Ainsi, le langage trahit la pensée parce que celle-ci n'est pas que consciente et qu'elle se dévoile malgré nous à travers lui. L'usage que nous faisons du langage manifeste notre origine sociale, notre éducation, notre culture, et même des pensées si intimes que nous n'en avons pas conscience.
En un sens, le langage, comme outil de communication, est réducteur par rapport à la pensée qu'il représente. Mais en même temps, les mots suggèrent toujours plus que la pensée qui les a fait naître, déclenchant chez ceux qui l'écoutent une infinité de représentations possibles.
Nos paroles peuvent nous trahissent - elles ? La parole trahit quand elle révèle ce que nous ne voulions pas qu'il révèle. Quand je me trahis, je donne involontairement des signes de ma pensée profonde, opposés à l'image que je voulais donner volontairement de moi. C'est le sens premier de l'expression.
Sur la question des rapports entre la pensée et le langage, neurologues et philosophes sont souvent en opposition. La thèse ici défendue est qu'une pensée ne peut être complète sans l'intervention du langage, mais qu'elle existe, largement préformée, sur un mode non verbal.
« La pensée fait le langage en se faisant par le langage » écrit Henri Delacroix. En droit, on peut affirmer l'antériorité de la pensée sur le langage car les signes sont une création humaine. Cependant en fait, la pensée n'existe pas indépendamment du langage. A) La pensée dépend du langage.
La relativité linguistique correspond à l'idée que la langue que nous parlons influence notre façon de penser, ou plus précisément : « L'hypothèse de la relativité linguistique, c'est-à-dire la proposition selon laquelle la langue que nous parlons influence notre façon de concevoir la réalité, fait partie de la ...
La pensée a comme but général d'établir les prémisses pour mieux comprendre. Nous avons plusieurs choix à faire. Nous avons donc besoin de la meilleure information qui rendra possible la meilleure décision. Qu'est-ce qui se passe vraiment dans telle ou telle situation?
Le langage est donc consubstantiel à la pensée. Nous n'avons réellement la conscience de nos pensées que si celles-ci prennent la forme objective en nous. Le « son articulé », c'est-à-dire le mot, est ce qui donne à nos pensées leur réalité. À l'inverse, sans les mots en nous, nous ne pouvons penser.
L'expérience d'une impossibilité de parler ou de dire certaines choses est pourtant ordinaire. Mais c'est plus encore la possibilité de produire des énoncés dénués de sens, de croire dire quelque chose et de n'en rien faire, qui manifeste les contraintes grammaticales inhérentes à nos différents usages du langage.
Fondamentalement, notre cerveau est un réseau tentaculaire de 100 milliards de neurones avec au moins 1 million de milliards de points de connexion, les synapses. C'est cela, selon le postulat des neurosciences cognitives, qui crée nos facultés cognitives, ce que l'on pourrait appeler la pensée ou l'esprit.
Posons d'emblée que la notion de vérité est interne au langage et qu'elle lui est entièrement relative. Le terme de «vérité» ne peut avoir de sens que par rapport à une assertion effectuée dans un énoncé. Ainsi, la vérité ne saurait-elle être l'objet d'une science.
Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.
Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux. Sigmund Freud, Malaise dans la culture (1929).
Le langage a deux fonctions principales : l'expression et la communication. Par expression, on entend expression d'idées et de sentiments : c'est par le langage que nous les exprimons. La communication, elle, est action : on agit sur l'autre au moyen du langage.
Le langage nous permet donc de donner une forme fixe à la pensée : c'est grâce à lui qu'il nous est possible de nous souvenir de ce que nous avons pensé.
Selon le linguiste Roman Jakobson, il existe six fonctions du langage. Tout acte de parole ou de communication, correspond à une de ces six fonctions : référentielle, expressive, poétique, conative, phatique ou métalinguistique. Le message n'est pas véhiculé par le langage seul.
Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique).
II) On ne peut pas tout dire avec le langage
a. La limite du langage a était évoquées par un philosophe. La thèse de Saussure pour montrer que le langage ne permet pas expression de toutes nos pensées : « les mots ne désignent pas les choses et le langage n'est pas conformité à la réalité : il est signe ».
Or, il y en a plusieurs milliers, il est donc impossible de pouvoir tout dire, car chaque individu est limité à quelques systèmes linguistiques, c'est à dire à quelques visions possibles du monde, mais n'a pas la possibilité de toutes les connaître. Ainsi chaque langue ne se focalise pas sur les mêmes choses.
Le langage, vu comme une entité complexe, est considéré comme le propre de l'homme. En revanche, si l'on choisit de décomposer le langage en une somme de propriétés (complémentaires mais) distinctes, il devient possible d'établir des parallèles avec l'animal.
Nous ne saisissons de nos sentiments que leur aspect impersonnel, celui que le langage a pu noter une fois pour toutes parce qu'il est à peu près le même, dans les mêmes conditions, pour tous les hommes. Ainsi, jusque dans notre propre individu, l'individualité nous échappe.
C'est là qu'il va décrire le cerveau et émettra l'hypothèse qu'il puisse être le lieu où résident la pensée et le système nerveux. Pour Aristote, cependant, la pensée, activité psychique la plus noble de l'homme, se fait en quelque sorte uniquement « dans l'âme », sans implication aucune du corps.
Le pouvoir de la pensée positive est puissant. En effet, cette philosophie de vie apporte un mieux-être général et permet de surmonter les difficultés de la vie plus facilement. Elle nous permettrait d'être en meilleure santé physique et mentale et d'atteindre plus facilement nos objectifs.
présomptueuse. présomptueux. Relatif à une personne qui se surestime, qui se sent supérieure. Exemple : Avec son caractère présompteux, il pense convaincre le jury du premier coup.
“Penser dans une langue étrangère, c'est réfléchir deux fois” De récentes recherches scientifiques montrent que nous agissons de façon plus rationnelle et donc plus efficace lorsque nous pensons dans une autre langue. Une découverte dont chacun devrait tirer profit !