gène O est récessif (il ne s'exprime qu'en présence d'un deuxième gène O). Donc si votre mère est A et votre père O, vous êtes du groupe A. Si votre maman est A et votre papa B, vous êtes AB.
A l'inverse, les personnes du groupe AB+ sont les « receveurs universels », ils peuvent recevoir du sang, des globules rouges, de tous les groupes sanguins. Toutefois, dans la majorité des cas, les receveurs sont transfusés avec le sang d'un donneur de leur propre groupe sanguin.
Ainsi, les personnes porteuses de l'antigène A à la surface de cellules respiratoires, soit les individus des groupes sanguins A et AB, seraient plus vulnérables.
Le lien biologique est là à 50%, il y a donc un « sang commun ». La loi reconnaît également un lien fraternel pour les enfants adoptés. La génétique ne fait pas tout, car bien souvent se sentir frère et sœur relève aussi des liens affectifs qu'on a pu tisser, de l'histoire familiale qu'on a vécue ensemble.
Recherché pour ses globules rouges, ses plaquettes et son plasma : c'est le groupe parfait ! Par chance, c'est le plus représenté dans la population. Comme le groupe A, on ne peut s'en passer car ses globules rouges, ses plaquettes et son plasma sont très demandés.
Pour être du groupe AB, il faut posséder l'allèle A et l'allèle B (co-dominants). Les sujets du groupe O ont obligatoirement reçu deux allèles O.
36% des Français sont du groupe sanguin O+. Ces individus ne peuvent recevoir du sang que du groupe O et ne peuvent donner leur sang qu'aux sujets de rhésus positif (RHD+). Certains travaux démontrent que les porteurs du groupe O seraient mieux protégés contre l'infection à la covid-19.
La réponse de l'expert. Le fait d'avoir des groupes sanguins similaires ou différents n'entraîne aucun problème pour faire des enfants normaux. Vraiment aucun.
Un individu de type A, qui ne produit donc que de l'anti-B, pourra ainsi recevoir du sang de groupes A ou O. Une personne de groupe O, qui possède des anticorps anti-A et anti-B, pourra recevoir uniquement du sang de son groupe.
Le groupe O est le groupe sanguin le plus ancien environ 40 000 ans av J.C. La plupart des premiers hommes appartenaient tous au groupe O, et vivaient de la chasse (insectes, animaux), de la cueillette (baies, racines, feuilles). Le groupe O constitue un cas à part car il ne possède aucun antigène d'où son nom.
Pour la transfusion de globules rouges, les individus de groupe O- peuvent donner à n'importe quel receveur : ils sont appelés « donneurs universels ». À l'inverse, les individus de groupe AB+ peuvent recevoir les globules rouges de tous les groupes sanguins. Ils sont dits « receveurs universels ».
Cela pourrait expliquer pourquoi les personnes de groupe sanguin O, qui possèdent à la fois des anticorps anti-A et anti-B seraient plus en mesure de lutter contre le virus.
Une étude japonaise réalisée en 2004 a montré que le moustique tigre était plus attiré par les individus de groupe sanguin O. Les personnes de ce groupe sanguin auraient 85% de risque supplémentaire d'attirer les moustiques, contre seulement 45 % de risque pour les autres groupes sanguins.
Au début de l'année 2021, 34 études comparant des patients à des « contrôles » ont ainsi rapporté une association entre le risque d'infection à la Covid-19 et le groupe sanguin. Ces études ont notamment pointé du doigts un risque diminué pour les personnes de groupe sanguin O, même si cette diminution reste relative.
Or d'après l'étude, les femmes qui ont un groupe sanguin de type O sont plus susceptibles d'avoir un taux de FSH supérieur à 10 que celles qui ont d'autres groupes sanguins. Les femmes de groupe sanguin A sont, elles, beaucoup moins susceptibles que celles de groupe O d'avoir un taux de FSH supérieur à 10.