Le problème de la pratique du jeu vidéo régulière vient du fait que, lorsqu'une personne joue trop souvent, elle va libérer une quantité de dopamine très importante et trop souvent.
Le jeu devient alors un besoin compulsif qui n'est pas dû à une drogue mais au dérèglement du circuit qui régule les pulsions. Résultat, la personne ne peut plus se contrôler, elle ressent un besoin impérieux de jouer…
On retrouve en toute première place de ce classement le jeu de voiture Rocket League, particulièrement présent sur la scène professionnelle mais aussi dans le domaine des livestream. Des jeux tout aussi populaires, voire plus, se retrouvent eux un peu plus bas dans la liste.
Selon la définition posée par l'OMS, l'addiction aux jeux vidéo / numériques “se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d'autres centres d'intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en ...
On considère qu'il y a addiction aux jeux vidéo lorsque le joueur se livre à ce type d'occupation de façon excessive, c'est-à-dire à partir d'une trentaine d'heures par semaine, bien plus que le temps consacré par les hardcore gamers - ou gros joueurs - à leur passion, à savoir entre 18 et 20 heures par semaine.
Un surinvestissement du jeune dans l'univers du jeu peut déclencher une perte de contrôle, une obsession et un ensemble de problèmes pouvant nuire à son fonctionnement (conflits, troubles du sommeil, échec scolaire, perte d'emploi, etc.)… auxquels peuvent s'ajouter d'importantes souffrances.
Des facteurs liés à l'individu
Certains individus, notamment de sexe masculin, sont davantage enclins à une pratique addictive. Ils montrent généralement : une vulnérabilité génétique à l'addiction. Ils sont à la recherche d'expériences, ont des comportements impulsifs ou compulsifs.
Les effets néfastes de l'addiction aux jeux vidéo
L'absence d'exercice physique entraîne des troubles du sommeil mais ces joueurs compulsifs peuvent également souffrir de déshydratation, de troubles de la vision, de douleurs chroniques au dos voire même une atrophie musculaire.
Car c'en est une. L'addiction au jeu est même, pour le moment, la seule addiction sans substance reconnue par le DSM-5, le manuel de référence des psychiatres. «La seule différence avec les addictions avec substances, c'est qu'il n'y a pas d'intoxication. Lorsque la personne joue, elle est dans son état normal.
Addiction Fortnite : le marketing fait son entrée
Que serait ce jeu sans toute l'action marketing mise en place ? Les jeunes ont en effet la possibilité d'acheter des vêtements à leur avatar (des skins). Ils ont pour cela de nombreuses réductions et promotions qui leur donnent l'impression de faire une bonne affaire.
Les jeux vidéo en ligne peuvent être un moyen d'aider à soutenir l'apprentissage de votre enfant et de lui enseigner des compétences essentielles dans la vie. Découvrez comment certains jeux profitent au développement des jeunes joueurs.
La détresse émotionnelle ressentie par les personnes présentant un comportement de jeu excessif est souvent importante. Le trouble est fréquemment associé à des symptômes dépressifs et anxieux, ainsi qu'à des idées suicidaires, dans les situations les plus sévères.
Difficultés scolaires liées aux troubles de l'attention et de la concentration et au manque chronique de sommeil, inversion veille-sommeil, sentiment de mal-être, développement d'un absentéisme, troubles relationnels, agressivité, d'où des décrochages scolaires engendrant déscolarisation ; parents dépassés: tous ces ...
Les personnes qui jouent excessivement aux jeux vidéo peuvent souffrir d'autres affections telles que des problèmes de toxicomanie, des problèmes d'humeur (comme la dépression) ou des problèmes d'anxiété, le TDAH. Il peut être utile de traiter ces autres affections.
L'Amélioration des compétences cognitives
Les jeux vidéo sollicitent constamment notre mémoire de travail, qui est le système de stockage temporaire et de traitement de l'information. Cela nous permet de retenir et de manipuler des informations sur une courte période.
Le joueur excessif peut vivre les états suivants : dépression, anxiété, culpabilité, colère, solitude, isolement, déception, perte d'estime de soi, perte de contrôle et idées suicidaires.
Des résultats que ne partagent pas deux chercheurs de l'université d'Oxford. Selon eux, les jeux vidéo peuvent augmenter l'agressivité des joueurs durant les 20 minutes qui suivent la partie. En cause : la complexité du jeu plus que son niveau de violence, mais aussi l'augmentation de l'adrénaline qui va avec.
L'héroïne est la drogue la plus addictive, selon l'étude de David Nutt. Elle augmente le taux de dopamine (système de récompense du cerveau) de 200 %, ce qui la rend hautement addictive.
L'héroïne
En plus de ce facteur hautement addictif, le danger de l'héroïne vient aussi du fait que la dose létale est seulement 5 fois supérieure à la dose nécessaire pour obtenir un effet de « high ».
Plus le cerveau d'un individu s'habitue à des activités qui engendrent un haut niveau de plaisir, plus il éprouvera de la difficulté à revenir en arrière et à être satisfait des activités de sa vie quotidienne qui lui fournissent un niveau de plaisir moins intense.
La prise en charge d'une addiction est pluridisciplinaire. Elle repose le plus souvent sur l'association d'une prise en charge psychologique individuelle et collective, d'un traitement médicamenteux pour les addictions à certaines substances psychoactives et d'un accompagnement social.
Pour guérir d'une addiction, il faut avant tout accepter le problème et c'est peut-être ce qui est le plus difficile. Admettre que l'on est addict c'est avant tout savoir qu'il va falloir renoncer à sa seule source de satisfaction (supposée) et cela peut être effrayant.
Lorsque vous passez de bons moments et riez ensemble, votre corps libère des endorphines qui favorisent un sentiment de bien-être. Même de courtes périodes de jeu peuvent aider les adultes à ne pas perdre de vue leur capacité à soutenir leur enfant.