+2 °C en 2018-2019, +2,7 °C pour l'hiver 2019-2020, +1,2 °C en 2020-2021 et en 2021-2022 » . Selon le scenario établi par la chaîne Météo, la France a seulement 30 % de chances cette année de connaître un hiver « plus chaud » que les normales de saison d'ici la fin janvier.
Durant le week-end du 25 février 2023, Météo France a annoncé un retour du froid hivernal dans tout l'Hexagone. Ce phénomène devrait perdurer pendant plusieurs jours avant que la température ne retrouve des normales de saison.
Il est donc l'heure de dresser un premier bilan de cet hiver 2022-2023 qui a été marqué par d'importantes variations de températures, une pluviométrie déficitaire et un ensoleillement proche de la normale. Au cours de cet hiver 2022-2023, les températures ont été supérieures de 0,7°C à la normale.
Après une seconde quinzaine de janvier 2023 dominée par le froid, les températures remontent ces dernières heures et renouent avec des valeurs proches des normales (voire légèrement excédentaires dans le nord). Cette hausse du thermomètre est liée à une influence océanique.
Ainsi, selon Météo-France, service officiel de la météorologie et de la climatologie en France, la tendance pour le trimestre novembre - décembre 2022 - janvier 2023 est « la prédominance de conditions anticycloniques avec un temps calme et sec », sur le continent européen.
Toutefois, si cette éventualité n'est pas à exclure, l'hiver le plus à risque sera "probablement" celui de 2023-2024, a estimé jeudi soir la présidente de la Commission de régulation de l'énergie, Emmanuelle Wargon. "On a une belle probabilité que ça se passe finalement pas trop mal pour l'hiver 2022-23.
La neige devrait donc entamer une font progressive sur nos massifs dès la fin de cette semaine du 6 au 12 février 2023, toutefois, cette fonte devrait rester relativement peu importante avec la persistance des conditions calmes et stables.
Les premiers flocons en montagne dès septembre
Rien à voir toutefois avec la situation d'il y a deux ans où d'importantes quantités de neige étaient tombées jusqu'à moyenne altitude dès le 25 septembre, avec parfois plusieurs dizaines de centimètres.
Durant les deux premiers mois de l'hiver, le mercure devrait rester proche des normales saisonnières. L'Hexagone pourrait se voir couper un deux, d'un côté, à l'Ouest un flux océanique directement en lien avec un système dépressionnaire qui stagnerait au large des Îles Britanniques.
Dans certains endroits comme la région parisienne, des records absolus sont observés : le 28 juillet 1947 , les 40,4°C sont atteints. Ce record ne sera battu que 72 ans plus tard le 25 juillet 2019 avec 42,6°C.
En ce début d'automne, les projections du modèle européen pour l'hiver 2022-2023 n'envisagent aucun signal particulier concernant les températures en Europe de l'Ouest. En d'autres termes, le modèle envisage des températures proches des normales en France en faisant la moyenne du trio décembre, janvier et février.
Janvier prévoit une température douce (pour un mois de janvier !) et pas mal de pluie, février restant lui aussi doux avec des précipitations de saison, ce qui fait dire que l'hiver 2023 serait plus froid et plus humide que celui de l'an dernier, donc nettement plus neigeux, tendance qui se poursuivrait en mars, même ...
On constate le maintien d'une poche d'air bien froid sur la France et ses pays voisins pour la fin de cette semaine, nous conduisant au week-end des 21 et 22 janvier 2023.
Selon les prévisionnistes, l'hiver 2022-2023 devrait rester dans les normales de saison, rapporte BFMTV. Côté précipitations, le Sud devrait être au sec.
L'été 2021 a été le plus froid en France depuis 2014.
L'hiver le plus froid jamais mesuré est celui de 1962-1963, avec une moyenne de 0,7 °C enregistrée de décembre à février, soit 4,7 °C sous la normale.
Un hiver 2022-2023 enneigé qui s'étirera sur plusieurs mois
Les températures glaciales devraient perdurer jusqu'au début du printemps, alors qu'on pourrait connaître des mélanges de précipitations et des tempêtes de neige... même après l'équinoxe!
Après une série d'hivers relativement – voire exceptionnellement – doux en France au cours de la dernière décennie, l'hiver 2022-2023 pourrait marquer le retour du froid. C'est ce que laisse penser le modèle de prévision saisonnière européen. De mauvais augure en ces temps de sobriété énergétique.
Le passage à l'heure d'hiver 2023 aura lieu le dimanche 29 octobre 2023 à 03h00. On retirera une heure à 3h du matin.
Enveloppée d'un épais manteau blanc chaque année, Saint-Étienne est en moyenne la ville la plus enneigée de France. Elle dépasse ainsi Grenoble, pourtant associée à la neige et aux sports d'hiver en raison des montagnes qui l'entourent.
Le risque de flocons apparaît en seconde quinzaine d'octobre dans les terres du nord-ouest, plutôt en novembre près des côtes ainsi qu'au sud-ouest et sur les régions méditerranéennes. Le risque neigeux apparaît plus tardivement sur la côte d'Azur, plutôt dès le mois de décembre.
Les Alpes sont le massif où la neige disparaît le plus vite
Cette diminution est liée au réchauffement atmosphérique, qui réduit la fraction des précipitations tombant sous forme de neige au profit de la pluie et renforce la fonte du manteau neigeux ».
De plus, 2022 a déjà battu les records de 1976 : « Les extrêmes enregistrées pendant la canicule de 1976 ont approché les 40 °C, là on les a dépassés ». Plus que la canicule, l'été 1976 a été marquée par la sécheresse. Un « impôt sécheresse » avait même été mis en place par le gouvernement de l'époque.
« Nos massifs pourraient retrouver un enneigement significatif, ce qui contrasterait avec l'hiver dernier, explique Régis Crépet. Il avait été très sec et le déficit (de précipitations) avait atteint -25 % entre le 1er décembre et le 28 février 2022 » .
Entre le 9 et le 15 janvier 2023, la zone dépressionnaire devrait s'étendre des Îles Britanniques jusqu'à l'Italie. En France, le flux dominant virera à l'ouest avec un temps humide et une douceur moins prononcée. Au gré du passage des perturbations, le flux pourra varier entre sud-ouest et nord-ouest.