Le dioxyde de carbone et la vapeur d'eau sont des produits de la combustion normale du kérosène. Les émissions de ces polluants ne dépendent pas de la phase de vol, mais de la quantité de carburant consommé et de la teneur en soufre du kérosène. Les suies sont les résidus solides des gaz d'échappement.
En cause : le kérosène, un mélange d'hydrocarbures issu du raffinage du pétrole, servant à alimenter les turboréacteurs et les turbopropulseurs des avions. En fonction des différentes phases d'un vol, l'avion va brûler plus ou moins de kérosène.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
L'aviation représente 5 % des émissions anthropiques de gaz à effet de serregaz à effet de serre. En plus du CO2 émis directement par la combustion de kérosène, les avions laissent derrière eux des traînées de condensation avec un puissant effet radiatif, aggravant le réchauffement.
Or plus un avion est gros et lourd, plus il consomme de carburant et donc plus il émet de CO2, mais plus il transporte de passagers, ce qui peut faire baisser ses émissions de CO2 par passager et par km.
Avion vs voiture, qui est le plus polluant ? Selon le simulateur “Mon Impact Transport” de l'Ademe, sur un trajet de 500 km, la voiture individuelle émet plus de 50 % de CO2 que le même trajet en avion.
Selon l'ADEME, un avion peut émettre jusqu'à 241 kg de CO2 par passager sur un trajet de 500 km. En revanche, sur la même distance une voiture émet environ 170 kg de dioxyde de carbone. Pour un trajet donné, le voyage en voiture est moins polluant que le transport aérien.
L'avion impacte le climat et accélère le réchauffement climatique notamment par les rejets de CO2 dus à la combustion de kérosène. Voyager sans prendre l'avion est une façon de se déplacer plus responsable, qui limite l'empreinte carbone de chaque individu.
Pollution et avion : Que représente l'avion dans le bilan carbone d'un français ? C'est un fait indiscutable : en France, la principale source d'émissions de gaz à effet de serre est le transport (39 % des émissions totales).
Des émissions qui explosent
L'aérien représente 3,4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. À titre de comparaison, l'avion émet 285 grammes de CO2 par kilomètre, la voiture 158, le train 14. Le nombre de passagers transportés est également en forte augmentation depuis plusieurs années.
Après avoir analysé les données de 6 475 villes dans 117 pays selon leur taux de concentration en particules fines, il ressort que la Nouvelle-Calédonie est le territoire le moins pollué au monde (3,8 microgrammes de polluants/m³), rapportent les données relayées par Geo.
Après elle, les viandes les plus « polluantes » sont l'agneau de lait (côté gaz à effet de serre, la production d'1 kg de viande équivaut à un trajet de 180 km), le bœuf (70 km), le porc (30 km)...
Dans la lutte contre le changement climatique, le méthane émis par les vaches est un polluant que l'on ne peut tout simplement pas se permettre de négliger.
Toujours à partir des données du produites par le gouvernement, un voyage en train émet en moyenne, transport de marchandises inclues, environ 5 g de CO2 par km ! C'est imbattable. D'une manière générale, Il faut savoir que sur une distance équivalente, l'avion émet en moyenne 30 fois plus de CO2 que le train.
La voiture est lui, le moyen de transport le plus polluant. Pour une distance de 2 kilomètres, la voiture émet 221 kg de dioxyde de carbone par an. Elle est suivie par le bus et la moto. Le tramway émet 2,66 de dioxyde de carbone, le métro 3,6 et RER 3,35.
Pour un avion, les émissions moyennes en kg de CO2e par passager par km sont les suivantes : 0,152 kg pour un trajet long courrier. 0,187 kg pour un moyen courrier. 0,258 kg pour un court courrier.
Mais surtout, le modèle A-220 est présenté comme plus écologique. Il est plus silencieux, avec 34% d'émissions sonores en moins. Il consomme également 20% de kérosène en moins en raison de ses matériaux de fabrication. La plupart sont imprimés en 3D et l'aluminium a remplacé l'acier.
Le transport aérien émet des polluants directement dans l'atmosphère plutôt que dans le sol comme les centrales ou les usines, tout comme l'injection d'une drogue plutôt que de la prendre oralement pour assurer une réactivité plus rapide.
En termes d'émissions de CO2 par voyageur et par km, l'avion se place tête du classement des transports les plus polluants. Ses émissions sont 45 fois supérieures à celle du TGV, 10 fois supérieures à celle du bus.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
En effet, selon une étude du magazine américain Popular Mechanics, qui a examiné des dizaines de crashs d'avions commerciaux aux États-Unis depuis 1971, les passagers assis à l'arrière ont 40% de chances en plus d'y réchapper par rapport aux passagers situés dans les premières rangées à l'avant.
Selon les données de l'ADEME, le train est le mode de locomotion le plus écolo et moyen de transport le moins polluant! En effet, le TGV équivaut à environ 14 g de CO2 par kilomètre.
Le kérosène est le carburant pour avions le plus utilisé. Il sert aux jets civils et militaires, aux avions à turbopropulsion et aux hélicoptères entraînés par des moteurs à turbines. Il entre en ébullition autour de 150 °C –250 °C et, comme le diesel, appartient à la catégorie des distillats de densité moyenne.
Malgré ces catastrophes, l'avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, devant le train et la voiture. Par an, il tue en moyenne 600 personnes sur la planète, alors que la voiture fait près de 5000 morts rien qu'en France. Le nombre d'accidents aériens ne cesse de diminuer depuis 1995.